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Bourbier Lyrics[Paroles de "Bourbier" ft. Liim's][Intro Davy One]La muerte La muerteEncore toi, Davy OneJ'crois qu'face à elle, aucune autre n'est de tailleEt dans ses yeux, j'vois bien qu'elle veut défier l'impossibleElle sait y faire, elle sait très bien comment me captiverAh, sa beauté va finir par me tuer[Refrain Davy One]Elle fait mal à la tête, elle est trop fraîche, elle me rеnd bêteSur mon cas, elle еnquête, elle veut savoir c'que j'ai en têteJ'aime trop son déhanché, eh Elle fait mal à la têteJ'arrête pas d'y penser, eh Elle fait mal à la tête[Post-refrain Davy One & Liim's]Han-han, han-han, han-han, c'est vraiment un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, la go là , c'est un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, c'est vraiment un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, la go là , c'est un bourbier[Couplet 1 Liim's]Elle est coquine, elle kiffe les loopingsEt quand je la doggy Et quand je la doggy, elle veut que j'lui dise la vérité mais c'est mortAprès les préliminaires, elle m'a dans la peau un bon moment Yah, yahAprès les préliminaires, elle m'a dans la peau un bon moment YeahElle fait mal à la tête chaque soir Elle fait mal à la têteSon tard-pé me rend bête, faut pas Son tard-pé me rend bête, skurtJ'ai connu trop de meufs comme toi J'ai connu trop de meufs comme toiElle est bonne donc elle joue de ça, ce soir, elle finit sous mes draps[Refrain Davy One & Liim's]Elle fait mal à la tête, elle est trop fraîche, elle me rend bête OuhSur mon cas, elle enquête, elle veut savoir c'que j'ai en tête Poh, pohJ'aime trop son déhanché, eh Elle fait mal à la tête, ouh, yeahJ'arrête pas d'y penser, eh Elle fait mal à la tête, hey, hey[Post-refrain Davy One & Liim's]Han-han, han-han, han-han, c'est vraiment un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, la go là , c'est un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, c'est vraiment un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, la go là , c'est un bourbier[Couplet 2 Davy One]Elle veut mon cœur, elle a pas peur du dangerDéconcentré par ses formes, sa beauté maléfique Han-han-hanFaut relâcher la pression, bébé Ouh, là , c'est moi qui pilote, bébé PiloteOh-oh-oh, la go, c'est un colis piégé Oh-oh-ohElle veut m'attraper, elle veut que j'l'emmène en lune de miel AhVeut m'attirer dans ses filets, elle fait des bails qui me rendent dingueElle aime ma façon d'faire, elle fait tout pour me plaireElle est fraîche, c'est une galère, nan, j'te jure, c'est une galère[Refrain Davy One & Liim's]Elle fait mal à la tête, elle est trop fraîche, elle me rend bête OuhSur mon cas, elle enquête, elle veut savoir c'que j'ai en tête Poh, pohJ'aime trop son déhanché, eh Elle fait mal à la tête, ouh, yeahJ'arrête pas d'y penser, eh Elle fait mal à la tête, hey, hey[Post-refrain Davy One & Liim's]Han-han, han-han, han-han, c'est vraiment un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, la go là , c'est un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, c'est vraiment un bourbierHan-han Bourbier, han-han Bourbier, han-han Yeah, la go là , c'est un bourbierHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forumJvois y a du mal à faire, Lucifer me tend la perche Ouais j'ai la pêche, la miss j'te gère seulement si t'es fraîche Elle a, elle a, le regard qui fait perdre la tête Bella, bella, tes lèvres ont le goût de l'Enfer Elle a, elle a, trop de flow mais dommage qu'elle s'la pète Il est, il est, aussi mignon que Calimero [Rkm] Elle est
Parolesde La Guitare Fait Mal Toute la nuit, il a joué sur sa guitare Au fond d'un vieux café Un peu de soleil, sur le goudron mouillé Les gens s'en vont, le jour va se lever C'est la dernière chanson, d'un amour blessé Y a la guerre quelque part, loin du café Comme un amour bizarre qui veut jamais rentrer Tout ça est normal et la guitare fait mal La femme qui vient le soir, s
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Le Deal du moment -35% KRUPS Essential – Machine à café ... Voir le deal 299 € NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez Aller à la page 1, 2AuteurMessageLena Wates Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 10/10/2010 ▌MESSAGES 4276 ▌AGE DU PERSO 23 ▌ADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens ▌CÉLÉBRITÉ Emily Browning ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Mar 8 Fév - 2306 Loin de la réalité, loin des préoccupations, loin de toutes questions, loin de tout maux, loin de toute folie. La douleur ne s’effaçait jamais et elle allait l’apprendre dans quelques minutes. Cependant, pour le moment, la rebelle voulait simplement profiter de cet instant qui leur été offert, elle voulait simplement se laisser envahir par les sensations et par le bonheur dévastateur. Les frissons courraient sur sa peau, son cœur battait au-delà des limites du raisonnable alors qu’elle se sentait affreusement bien. Le mélange alcool et médicament provoquait toujours une douce euphorie qui nous plongeait dans un monde parallèle, mais embrasser Paul la transportait totalement dans une autre dimension. Les sensations étaient si fortes qu’elle savait d’or et déjà ce qu’elle ressentait. Elle aurait beau le nier, c’était ainsi et elle n’y pourrait rien, obligée d’accepter cela. Cependant, elle n’était pas assez bien pour lui, elle ne le rendrait jamais heureux comme il le désirait et pour cela, elle se devait de mentir, elle devait absolument mentir et faire croire à un mensonge auquel elle ne croyait même pas. Pas pour l’instant, pas encore, pas tout de suite. Elle voulait avoir le droit à quelques minutes, encore, de ces douces sensations, de cette euphorie et de ce bonheur sans nom. Elle savait déjà qu’il ne lui en voulait pas, malgré toutes les douleurs et malgré tout ce qu’elle faisait. Il avait besoin de comprendre, mais comment lui faire comprendre quelque chose qu’elle ne comprenait pas elle-même. C’était totalement impossible. Elle avait beau tourner et retourner toute sa vie dans tout les sens, elle se retrouvait toujours dans une voie sans issue où le bonheur était inexistant et où la douleur ne cessait de la ravager. Nager dans le monde irréel qui se construisait à chaque baiser échangé avec lui était si simple, si extraordinaire et si fantastique qu’elle se sentait totalement heureuse comme si elle avait trouvé sa place, comme si elle savait ce qu’elle devait faire ou où elle devait être. Illumination. Lorsque leurs lèvres se scellaient, elle se sentait transportée et vivante comme si la phrase qui la définissait tant n’avait aucunes raisons d’être, comme si elle avait toujours eu sa place sur terre, comme si elle avait toujours ressenti le besoin d’être là . Une nouvelle naissance. Elle touchait au bonheur du bout des doigts, elle touchait à ce sentiment si voulu de tous, elle touchait à une vraie vie loin des façons abrutissantes de fuir la réalité, loin des douleurs et de la destruction, loin de son père. Lorsque leurs regards se croisaient, c’était tout simplement magique. Tout ce qu’il ressentait pour elle, tout ce qu’il avait fait depuis qu’ils s’étaient rencontrés s’étaient bel et bien réel et sincère. Ils avaient beau se trouver dans une autre dimension, ils demeuraient dans une réalité sans mensonges. Ces regards tellement vrais, tellement sincères avec tous ces sentiments et cette vérité poussait la demoiselle à ne plus se sentir en équilibre, comme si elle se sentait défaillir, plonger dans un univers dans lequel elle s’était promis de ne pas plonger. Une par une, ses barrières cédaient. Un par un, les murs s’effondraient pour ne laisser que des sensations et une terrible réalité si souvent niée. Un frisson de froid échappa à la demoiselle lorsque les doigts encore affreusement froid de Paul se glissèrent dans son dos. Geste tellement empli de sentiments et de tendresses que le frisson n’était pas seulement de froid. De peur et de désir également. Magique, sublime, tel était l’instant unique qu’ils étaient en train de vivre. Un instant, un bonheur. Mais tôt ou tard, il faut se réveiller. Il faut revenir à la réalité et parfois c’est tellement brutal qu’on n’a plus aucun moyen de se lèvres se descellèrent et elle comprit à cet instant que c’en était fini des simples sensations. La discussion allait suivre et elle avait tellement peur qu’elle voulait simplement l’embrasser encore et encore. Après cela, la fin était proche, beaucoup trop proche. Un frisson de peur parcourut son échine alors qu’elle se retenait de laisser ce frisson traverser ses lèvres. Elle ne le quittait pas du regard, elle attendait patiente, les mains toujours déposées dans le cou de son ami, le cœur battant la chamade, les frissons terribles sur sa peau et cette atroce peur qui lui nouait l’estomac. Il prononça son prénom et elle ferma les yeux un court instant car à peine eut-il dit qu’il ne lui en voulait pas qu’elle les ouvrait à nouveau croisant le regard de Paul comme si elle cherchait à y déceler le moindre mensonge. Un mensonge qui ne pouvait pourtant pas exister et qui n’existerait sans doute jamais. En l’observant, elle sut que ce n’était pas tout. La discussion ce n’était pas cela, la discussion ce n’était pas simplement ces mots. Non, ça ne pouvait pas, il devait y avoir tellement pire et elle s’y attendait. Croisant son regard une nouvelle fois, elle sut que la question allait survenir et qu’il avait trouvé ce qu’il désirait tant lui demander. Elle ne savait pas réellement quel allait être cette question, elle ne savait pas réellement ce qui allait suivre si ce n’est que cet instant merveilleux, cette transportation dans un autre univers allaient se terminer maintenant. La fin était proche et elle désirait lui demander de se taire, de ne rien dire et de simplement profiter de ce qu’ils pouvaient avoir. Elle voulait l’embrasser encore, ressentir ces émotions, ces sensations, elle voulait y avoir le droit. Cependant, c’était bel et bien mort. Ses lèvres refusaient de s’ouvrir pour demander le silence à Paul et elle refusait de l’embrasser à nouveau. La confrontation devrait avoir lieu tôt ou tard, elle aurait préféré tard lui permettant ainsi de pouvoir toucher le paradis, toucher la vie réelle et de quitter un instant l’enfer où elle ne cessait de sombrer chaque jour, chaque seconde, chaque minute. Il prononça à nouveau son prénom. Besoin qu’elle soit la plus sincère avec elle. Nouée de peur, la rebelle acquiesça cependant à cette requête elle serait absolument sincère si c’était ce qu’il fallait, il n’y avait aucun soucis là -dessus. A moins que… BAM ! Pire qu’un électrochoc, la question immobilisa Lena si terriblement qu’elle sentit son cœur s’arrêter. Cette peur qu’elle lisait dans le regard de Paul était si faible comparée à celle qu’elle ressentait. Incapable de bouger, elle sentait son cœur ne cessait de ralentir comme s’il s’apprêtait à la lâcher maintenant. Yeux dans les yeux. La question la terrorisait et elle avait peur de ce qui allait suivre. Est-ce qu’elle l’aimait ? Son cœur avait envie de balancer un énorme OUI alors que ses lèvres refusées de s’ouvrir pour laisser le mot être prononcé. Ton sincère, cinq mots qui risquaient de tout changer trop rapidement. Retour en arrière, elle aimerait tellement. L’échange passionné était terminé et il n’y en aurait certainement plus d’autre. La peur se lisait dans le regard de Paul alors qu’elle demeurait soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle laissait retomber ses mains qui passèrent du cou de Paul au corps de la jeune Wates. Elle croisa son regard, baissa le sien avant de s’enlever des genoux de son interlocuteur pour se laisser tomber à côté de lui. S’appuyant contre le canapé, elle fixa un point invisible en face d’elle. Un frisson de peur. La réaction qu’elle venait d’avoir appuyée tellement une réponse négative. Elle ne voulait pas lui faire du mal alors que c’était déjà fait. Levant les yeux au ciel et se maudissant elle-même, elle n’osait plus le regarder. Ses jambes ne cessaient de bouger, tapant sur le sol un rythme de plus en plus rapide alors que son cœur devenait de plus en plus. Comme si tout cessait maintenant, comme si la fin arrivait. Elle sentit une larme roulait sur sa joue, mais elle s’empressa de la faire disparaître. Plongée dans le mutisme, elle n’arrivait pas à trouver quoi dire ou quoi faire. Ces gestes et son silence parlaient pour elle pourtant, ils étaient les témoins d’une réalité mensongère. Témoin d’un mensonge qu’elle était en train de pousser totalement, elle faisait croire à Paul des choses fausses comme elle n’avait cessé de le faire pendant un bon moment, lui mentant sans cesse sur ses blessures. Elle ne voulait pas recommencer à vivre dans ce cercle infernal, elle ne voulait pas continuer à le blesser. Elle ne voulait pas. S’appuyant contre le canapé, elle prit enfin la suis désolée Paul, sincèrement tu sais… Tout n’est pas aussi difficilement sa salive, elle se redressa aussitôt posant son regard sur Paul sans pour autant désirer capter son regard qu’elle ne cessait d’éviter. Elle hésita longuement une nouvelle fois. Elle ne pouvait pas se contenter de cela, elle ne pouvait pas se contenter de mots comme cela, il avait le droit de savoir, il avait le droit de comprendre. Si elle devait lui faire du mal, le blesser, le perdre, autant qu’il tiens énormément à toi, je suis vraiment bien et heureuse à tes côtés. Tu es quelqu’un de tellement formidable et d’unique, tu ne cesses de t’occuper de moi et de me redonner le sourire. Avec toi, je me sens vivre et je me sens importante, j’ai vraiment l’impression d’exister. Je ressens énormément de choses pour toi. Un léger silence. Mais cette question concernant ces sentiments… Tu sais que ce n’est pas pour moi, tu sais que ce n’est pas des choses pour moi quand bien même je le de tenir en place, la demoiselle se leva du canapé et se mit à marcher de long en large devant son interlocuteur. Elle tremblait totalement au point qu’elle ne s’en souciait même plus, son cœur ne cessait de ralentir alors que la pièce autour d’elle se doublait sans cesse si bien qu’elle en était venue à cligner des yeux beaucoup trop souvent. Un soupir s’échappa de ses lèvres en même temps qu’elle enfouissait sa tête dans ses mains. Elle avait tellement mal, tellement peur. Tout était terminé maintenant. Tout était fini et elle se sentait morte. C’était comme si elle plongeait à nouveau en plein enfer, de si haut qu’elle en faisait une chute mortel. Sa tête la blessait, ces voix qui hurlaient dans sa tête, son cœur qui ralentissait alors que seuls les frissons de peur courraient sur sa peau. Douleurs et blessures. Il faut toujours se réveiller et son réveil était pire que brutal, elle avait si mal et si peur, elle se sentait si nulle et si inutile. Ne tenant plus, elle attrapa une cigarette dans son paquet traînant sur le sol dans son appartement dévasté. Elle farfouilla un moment avant de dénicher un briquet et elle perdit encore un bon moment avant de réussir à allumer sa nicotine. Un frisson parcouru son échine et un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres en même temps qu’elle recrachait la fumée. Elle posa son regard sur Paul ne cessant de tirer sur sa cigarette de façon nerveuse et maladroite. Elle croisa son regard, détournant aussitôt le sien. Elle devait parler maintenant, elle avait encore le pouvoir de tout changer, maintenant. Elle devait simplement ouvrir la bouche et cessait de mentir. De long en large, le cœur ralentissant, la vue troublée, les frissons de peur, l’estomac noué, le tic nerveux sur sa cigarette alors qu’elle était incapable de croiser à nouveau son regard, Lena prit la parole et se as vu ce que je suis, tu as vu de qui je viens… Je vais devenir comme lui, je ne veux pas que tu en sois le témoin, je ne veux pas que tu souffres de cela et je ne veux pas te faire de mal en devenant ainsi. Elle croisa un court instant son regard. Ne me demande pas de faire cela j’en suis incapable, tu comptes beaucoup trop. Je n’ai aucune envie de te perdre et pourtant je sais que c’est le mieux pour toi, que tu restes loin de moi et loin de tout ça. Les barrières doivent revenir, les murs également et cela même si…. Même si…. Avalant sa salive difficilement, elle tourna son regard vers lui frissonnante, le détournant aussitôt. Même si je t’ haïssant déjà , elle renversa le premier meuble se trouvant sur son passage. Un frisson parcourut son échine alors qu’elle se mettait à marcher de long en large de plus en plus vite et qu’elle se sentait de plus en plus faible. Elle devait ravaler ces mots, mais il était déjà trop tard. Malgré la sincérité, elle aurait préféré revenir en arrière et lui faire croire le contraire quitte à devoir souffrir. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Ven 25 Fév - 518 Un soupir. Sa première réaction. Elle semblait embêté. Ses bras tombèrent de leurs perchoir, elle n'avait plus de contact avec le jeune homme. Son corps répondait déjà à sa place, elle s'écartait de lui. Elle bannissait tout contact physique avec Paul. La réponse allait certainement être aussi dire à dire qu'à entendre. Paul se préparait mentalement. La jeune femme baissa le regard vers le sol. Paul compris, et un mouvement discret de ses maxillaires se fit. Il se renfermait peu à peu. Finalement, il n'aurait pas du en parler. Laisser tout cela hors du temps. Du moment qu'il était heureux sur l'instant. Un battement de plus en plus intense se faisant ouïr. Lena battait du pied nerveusement sur le sol. Paul n'entendait plus que le rebond du pied de Lena sur le sol. Un claquement qui envahit aussitôt l'esprit de Paul. Lena était restée muette. Qu'est ce que cela voulait signifier ? Bien sûr que le jeune Lyde se doutait de sa réponse. Il la connaissait tout de même assez pour savoir ce qu'elle pensait. Une larme bondit des yeux de Lena. Elle déferla sur la pente abrupte de ses joues. Mais la jeune femme arrêta sa course folle, comme si elle voulait cacher ses émotions à son interlocuteur. Elle prononça quelques mots. Des mots dures, mais en même temps, ils n'étaient pas étonnant de sa part. Elle semblait ne plus savoir où elle se trouvait. Puis dans un vacarme silencieux, Lena marqua une pause, et l'inquiétude des deux êtres s'épancha dans tout les recoins de la pièce. Un instant, une seconde, puis à nouveau, elle prononça quelques mots. Elle était heureuse à ses côtés. Quel bonheur de l'entendre dire ceci, ces mots lui réchauffèrent le cœur furtivement. Mais les histoires d'amour n'était pas pour elle. Bien sûr que si, tout le monde à le droit à son histoire, du plus grand voyou au plus bon des Hommes. Même si ce n'était qu'une passion furtive. Chaque être doit être chéri. Elle se leva du canapé ou ils étaient assis. Elle faisait les cents pas devant lui. Cette façon d'agir, elle était préoccupée. Le jeune rebelle l'était de même. D'un instant à l'autre il pouvait perdre l'objet » de tout ses rêves, de tout ses fantasmes. Paul était assis, il releva la tête. La regarda fixement. La jeune femme plongea son visage dans ses mains. Signe de désespoir. Vainement, Paul fit tomber sa tête en arrière, reposant alors sur le rebord du canapé. Il fixait le plafond, que pouvait-il faire désormais ? Elle semblait perdue, comme à son habitude. Mais lui, aussi l'était. Et à deux, ils seraient bien plus fort. Il entendit la jeune femme partir, cherchant quelque chose. Ses cigarettes, Paul en reconnu l'odeur, et la fumée qui de ses longs bras fumant s'étala à travers la pièce et s'échappant par la fenêtre encore ouverte. La jeune femme reprit alors la parole, cassant cette horrible tranquillité qui les menaçaient. Elle ne voulait qu'il devienne le témoin de sa folie. Son regard le traversa. Elle semblait inquiète. Chaque paroles qu'elle prononçait semblait être pour elle comme chaque pas d'un funambule. Elle marchait sur des oeufs. La seule folie dont la jeune femme était atteinte maintenant était de se refusé, l'amour éperdu de Paul se disait-il. Restait en dehors de tout cela. C'était trop dur, il la voulait elle, objet » de ses tendresses, de son amour. Nulle n'avait alors conquit Paul ainsi, il avait pieds et point liés à elle. Il aurait tout fait pour la jeune femme. Elle voulait rebatir ses murs de hontes, qu'ils s'étaient créée entre eux. Non ! Lena avala sa salive, regarda Paul dans les yeux fuyant aussitôt son regard, comme deux personnes attirés l'un, l'autre ne voulant pas dévoiler leurs feux. Elle prononça alors ces quelques mots, Même si je t'aime. »Atterré, Paul la regardait étonné, il était totalement surpris, il s'attendait pas à une marque d'affection aussi flagrante de sa part. D'un coups, la jeune femme renversa alors le premier meuble sur son passage elle semblait prise de peur, un frisson l'envahit. Paul se releva immédiatement du fauteuil. La bouche entre-ouverte, il ne savait que pensait. Bien sûr, il était heureux, mais de manière étrange, ce n'était pas une profusion de joie. Non, c'était très différent, comme une chaleur qui grossissait à l'intérieur de lui. Un mal qui s'emparait de son corps, une fleur fanée, qui renaît aux premières lueurs du soleil. Il s'approcha de Lena, la fixant. Elle était dos à lui. Il posa sa main sur son épaule. Il ne savait pas quoi lui répondre, pas quoi dire. Il n'était pas habitué à cela, pas habitué à exprimer ses ressentit. Il préférait écrire, c'était beaucoup plus facile et même c'était plus structuré. Il essaya de se concentrer le mieux qu'il pût alors. Lena ... Je te comprends. »Il marqua une pause. La jeune femme semblait toujours dans le même état d'esprit. Délicatement, il glissa son bras le long du corps de la jeune femme. Et son autre main serpenta sous son bras pour ainsi étreindre délicatement la jeune femme. Elle était comme emprisonné en ses bras. Quel moment délicieux pour le jeune Lyde qui regardait le cou de la jeune demoiselle. D'un ton incertain, il reprit alors. Je comprends ce que tu m'as dis, je veux t'aider, à nous deux on y arrivera ... Je m'en fiche de souffrir pour toi. »Ce que cela pouvait sembler niais. On aurait dit des paroles d'un mauvais film. Il racla discretement sa gorge et ouvrit à nouveau les lèvres. Lena, je te jure, je t'en supplis laisse moi ma chance si tu m'aime. »Il desserra ses bras de la jeune femme, et se posta en face d'elle. Il la regardait se débattre de ses démons. Son regard était plein de compassion, plein de frustration. Il voulait être à elle, et elle à lui. Il voulait lié son âme à elle. Il se damnerait dans ses bras, il ferait pacte avec les démons pour pouvoir à nouveau goûter ses lèvres. Lena Wates Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 10/10/2010 ▌MESSAGES 4276 ▌AGE DU PERSO 23 ▌ADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens ▌CÉLÉBRITÉ Emily Browning ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Dim 27 Fév - 2346 Le tremblement était incessant. Ses mains tremblaient si fort qu’elle se sentait incapable de tenir cette cigarette qui demeurait dans ses mains allant rapidement et trop souvent à la rencontre de ses lèvres. Son cœur ralentissait sans cesse, devenant quasiment imperceptible, comme s’il allait la lâcher là tout de suite. La pièce autour d’elle était double sans cesse ce qui la poussait à cligner trop souvent et trop rapidement des yeux comme si, à chaque fois qu’elle les ouvrait de nouveau, elle pouvait se replonger dans l’autre dimension. Dans cette dimension d’il y a quelques minutes. Replonger avec lui dans un paradis lointain, très lointain. La jeune Wates avait tellement peur et tellement mal qu’elle ne se préoccupait plus de rien. Marcher de long en large. Perdre le lien avec la réalité par la vue troublée et par le ralentissement de son cœur. La peau couverte de frisson de peur qui nouait son estomac. Incapable de se contenir. Incapable de croiser son regard. Les mots venaient de sortir, si sincères de ses lèvres. Elle venait de le supplier de ne pas faire cela, elle en était totalement incapable. Elle ne voulait pas le perdre. Elle ne pouvait pas le perdre. Pas comme ça. Pas à cause d’elle. La demoiselle savait parfaitement ce qu’elle était, elle savait parfaitement qu’elle allait devenir comme son père et qu’elle risquait de faire du mal à Paul. Elle savait parfaitement qu’elle allait devenir aussi folle que lui et elle ne voulait pas qu’il en soit le témoin. Elle refusait qu’il assiste à cette déchéance dont elle serait la victime. Impensable. Tout ce qui s’était effondré quelques instants plus tôt, ces barrières, ces murs qu’elle maintenait, devaient réapparaître le plus rapidement possible, elle venait de lui dire cela également. Lena se connaissait, elle savait qu’elle agissait pour le bien de son ami même si sur l’instant ça faisait mal. C’était tellement mieux. Pourtant, elle venait d’avouer quelque chose. Quelque chose qui le pousserait à ne pas fuir. Comme elle désirait ravaler ses mots alors que c’était totalement impossible, elle ne pouvait pas faire comme si elle n’avait pas dit cela. Elle ne pouvait pas maintenant sortir que ce n’était pas vrai. Elle l’aimait, réellement, sincèrement et les mots lui avaient échappés comme pour apaiser la douleur qu’elle lui infligeait alors qu’en vérité, elle se retrouvait bloquée et sans aucune issue possible. Elle venait de se condamner, seule. Se rendant compte de cela, se haïssant d’agir ainsi, d’avoir dit cela, la rebelle renversa le premier meuble qui se trouvait devant elle. Le meuble heurta le sol dans un bruit fracassant alors qu’elle n’y prêtait pas attention marchant de plus en plus vite, de long en large. La demoiselle se sentait faible et minable. Elle ne devenait qu’un pion, un horrible pion soumis au destin. C’était impossible, ça ne pouvait pas lui arriver, ça ne pouvait pas. La peur collait à sa peau, lui tordant le ventre. Elle avait été sincère en lui disant cela, elle avait été affreusement et horriblement sincère. Comme pour apaiser les souffrances à venir, elle avait préféré lui avouer. Lena aurait mieux fait de garder cela enfoui, de se taire et de le laisser souffrir. Il aurait souffert quelques temps, sur le moment alors que maintenant il risquait de souffrir pour toujours et tout était de sa faute, absolument tout. Elle était idiote, idiote et minable. La demoiselle ne savait absolument plus comment s’en sortir. Prise au piège. Un animal en cage. Elle continuait de marcher de long en large, tirant incessamment sur sa cigarette comme si la solution allait lui sauter au visage, comme si tout allait apparaître et qu’elle allait trouver le miracle. Elle espérait tellement alors qu’elle savait qu’elle était condamnée. Ses mots ne pouvaient pas être ravalés, il les avait entendus, il les avait compris et il en tiendrait surement compte, trop compte. Sa tête lui tournait affreusement, son cœur ralentissait sensiblement alors qu’elle avait l’impression de s’effondrer dans un trou noir sans issu, sans moyen de survivre. La peur la prenait. Elle avait peur, affreusement peur. La demoiselle tentait d’enfouir ses démons, se débattant avec eux dans cette lutte acharnée où elle devenait si faible. Les mots étaient passés entre ses lèvres. Même si je t’aime ». Quelle idiote ! Quelle idiote ! Quelle idiote ! Elle n’aurait jamais dût dire ça, elle aurait simplement dût le rejeter, l’envoyer au loin avec des paroles dures et froides, des paroles qu’elle savait utiliser et manier. Là , elle n’était plus dans son monde et elle ne savait absolument plus comment agir. C’était un peu comme redevenir un nouveau-né qui ne connait rien du monde et qui ne peut rien faire hormis subir jusqu’à comprendre et pouvoir agir. La sensation était horrible pour la demoiselle qui avait tellement l’habitude d’être sans cesse au dessus de tout, plus forte sans cesse. Ce visage de marbre, ce cœur de glace. C’était elle et elle en était si loin. Le contrôle de la situation lui filait entre les doigts et elle ne savait plus comment agir, comment vivre, comment survivre. Le meuble au sol, elle avait continué un instant ses allées et venues incessants avant de s’immobiliser. Elle devait avant tout se calmer et réfléchir lentement. Il y avait toujours une solution, une solution à chaque situation, à chaque problème. Elle allait trouver. Elle allait s’en sortir. Elle allait réussir. Seule. Elle sentit la présence de Paul derrière elle, elle le sentait près d’elle. Il n’avait encore rien fait et pourtant elle était sûre qu’il était là , absolument certain. C’était affreux de constater qu’elle pouvait savoir cela si facilement, trop facilement comme si elle était connectée à lui d’une certaine façon. La jeune Wates refusait de se lancer dans une histoire, dans l’amour et toute cette folie furieuse, cette dépendance. Non, ce n’était pas elle ça et il allait devoir l’apprendre. Elle refusait de lui faire du mal ce qui la laissait aussi faible, aussi minable. Incapable de savoir comment agir et comment s’en sortir, incapable de trouver quoi dire ou quoi faire. C’était la première fois qu’elle était dans une impasse. Elle sentait les yeux de son ami sur elle et elle s’efforçait de contrôler ses tremblements, elle s’efforçait de savoir comment tenir et comment réussir. Il y avait une solution, c’était obligatoire. Sa main sur son épaule. Elle désirait se retourner et se blottir dans ses bras. Incapable de trouver une solution, elle se sentait défaillir. Elle ne devait pas pourtant, elle ne devait pas même si elle le voulait, même si c’était son désir le plus cher. La demoiselle ferma les yeux relevant lentement la tête comme pour retrouver la force. Il la comprenait. Un sourire ironique apparu sur son visage alors qu’elle demeurait muette. Son bras se glissant le long de son corps, son autre main sous son bras. Prisonnière de ses bras. Elle aurait dût réagir et s’éloigner aussitôt, c’était mieux. C’était préférable et pourtant elle demeurait immobile. Les yeux fermés, sa respiration se calmait lentement autant qu’elle se calmait et que son cœur se remettait à s’accélérer. Elle se sentait mieux, terriblement mieux. Il comprenait ce qu’elle avait dit bien alors pourquoi la gardait-il prisonnière ? Il voulait l’aider, à eux deux ils y arriveraient. Il s’en fichait de souffrir pour elle. Malgré elle, un sourire se dessina sur ses lèvres. Rassurée ? Elle l’était alors qu’elle n’aurait pas dût l’être. La réalité la rattrapa lorsqu’il se racla la gorge. Elle devait réagir, rapidement. Ses yeux s’ouvrir alors qu’il la suppliait de lui laisser sa chance si elle l’aimait, c’était dégelasse de marcher par le chantage ainsi. Soudain, elle était seule. Il était en face d’elle, mais elle demeurait seule sans soutient, comme s’il l’avait abandonné. Un pas en arrière. Lentement. Doucement. Elle s’éloignait. Un autre pas en arrière. Lena ne le quittait pas des yeux alors qu’elle murmurait suis désolée….Un autre pas en arrière et elle s’immobilisa comme jugeant qu’il y avait assez de distance entre eux. Être désolée n’était rien, mais c’était les seuls mots qu’elle avait réussi à prononcer, les seuls mots qui ne risquaient pas de la faire basculer. Rien n’était comme elle le désirait, rien n’était comme elle espérait. Elle se sentait tomber à chaque seconde, elle avait l’impression qu’elle allait s’écrouler sur le sol si rapidement. Tout était en train de voler en éclat autour d’elle, elle était en train de le perdre et elle s’éloignait pourtant. Lena ne savait plus comment faire, comment agir. Sa tête lui tournait, elle tremblait, elle avait si mal, si peur. Fermant les yeux, elle baissa la tête lentement alors que la cigarette glissait sur le sol. Lena réagit aussitôt et elle l’écrasa dans un mouvement rempli de haine, une haine contre elle-même. Paniquée, son regard se promena dans la pièce à la recherche d’un objet tranchant. Elle devait se faire du mal, elle devait faire quelque chose. Son regard se posa à nouveau sur Paul et son cœur se fendit en mille. Elle lui avait fait du mal, elle le lisait dans son regard. La jeune Wates ne désirait pas lui faire du mal, elle ne voulait pas le blesser. Elle n’était pas comme son père, pas encore. Un cœur battait dans sa poitrine et elle désirait qu’il soit heureux. La rebelle passa sa langue sur ses lèvres sèches alors qu’elle ouvrait la bouche une nouvelle fois. Tu peux comprendre mes mots, mais tu ne peux pas en saisir le sens réel Paul. Un regard désolé en sa direction. Je refuse de te condamner à cela, ne me le demande pas, je t’en prie. Peut-être qu’on y arriverait tous les deux, peut-être, mais tu risquerais d’en souffrir. Tu t’en fiche, pas moi, je refuse de prendre le risque de t’obliger à souffrir ainsi à cause de moi, à cause de ce que je suis alors que j’ai le pouvoir de t’empêcher de vivre cela. Un soupir entre ses lèvres alors qu’elle continuait. Je t’aime Paul, mais ne me fait pas ce genre de chantage s’il te plait. Ce n’est pas une question de laisser une chance ou non. Ce n’est pas cela. Je suis réellement désolée, mais je ne te condamnerais pas ainsi, ce n’est pas en mon pouvoir, je n’en ai guère envie d’ailleurs. Horreur. Elle venait à nouveau de dire qu’elle l’aimait. Elle venait à nouveau de prononcer les mots qu’elle ne devait absolument plus prononcer. Elle avait beau avoir été froide et distante dans tous le reste de ses paroles, ces sept petites lettres avaient été dites si tendrement qu’elle prenait le pouvoir sur tout le reste. C’était horrible de se rendre compte de cela, cette vérité atroce. Elle l’aimait, elle était dépendante de lui vu qu’elle désirait absolument qu’il reste et qu’au-delà de tout elle désirait son bonheur sans jamais le faire souffrir. La demoiselle se remit aussitôt à marcher de long en large à nouveau en proie à cette horrible torture. Elle ne le regardait plus. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine et pourtant il était si inexistant qu’elle avait l’impression de ne pas le sentir. Sa respiration était difficile à trouver. Les frissons sur sa peau et son ventre noué témoignaient de la peur qui la rongeait inlassablement. Sa vue se troublait si bien qu’elle ne cessait de porter ses mains à ses yeux comme dans l’espoir que le brouillard allait ainsi disparaître. Son regard tomba alors sur le couteau qu’elle possédait entre les mains tout à l’heure. Rapidement, brusquement, elle s’en saisit et revient se planter devant Paul. Elle devait absolument faire peur d’autant plus en ayant cette arme tranchante entre les mains. Elle leva le regard vers lui alors qu’un éclair de folie passait dans ses yeux. Le visage de Paul était si flou devant ses yeux qu’elle ne saisissait pas s’il la prenait, ou non, pour une dingue. La peur devait le ronger. Pas autant que la peur rongeait la demoiselle qui était totalement perdue. Elle lança un regard implorant vers lui alors qu’elle lui tendait le couteau, tenant celui-ci par la lame, lui tendant de telle façon à ce qu’il puisse se saisir du manche. La rebelle insista sans rien dire, un long moment jusqu’à ce qu’il se saisisse du couteau. Elle recula légèrement, un simple petit pas en arrière pour pouvoir bien le regarder. Surement, la rebelle remonta les manches de sa veste dévoilant ses bras. Un mutilé d’il y a peu, un qu’il venait de soigner quelques instants plus tôt alors que l’autre demeurait marqué mais sain. Elle releva les yeux sur lui, implorante avant de mal !Ce n’était pas une demande ou une requête, c’était un véritable ordre. Son cœur s’était remis à battre la chamade et elle le sentait réellement dans sa poitrine, douloureux. La jeune brune n’arrivait plus à penser, elle ne savait pas comment agir, elle ne savait pas comment le renvoyer sans lui faire de mal. Elle ne savait pas comment faire d’autant plus qu’elle l’aimait. Le seul moyen de s’en sortir était de plonger dans ce qu’elle connaissait. Elle refusait de prendre de la drogue devant lui, elle refusait d’en prendre le temps qu’il était là . La demoiselle ne pouvait pas plonger dans cette dimension. Elle ne pouvait pas l’embrasser non plus, plus maintenant. Le seul moyen était donc de souffrir et de sentir cette souffrance au-delà que dans sa tête où ses pensées tambourinaient. Elle était folle, mais pourtant totalement ancrée dans la réalité. Incapable de savoir comment agir devant cette situation qui lui était si inconnue, la demoiselle décidait alors de plonger dans ce qu’elle connaissait. Lena ne quittait pas son prince charmant » des yeux alors qu’elle lui tendait ses bras. Elle attendait le coup fatal. Elle attendait de sentir la douleur sur sa peau. Elle attendait de pouvoir s’en sortir. Tremblante, peuplée de peur, le cœur battant à tout rompre, la vue floue, elle se sentait défaillir. Elle ne le quittait pas des yeux, suppliante, dans l’attente de la douleur déchirante. Dans l’attente du connu. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Mar 15 Mar - 1324 Elle murmura quelques mots. Une excuse. Pourquoi s'excusait elle et de quoi ? Elle fit un autre pas en arrière, la distance entre eux deux semblait immense. Paul voulait avancer, il la voulait pour lui. C'était peut être arrogant et totalement stupide. Mais quoique inconscient qu'il fût, il ne voulait pas abandonner. Il se battrait pour elle. Il s'apprêtait à avancer, mais le regard de Lena semblait distant. Qu'il fasse cent pas vers elle où qu'il reste immobile, la distance restera la même. Le regarde du jeune homme s'assombrit. Qu'avait-il fait pour mériter cela ? La jeune femme dont il était fou amoureux, celle qui le rendait quasiment aliéné, voulait de lui, elle l'aimait. De vrais sentiments, du moins qui semblait être plus vrai que nature. Et pourtant, une impossibilité d'être ensemble. Elle passa sa langue sur ses lèvres. Elle s'apprêtait à parler. Paul était pendu à ses lèvres, quel que soit ses mots, il voulait l'entendre. Il n'entendait plus rien, faisant abstraction de tout. Elle. Elle était la seule et unique chose importante à cet instant. Ses paroles était un nectar dont il se délectait avec joie, seulement comme Tantale, il allait être puni à entendre les flots sans jamais pouvoir y goûter. L'objet de tout ses désirs se renfermer sur lui-même. Elle ne voulait pas le condamner. Mais condamne moi ! Se dit-il intérieurement. Il n'attendait que cela. Il ne désirait que cela. Il n'y a d'amour sans douleur. Elle ne voulait pas de chantage de sa part. De chantage ? Quel chantage ? Ca n'était pas ça qu'il voulait. Il l'implorait de lui laisser une chance, c'était un geste de désespoir. Etant si prêt du but, Paul ne voulait plus renoncer. Il la voulait, il l'aurait. Si seulement les choses était aussi simple ... Elle semblait tourmentée, elle marchait dans cette pièce qui devenait de plus en plus petite pour ces deux jeunes gens. Il aurait voulu crier, lui crachait ses sentiments. Lui montrait à quelle point elle comptait, qu'il prendra soin d'elle, qu'il serait pas plus bruyant qu'une ombre, qu'il ne serait là que quand elle le voudrait, qu'il deviendrait l'ombre de son ombre. Elle arpentait la pièce, se frottant les yeux régulièrement, Paul n'avait pas bouger d'un iota. Il ne comprenait plus rien à cette action. Si elle l'aimait, qu'elle vienne, qu'elle saute dans ses bras. Qu'ils se trouvent une fois pour toute. D'un coup, elle ramassa ce satané couteau jeté alors par le jeune Lyde. Qu'allait-elle faire avec cette lame aiguisée. Elle se planta devant lui, prenant conscience du danger, Paul pris peur. Ses yeux grossirent, ses pupilles se rétractèrent. Son pouls s'accélérait. Elle regardait Paul avec insistance, tenant l'arme par la lame. Elle semblait vouloir que Paul la prenne. Sans agir, le jeune homme la regardait dans les yeux. Il avait adopté un air dur, il ne voulait pas qu'elle le fasse, il ne voulait pas le faire. Puis sa voix retentit Fais-moi mal ! » Lena lui donnait un ordre. Un ordre qu'il ne pouvait accomplir. Il ne pouvait pas lui faire de mal physiquement. Il n'aurait jamais pu. Elle attendait qu'une douleur lui pénètre l'épiderme, de sentir le sang chaud couler sur sa peau, un liquide pourpre descendre à toute vitesse sur elle. Mais Paul n'en fit rien. Sans mot, il prit le couteau. Il tenait le manche fermement et Lena la lame. Il attendait qu'elle relâcha cette dernière. Il ne voulait pas causer de tords à sa bien aimée. Plusieurs minutes s'écoulèrent dans le silence. La jeune femme lâcha son arme. Paul tenait désormais le couteau de cuisine. Son bras vient de le long de son corps, et sa voix retentit dans la pièce. Lena, je ne te ferais pas de mal »Il tenait fermement la lame. Il voulait se rapprocher de sa convoitée, il voulait lui ressembler. Et sans un mot, il porta la lame dans son autre main. D'un coups sec, il sectionna sa paume. La douleur envahi son bras, paralysant tout son avant-bras gauche. Des picotements se firent ressentir. Son bras eu un tremblement. Pourquoi ce geste ? C'était stupide, et douloureux ! Le liquide se répandait dans sa paume qu'il referma pour éviter que trop de goutes ne tombe au sol. Il regardait Lena, ne savait pas quoi dire, ne savait pas quoi faire. Il attendait sa réaction. Paul était déboussolé, il ne se comprenait plus lui même, seul des mots sortir de sa bouche. Tu vois, je suis capable de souffrir pour toi ... »Et il baissa le regard. Lena Wates Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 10/10/2010 ▌MESSAGES 4276 ▌AGE DU PERSO 23 ▌ADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens ▌CÉLÉBRITÉ Emily Browning ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Mer 16 Mar - 1722 L’amour… Une illusion, un mensonge et pourtant une réalité étonnante qui entraîne des sensations et des sentiments uniques nous faisant chavirer à chaque instant. L’amour… Un mot qui tourne en boucle dans la tête de centaines de personnes qui ne rêve que de ça et qui passe leur vie à courir après cette futile vérité. L’amour… Le seul sentiment capable de nous détruire, le seul qui nous pousse lentement vers le gouffre et pourtant on ne cesse jamais de le vouloir encore et encore même après les peines et les douleurs. Un besoin de sentir quelqu’un à côté de soi, de se dire que l’on n’est pas seule et qu’on ne risque pas de tomber car on a de l’importance pour une personne au moins. Une envie de se sentir en vie un court instant. Un violent désir d’exister à travers les yeux de quelqu’un d’autre. Lena avait toujours fuit cela, toujours. Exister à travers quelqu’un d’autre, pour quelqu’un d’autre revenait à donner à cette personne le loisir de nous faire du mal, intensément. Cela laissait la chance à l’autre de nous détruire ou bien de nous rendre totalement heureux. Cependant, la jeune demoiselle n’avait jamais réellement connu le bonheur, elle n’avait jamais sût ce que c’était d’être heureuse dans son monde, dans sa vie ça n’existait pas. Elle devait simplement survivre, survivre et rien de plus. Lena ne cherchait même plus à vivre comme si la vie s’était déjà effacée de son chemin. La jeune brune refusait de laisser à quelqu’un l’occasion de la détruire même si elle prenait alors le risque de ne jamais connaître le soit disant bonheur qu’elle aurait pût connaître. Un visage de marbre et un cœur de glace si loin de ce qu’elle était actuellement en osant avoir dit qu’elle l’aimait. Comme si c’était quelque chose à dire, comme si c’était quelque chose à faire. Aucun contrôle sur la situation qui se jouait d’elle et la poussait à ne pas savoir comment agir si bien qu’elle avait entrepris des allées et venues incessants jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle devait avant tout se calmer. Se rassurant comme elle le pouvait, elle s’éloigna de lui lentement, surement en prononçant qu’elle était désolée. Désolée de tellement de choses, choses qu’elle désirait mais qu’elle ne pouvait ni offrir ni accepter. Choses qu’elle repousserait sans cesse. Elle s’éloignait alors qu’elle voulait simplement revenir se blottir dans ses bras, avoir le droit d’être faible et pouvoir compter sur lui. Elle aurait pût agir ainsi aussitôt et pourtant ce ne fut guère le cas. Elle refusait d’agir encore comme cette fille qui était si loin de ce qu’elle était, de l’image qu’elle donnait d’elle aux autres. La demoiselle refusait d’être qui elle était réellement, trop habituée à jouer un rôle qui maintenant lui collait à la peau si bien qu’elle refusait de le laissait de côtés. Elle reprit alors la parole comme pour tenter, une nouvelle fois d’expliquer les choses à Paul. C’était peine perdu, elle le savait. Elle aurait beau dire ce qu’elle voulait, il ne partirait pas. Elle l’avait compris en croisant son regard. Elle l’avait compris et pourtant s’acharnait à tenter de rendre possible l’impossible qui, à ses yeux, n’était qu’un semblait d’impossibilité qu’elle arriverait à faire céder. Des mots prononcés, un discours plus ou moins cohérent tellement ses pensées s’agitaient et en devenait inaccessibles, incompréhensibles. Un discours où elle venait à nouveau de commettre l’erreur d’être faible et d’avouer ses sentiments. Elle acceptait les paroles de son interlocuteur, mais elle ne pouvait pas les mettre en pratique. Incapable de le condamner, incapable de le pousser à souffrir à cause d’elle. Incapable de devenir un monstre. Elle en venait à le supplier de ne pas l’obliger à le faire. En marche de nouveau, comme prise au piège, pour tentait de se contrôler, son cœur n’existant plus alors qu’il était si douloureux dans sa poitrine. Sa respiration devenait inexistante, insaisissable et sa vue se troublait sans cesse alors que la peur s’emparait d’elle, de sa peau, de sa tête et même de son cœur. Son regard balaya la pièce à la recherche d’un quelconque secours. Le couteau. Elle s’en saisit rapidement avant de se planter devant lui. Un regard implorant alors qu’elle tenait fermement la lame dans sa main, assez fort pour qu’elle la sente mais pas suffisamment pour connaître la réelle douleur ou pour s’ouvrir. Insister jusqu’à ce qu’il prenne ce foutu couteau tremblant entre les doigts de la jeune brune. La demoiselle Wates finit par se reculer, remontant ses manches avant de lancer trois mots. Un ordre. C’était pour elle le seul moyen de s’en sortir replonger dans ce qu’elle connaissait véritablement. Ne le quittant pas du regard, implorante, elle attendait la douleur dans son bras alors qu’elle tremblait et que son cœur lui faisait suffisamment mal pour la plier en deux sans compter sa vue qui ne cessait de se troubler. Elle attendait de replonger dans le connu et de s’en sortir. Il prit alors le couteau alors qu’elle fermait lentement les yeux dans l’attente de la douleur sur sa peau, la lame sur son épiderme avant de sentir le sang s’écouler lentement le long de son bras. C’était un mal pour un bien, elle avait l’impression d’exister à travers sa lame et d’avoir un réel pouvoir, un réel contrôle de tout. Lena aurait très bien pût s’ouvrir toute seule devant les yeux de son interlocuteur mais elle voulait se punir pour ce qu’elle lui faisait subir. Elle voulait se punir pour ce qu’elle était avec lui et pour son comportement avec lui. La brune lui offrait donc la chance inestimable de se venger sur elle, sur sa peau. Elle désirait cette douleur et elle désirait qu’il la lui inflige simplement parce qu’elle savait qu’elle la méritait amplement aujourd’hui, maintenant, sur le champ. Elle voulait sentir toute la haine de Paul, toute sa détresser. La demoiselle ne voulait pas lui faire de mal, elle désirait simplement qu’il lui en fasse, qu’il s’occupe de sa peau et qu’il se venge. Qu’il la fasse souffrir comme pas possible au point qu’elle hurle de douleur. C’était son désir, son envie, sa vérité et son monde. Elle voulait qu’il ose commettre cet acte, elle en avait étrangement besoin. Un intense besoin de sentir cet amour, ce mal, cette détresse, cette colère, cette vengeance sur sa peau. Il tenait le manche, elle tenait la lame, eux deux réunis un instant. Le silence installé. Il ne pouvait pas agir si elle tenait la lame et pourtant elle laissait le temps s’écoulait ainsi, immobile et lente. La jeune brune relâcha lentement la lame, reculant légèrement pour offrir pleinement son bras à son bien-aimé. Le coup ne vint pas, rien ne vint, pas même l’effleurement de la lame contre elle. Rien ne venait, rien ne venait et elle commençait à paniquer devant cette absence qui la poussa alors à ouvrir les yeux. Il avait le bras le long de son propre corps, ne semblant pas du tout près à l’attaquer ou à faire quoi que ça soit, surtout pas à accomplir l’ordre qu’elle lui avait demandé. La voix retentit alors dans la pièce résonnant à ses oreilles, dans sa tête plusieurs fois comme un disque incessant sur repeat. La jeune brune ne pouvait pas accepter ce qu’il venait de dire. Il ne lui ferait pas de mal. Elle s’était alors mise à secouer la tête négativement et rapidement comme pour dire qu’il ne pouvait pas agir ainsi. Elle méritait le mal, elle méritait la douleur et il devait lui infliger. Il n’allait pas le droit de refuser. Elle s’arrêta soudainement lorsqu’elle le vit porter la lame sur sa propre main. Sa tête lui disait d’agir rapidement et pourtant elle demeurait immobile, incapable de se décider à faire quoique ça soit. Incapable de mettre ses muscles en marche et de se diriger vers lui pour l’empêcher de commettre cette erreur. La jeune brune le fixait alors que son cœur s’était arrêté de battre, du moins semblait-il et qu’elle ne respirait plus comme dans l’attente de l’horreur la peur la ravageant toute entière. Il sectionna sa peau d’un coup si sec que la brune en sursauta instantanément. Elle remarqua la vague de douleur à la suite de ce geste avant qu’il ne pose son regard sur elle. Elle, les deux mains sur la bouche pour retenir le hurlement qui avait voulu s’échapper de ses lèvres dès qu’elle avait compris ce qu’il allait faire. Elle, le cœur battant à tout rompre maintenant que l’horreur était commise. Elle, la respiration incessible nouée par la peur. Elle, immobile et tremblante devant ce qu’il venait de faire. Devant ce qu’elle venait de l’obliger à faire. Ses yeux se remplirent de larmes alors qu’il lança qu’il était capable de souffrir pour elle. Son regard se baissa alors qu’elle cherchait à le capturer. Il avait été idiot, tellement idiot d’agir ainsi si bien que maintenant que le choc était passé, elle ressentait la colère enflait en elle. Une colère contre elle-même, une colère contre ce qu’il venait de faire, par sa peau. Une colère qu’elle avait intensément besoin d’exprimer. Une colère faisant trembler le moindre de ses membres. Un pas en avant, elle sentait qu’elle était dangereuse en cet instant même, elle était certaine de le paraître également alors qu’elle s’arrêta à quelques centimètres de lui. Une main se glissant vers la main tenant le couteau, elle se saisit de l’arme dans sa main alors que son autre main se glissa sous le menton de son ami lui soulevant alors le visage pour qu’il la regarde dans les yeux. Elle prit alors, soudainement, la es stupide. Ton acte est stupide. Putain, pourquoi as-tu fait ça ? Tu n’as rien dans la tête ou quoi ?Un venin jeté au moindre mot prononcé qu'elle ne pensait pas cependant, une colère qui faisait trembler sa voix la rendant encore plus dangereuse sur le coup, capable de faire encore plus peur. Une colère qui pourtant ne reflétait que l’inquiétude de la jeune demoiselle. Une inquiétude intense pour celui qu’elle aimait. Il devait le sentir dans son regard et dans sa voix tremblante. Elle était en colère simplement à cause de ce qu’elle ressentait maintenant qu’il avait osé commettre cet acte. Elle était en colère parce qu’elle avait peur pour lui, tellement peur. La jeune brune se recula instantanément alors qu’elle déposait le couteau sur un meuble resté debout et ayant échappé à sa colère. Elle se dirigea rapidement dans la salle de bain sans un mot, sans même le prévenir certaine qu’il ne prendrait pas le risque de la suivre après le regard qu’elle lui avait lancé. Dans la salle de bain, elle était tellement tremblante et en ébullition qu’elle ignorait ce qu’elle faisait. Tout se confondait, tout se troublait autour d’elle. Se rattrapant au lavabo, une tonne de produits tombèrent au sol dans un bruit affreux. Elle porta ses mains à ses oreilles retenant son cri fermement en gardant les lèvres serrées. Elle se mit alors à farfouiller dans l’armoire à pharmacie, balançant tous les objets la gênant à terre sans même y faire attention. Elle s’en fichait, elle voulait simplement aller s’occuper de lui, simplement. Les larmes roulaient sur ses joues à une vitesse folle et pourtant elle s’en fichait. Peu lui importait d’être faible à cet instant, elle désirait simplement aller réparer ses erreurs et prendre soin de lui, faire cesser cette vague de souffrance. Un soupir de soulagement lorsqu’elle se saisit des bandages, des compresses et d’un désinfectant. Elle n’était pas douée pour cela comme en témoignait ses propres blessures qui ne cessaient de s’infecter. De retour dans le salon, elle remarqua qu’il n’avait pas bougé de place. Lentement, elle vint vers lui et se saisit de sa main blessée. Elle l’ouvrit avant de sursauter à nouveau devant le sang de la blessure. Elle attrapa une compresse et entreprit de lentement enlever le sang autour de la plaie. Puis, elle appuya lentement sur celle-ci afin de cesser l’écoulement. Levant enfin les yeux vers lui, elle croisa son regard et ça en fut trop pour elle. Il était déjà en train de devenir fou à cause d’elle, à cause d’elle. Elle s’éloignant instantanément ne s’occupant plus de la blessure ne prêtant même pas attention à l’étonnement de son ami. Le couteau à nouveau en main, elle tremblait de tous ses membres alors qu’elle revenait violemment et rapidement vers lui. Elle le poussa beaucoup trop fort contre le mur derrière lui, la colère la rendait tellement violente, tellement forte. Elle déposa une de ses mains à côté de la tête de son interlocuteur pour l’empêcher de s’enfuir alors qu’elle se retrouvait dans ce corps à corps, nouveau. Elle aurait pût l’embrasser, mais ce n’est pas ce qu’elle fit. En quelques secondes, le couteau se retrouva sur la gorge de Paul alors que les yeux de la jeune brune lançaient des éclairs. Il devait sentir sa colère, ses tremblements et cette douleur qu’elle ressentait. Il devait sentir son cœur battant la chamade et sa respiration qu’elle n’arrivait pas à saisir. Pourtant, elle prenait le pouvoir faisant de lui une victime. Yeux dans les yeux, le regard noir, la jeune brune prit alors la serais capable de te faire du mal. Un intense mal, je suis capable de te trancher la gorge. Cela serait surement préférable pour toi car le côté physique du mal que je peux infliger ne serait rien à côté de ce que je te ferais psychologiquement si tu demeurais à mes côtés, à m’aimer et à me vouloir. Rien du tout. Elle appuya la lame sur sa gorge encore plus faisant perler une légère goutte de sang à laquelle elle ne fit même pas attention. Tu ne sais pas qui je suis, ce que je suis ou ce dont je suis capable et tu te jettes comme ça en croyant que tout va se passer comme dans un conte de fée. Tu crois que le monde est aussi simple ? Tu ignores tout alors ne fait pas comme si tu étais en mesure d’affronter ce que tu ne connais pas. Elle s’approcha de son oreille faisant attention à ne pas appuyer plus, on sentait qu’elle ne désirait pas tant que cela lui faire du mal. Je ne te tuerais pas, je ne veux pas, je ne peux pas t’infliger cet enfer insupportable, je ne ferais pas de toi ce que je suis. Pour ta propre sécurité, pour ton bonheur, je suis amplement capable de déménager totalement pour que tu cesses de me désirer, de m’aimer. Je t’aime tellement Paul que je suis prête à tout pour t’empêcher d’être avec moi et de connaître cet enfer. Tu deviens déjà fou sans même être réellement avec moi. Tu es déjà fou au point d’oser commettre cet acte sur ta peau. Je refuse que tu le deviennes encore plus à cause de moi. Je t’en supplie, je ne veux pas t’entraîner dans cet enfer. Se reculant, elle reprit alors sur un ton mauvais et colérique. Je pourrais te tuer sur le champ tu sais, ça résoudrait absolument tout plus brune appuya à nouveau le couteau sur la gorge avec un sourire mauvais. Un sourire qui n’appartenait jamais à son visage. Et pourtant, tout était différent en cet instant. Son regard ne quittait pas le visage de Paul, elle ressentait sa douleur simplement en étant près de lui. Il avait peur, elle le sentait à travers la respiration qu’il avait ou les battements intenses de son cœur. Le regard de la brune descendit sur les lèvres de son interlocuteur puis sur sa gorge où le couteau était appuyé. Un flash. Une douleur. Elle porta sa main de libre à sa gorge comme si elle était en train de subir cette même douleur. Soudainement, la jeune brune retira le couteau de la gorge de Paul, couteau qui tomba aussitôt sur le sol en un tintement alors qu’elle était horrifiée face à son propre comportement. Horrifiée par sa propre manière d’agir. Horrifiée d’avoir été incapable de contrôler, n’étant pas elle pendant un trop long moment. Elle était devenue comme son père, exactement comme lui. Elle devenait un monstre. S’éloignant rapidement en ne le quittant pas des yeux et en marchant en arrière, la demoiselle tremblait affreusement alors qu’elle s’ mon dieu… Rentre chez toi Paul… Eloigne-toi de moi, rapidement, pars et ne reviens pas… Je suis beaucoup trop dangereuse… Oh mon dieu, oh mon dieu je suis un monstre, je deviens comme lui…Reculant sans cesse, elle sentit le canapé derrière elle et elle s’empressa de s’effondrer dessus. Le canapé où quelques instants auparavant ils s’embrassaient encore, heureux et dans leur monde jusqu’à ce qu’il pose cette question sur ces sentiments. Une question qui avait entrainé cette situation démesurable. C’étai la première fois qu’elle agissait ainsi avec une telle colère et un tel pouvoir, c’était la première fois qu’elle était violente sur quelqu’un d’autre qu’elle-même. Les larmes affluaient dans ses yeux, sur ses joues alors qu’elle portait une main à ses lèvres horrifiée d’elle-même. Elle resta un moment immobile dans cette position avant de lentement se laisser tomber du canapé glissant sur le sol. Ramenant ses genoux contre sa poitrine, la demoiselle les entoura de ses bras avant de se mettre à se balancer d’avant en arrière, les yeux fermés comme tentant de se calmer, de se rassurer face à ce qu’elle venait de faire. Elle venait de commettre un acte qui aurait pût être commis par son père. Elle devenait comme lui. Il devait s’éloigner d’elle. La jeune Wates ne le regardait plus et elle attendait simplement d’entendre la porte s’ouvrir et se fermer avant de pouvoir agir, faire quelque chose. Le temps qu’il était là , elle ne bougerait plus et ne lui ferait donc pas de mal. Son cœur battait à ses oreilles, l’horreur se répétait dans sa tête l’empêchant de respirer correctement, les frissons d’horreur comblait sa peau alors qu’elle se balançait d’avant en arrière sur le sol comme si cela pouvait l’aider alors qu’au contraire elle se torturait encore plus laissant son esprit s’enfoncer. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Dim 20 Mar - 1605 Goutte après goutte, le sang tombait dans un fracas insolent. Un cri étouffé vint rompre le silence qui pesait sur cette pièce refroidit par le courant d'air qui y passait. La jeune Wates le regardait intensément, Paul quant à lui regardait au sol. Honteux de son acte. Il venait de lui faire du mal, certes elle le lui avait demandé mais tout de même, il s'en voulait. Il entendait la respiration forte de Lena, elle ne semblait pas bien. Elle s'approcha d'un pas furibond. Un seul et unique pas vers lui. Il sentait sa colère, mais par peur il ne releva pas le visage. Par peur de regarder dans ses yeux sa douleur, par peur de ne rien y voir, de l'indifférence. Elle saisit alors l'arme qui avait fait couler son sang. La jeune femme avait l'arme encore rouge en main. Paul sentit alors la main froide de Lena se poser sous son menton, elle soulevait le visage du jeune homme pour leur face à face. Elle s'énerva, elle poussa la voix assez fort. La colère se ressentait dans sa voix, sur son visage. Alors c'était ça, Paul venait de tout briser ? L'amour de Lena semblait fort, elle semblait tenir à lui, mais l'acte qu'il avait commis avait-il tout renversé ? Elle était très énervé, à en faire peur ! Mais, la voix de Lena se faisait de plus en plus tremblante. Ces mots devenaient moins lourds de leurs toxique animosité. Paul qui lui faisait désormais face, n'eu pas la force de dire un mot. Il ne savait quoi dire de toute manière. Il aurait pu se justifier, mais comment se justifier soi-même lorsque l'on ne possède pas la réponse. La jeune brune recula, déposa le couteau sur un meuble et s'enfuit vers la salle de bain. Paul savait ce qu'elle allait faire. Du moins, il s'en doutait. Il avait l'envie de la rejoindre, lui dire que tout allait bien, que la blessure n'était que superficielle. Mais ses jambes refusaient d'obéir. Elles refusaient de se mouvoir pour rejoindre Lena. Paul restait planté là . Un bruit se fit entendre, des flacons semblaient avoir touché le sol après une courte chute. Elle l'avait aidé à tout ramasser toute à l'heure, il pouvait bien venir l'aider. Mais comme toute à l'heure, le jeune homme semblait figé dans sa position. Il regardait alors sa main, le sang avait cessé de couler abondamment. Toutefois, elle restait tachée de rouge. Le sol aussi accueillait une flaque de sang juste au dessous de Paul. Après quelques instant, le jeune homme ouvrit la main. Une nouvelle douleur se fit alors ressentir, les chairs s'ouvraient. A nouveau le mal rongea son avant-bras et une grimace de douleur apparu sur le visage de Lyde. Des bruits se faisait entendre depuis la salle de bain, un à un les produits tombaient bruyamment sur le sol. Le courant d'air lui brulait la plaie. Il avait plutôt mal et referma à nouveau sa main. Lena réapparut dans son dos, il entendait ses pas revenir vers lui. Sans dire un mot, elle prit sa main. A la découverte de la blessure, la jeune femme semblait quelques peu surprise par la vue du sang. Elle nettoya minutieusement le sang puis entreprit d'appuyer lentement sur l'ensemble de la paume de Paul pour arrêter le faible écoulement de sang qui subsistait alors. Une nouvelle grimace apparut et un soupir de douleur se fit entendre. Lena releva la tête et croisa le regard du jeune homme. Elle recula d'un pas. Acte soudain et inexpliqué. Paul ne comprenait pas, on aurait dit qu'il avait la peste, que Lena venait de voir en lui tout ses démons. Elle reprit alors possession du couteau. Un nouveau regard apparu sur son visage et elle poussa violemment le jeune homme. Ne s'y attendant pas, Paul eu la respiration bloquée quelques instants. Que ce passait-il ?La jeune femme dans un élan de rage l'avait bloquée, elle dominait Paul. Son regard était noir, elle était en colère. Sa respiration était aléatoire et semblait parfois coupée. Ils se regardaient yeux dans les yeux. Paul n'avait pas eu le temps de répondre, de riposter qu'une lame se fit sentir dans son prit la parole, elle pouvait le tuer, le faire souffrir. C'était vrai, elle possédait Paul tout entier et non pas par sa propre volonté à lui, mais elle possédait le jeune homme par la menace. Une goutte perla dans le cou du jeune homme et s'écoula jusque dans le creux de la chemise qu'il venait d'emprunter. Paul était tenté de crier à l'aide, de tenter le tout pour le tout et s'enfuir, mais Lena reprit. Il ne la connaissait pas. Très bien, certes il ne s'était pas rencontré il y a longtemps mais Roméo n'a t-il pas simplement croiser le regard de Juliette ? Elle continuait son flot de paroles, elle ne voulait pas lui faire de mal, elle semblait calmée maintenant. Lena était plus douce, elle voulait le protéger. Elle pouvait partir. Non. Si elle partait il ferait tout pour la retrouver. Il attendrait jour et nuit en face de chez elle. Il la suivrait jusqu'à se faire arrêter. Il veillerait sur elle. Il n'était pas fou, il était obsédé par cette fille, obnubilé par Lena. Et se reculant un peu, elle reprit son ton de colère et de folie, qui ne lui allait plus. Elle sentait la peur du jeune homme. Paul était terrifié par l'acte de Lena. Elle porta sa main à sa gorge comme par empathie. Et fut prise d'une secousse soudaine, comme une prise de conscience. La pression de la lame sur la gorge du jeune homme disparu. Paul aurait voulu dire quelques chose. A nouveau, le vrai visage de Lena apparut, à nouveau elle semblait perdue. A nouveau, elle lui somma de s'en aller, elle le lui demandait comme un service, de partir sans revenir. Elle reculait, elle reculait sans cesse, jusqu'à ce que ses jambes plissent sous le canapé. Lena était assise. Paul encore contre le mur se redressa, il passe sa main saine dans son cou et sentit un liquide dans sa main. Le sang perlait encore un peu. Rien de bien douloureux en revanche. Il s'approcha de Lena avec des pas hésitants. D'une part il voulait fuir et de l'autre il voulait absolument rester. Il savait que ça n'était pas Lena. Ca ne pouvait pas être elle qui l'avait ainsi pris en otage. Alors qu'il s'approchait, Lena glissa au sol, se recroquevillant sur elle-même. Elle se balançait devant en arrière. C'était une image terrifiante à voir, elle semblait si mal en point. Et tout ça attirait Paul. A croire qu'il était damné dès le début. Attiré par le malheur, la douleur, le mal-être. Paul vint aux côté de sa jeune prétendante. Il prit place sur le canapé derrière elle. Il la regardait se balançait, l'entendait pleurer. Il entre-ouvrit alors la bouche comme pour prendre la parole. Mais rien ne se produisit. Sans dire un mot, Paul se fit glisser à son tour sur le sol. Il était assis à gauche de Lena. Il passa un bras derrière elle et déposa sa main sur son épaule. Il entourait Lena en quelques sortes. Paul approcha ses lèvres de Lena et y déposa un petit bisous sur son épaule dénudée. Signe de paix, il ne lui en voulait pas du moins il s'en persuadait. Les pleurs se faisait toujours entendre. Sans geste brusque, Paul fit basculer Lena sur lui. D'un geste de la main il effectuait une légère pression qui déstabilisa la jeune femme était maintenant dans les bras du jeune Lyde. Toujours recroquevillée sur elle. Paul prit alors la parole. Lena, je ne t'en veux pas pour ce que tu m'as fait. »Il marqua une pause comme pour marquer l'importance de ses propos. Pour bien que Lena les assimile pour pas que cela passe pour des paroles en l'air. Laisse nous essayer ... »Ces trois derniers mots était murmuré. Il ne savait pas si la jeune femme l'avait entendu et compris. C'était un souhait qu'il avait formulé. Il la tenait toujours dans ses bras. Caressant son épaule de sa main pour calmer la tristesse de la jeune femme. Paul regardait alors Lena. Il se demandait bien où cachait telle sa fureur habituellement ? C'était ça ses marques sur ses bras ? C'était cela toutes ces mutilations qu'elle semblait s'infliger. Il pouvait l'aider, il voulait l'aider. Le jeune homme releva alors le regard fixant le mur en face, ce mur auquel il était dos il y a quelques instants. Elle l'avait dominé en très peu temps sans qu'il puisse répondre par quoique ce soit. Bien sûr, même s'il avait pu se défendre, le jeune Lyde ne l'aurait certainement pas fait, par peur de lui faire du mal et par peur de la blesser gravement. C'était peut-être être trop confiant en ses aptitudes physiques. Mais pour rien au monde il ne voulait blesser la jeune femme qu'il tenait dans ses bras. Le silence s'installait autour d'eux, seul les bruits de la rue en bas se faisait entendre par la fenêtre encore ouverte. La scène défilait une nouvelle fois dans la tête de Paul. Il ne comprenait pas ce qu'il venait d'arriver. Il ne comprenait pas l'acte de Lena. Et ce regard qu'elle avait eu, ces menaces ... Certes, ce visage, ce sourire ça n'était pas le sien. Celui de son père qu'elle semblait tant redouter ? Surement, elle avait beaucoup de rancoeur pour ce dernier. Par quoi pouvait-elle être animée ? Et pourquoi Lena redoutait-elle tant de son ancêtre. Beaucoup de questions venaient envahir l'esprit du jeune homme. Le regard fixe, vers le mur, des siècles de silences semblaient s'écouler désormais. Paul continuait de caresser la jeune demoiselle, qu'il aimait avoir dans ces bras. Lena Wates Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 10/10/2010 ▌MESSAGES 4276 ▌AGE DU PERSO 23 ▌ADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens ▌CÉLÉBRITÉ Emily Browning ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Mer 23 Mar - 2259 And I try to walk away but I keep telling myselfHe is the only for me'Cause his love is so contagious »Se sentir si différent, étranger à son propre corps, à son propre comportement. La jeune brune se sentait comme cela actuellement, comme si elle n’était pas elle-même, comme si elle n’était plus elle-même et que quelqu’un avait prit la place dans son corps, dans ses gestes et dans ses comportements. Comme si son père redevenait réel, comme s’il vivait à nouveau en elle. La demoiselle savait depuis longtemps qu’il était là , au fond d’elle. Il y avait toujours été. Son père constituait une grande partie d’elle, une immense partie et elle n’avait d’autre choix que de l’accepter simplement. Pourtant, la jeune brune ne s’était pas attendu à ce que tout cela aille aussi loin, elle ne s’était pas attendu à devenir la victime de la présence d’un mort. Dans ses rêves, dans ses cauchemars, dans ses hallucinations à répétitions, dans sa vie. Il était là . Il serait toujours là . Jamais elle ne pourrait le fuir car jamais elle n’oserait avouer cette totale folie qui fait d’elle ce qu’elle est. Une folie absurde. Une folie meurtrière. La demoiselle n’a cessé d’espérer que cela prenne fin un jour, elle n’a cessé d’espérer pouvoir s’en sortir et réussir à se sentir mieux. Mais quand l’espoir meurt, il ne reste plus rien. Rien de plus que l’obligation d’accepter et de tenter de survivre simplement. Elle ne sera jamais comme les autres. Toutes les thérapies du monde ne lui feront rien parce qu’au fond, elle refuse de guérir, elle refuse de changer. Lena a appris à vivre d’une certaine façon, elle a appris à vivre avec des habitudes particulières surement dangereuses. Et, pour rien au monde, elle ne quitterait ce cocon qu’elle s’est construit, seule. La solitude a fait d’elle ce qu’elle est, l’absence d’amour la plonge dans ce comportement actuel. Elle est ce qu’elle est obligée d’être simplement, purement. L’espoir est perdu, l’idée de survivre demeure et reste actuelle. Guetter et attendre le bruit de la porte, attendre simplement d’être à nouveau en sécurité et de savoir qu’il est aussi en sécurité lui aussi. Voilà ce qu’elle était en train de faire actuellement, elle effondrée face à quelqu’un. Face à lui. Il devait être loin d’elle, il devait se retrouver en sécurité et ce n’était pas près d’elle qu’il le serait, jamais. Elle aimerait tant pouvoir lui apporter ce dont il a besoin, être celle dont il a besoin. Mais tout cela est si loin d’elle, si loin de ses habitudes qu’elle ne peut finalement pas s’y résoudre. Se balançant d’avant en arrière, l’horreur se répétait dans la tête de la jeune brune. Chaque seconde se répercutait dans sa tête la faisant sombrer un peu plus lentement dans un enfer dont elle ne reviendrait pas. Dont elle n’aurait plus l’occasion, le droit de sortir réellement vivante. Elle ne comprenait pas, n’arrivait pas à saisir ce qui venait de se passer. Comme si elle venait d’être, en toute stupidité, possédée. Elle ne l’avait pas été du tout, c’était bien elle qui avait agi ainsi et prononcé ces mots. C’était bien elle qui l’avait menacé avec un couteau. Elle et simplement elle. Oui, elle est certaine maintenant même si tout lui échappe, même si elle ne comprend pas réellement. Elle sait une chose c’était bien elle et simplement elle face à lui. Juste elle, Lena Wates qui l’a menacé avec un couteau sur la gorge répandant un venin total à travers des mots horribles. La scène ne cessait de se rejouer dans son esprit, elle ne cessait de chercher à comprendre le moment où elle avait dérapée, la raison pour laquelle elle avait dérapée. Mais rien ne venait, absolument rien et elle demeurait incapable de comprendre, incapable de savoir. C’était insoutenable, la torture était horrible comme si à chaque battement de son cœur, déjà trop accentué, on lui frappait la tête si fortement qu’elle perdait tout contact à la réalité. La jeune brune, après cet acte démesuré, horrible, ressemblant tant à son père, s’était effondrée sur le canapé un court instant. Elle était incapable de reprendre ses esprits, incapable de se sentir mieux, incapable d’être simplement elle. Incapable d’exister. D’ailleurs qui était-elle ? Qu’était-elle ? Avait-elle seulement existé un jour ? Tant de questions hantaient son esprit et aucunes réponses ne surgissaient. Lentement, elle se laissa glisser à même le sol. Genoux contre la poitrine, les larmes survenaient dans ses yeux, sur ses joues. Entourant ses genoux de ses bras, comme pour se protéger, elle ferma lentement les yeux tandis que les pleurs devenaient véritablement sonores. Elle ne comprenait tellement pas qu’elle ne parvenait plus à faire le vide, l’horreur s’ancrant sans cesse toujours plus dans sa tête, la massacrant lentement mais surement. Elle attendait le bruit libérateur de la porte qui claque, le bruit qui lui permettrait de se relever et de tenter de comprendre. Le bruit qui lui permettrait d’aller passer sa douleur sur ses poignets. Lena s’était mise à se balancer d’avant en arrière, sa respiration était quasi-inexistante alors que seul son cœur et sa terreur parvenait à ses oreilles. Son esprit sombrait lentement au fur et à mesure qu’elle se torturait si violement. Avant, arrière, avant, arrière. Tic, tac, tic, tac. Boum, boum, boum, boum. Les pleurs redoublaient, l’incompréhension s’agrandissait. Le temps passait, son cœur s’accélérait autant que son rythme de balancement. Elle se sentait prisonnière. Elle se sentait si … Folle ?Des bruits de pas parvenaient enfin à ses oreilles, des bruits des pas qui la poussèrent à retenir sa respiration dans l’attente de la porte qui claquait. Mais cela n’arriva pas, les bruits étaient trop près d’elle, trop juste là . Puis une présence, trop près d’elle, là juste derrière elle. Lena lui avait demandé de partir et il était là derrière elle. Pourquoi ne l’écoutait-il pas ? Pourquoi refusait-il simplement de s’enfuir et de partir loin d’elle ? Elle venait de le menacer de le tuer, elle venait de poser un couteau sur sa gorge. Elle le rejetait, elle le blessait et il demeurait là , près d’elle comme s’il ne voulait pas partir. Il devait tellement partir que la jeune brune ne savait plus quoi faire pour qu’il lui obéisse. Elle aurait aimé être capable de lui faire réellement un vrai mal au point de le pousser à partir. Physiquement, elle aurait pût mais elle avait finit par se retenir en laissant le couteau tomber sur le sol. Il y demeurait toujours, tout comme elle. Eloignés et pourtant semblables. Elle et la lame. Elle et la libération. Elle et la douleur. Un frisson parcourut son échine alors qu’elle sentait la présence de Paul derrière elle encore et encore. Il devait absolument partir le plus rapidement, elle en avait besoin, elle désirait entendre la porte claquer et se retrouver simplement seule. La jeune brune ne pouvait plus se résoudre à lui faire du mal physiquement, mais elle pouvait lui en faire psychologiquement. C’était facile de faire cela, tellement facile de blesser par cette voie là . Vivant constamment dans la douleur psychologique, étudiant en psychologie, la demoiselle connaissait absolument la façon dont elle devait s’y prendre, ce qu’elle devait faire et ce qu’elle devait dire. Et pourtant, elle n’arrivait pas à s’y résoudre, elle n’arrivait pas à laisser le venin s’échapper de ses lèvres comme précédemment. C’était comme si elle avait peur de retomber dans cette sorte de transe horrible et affreuse, ce moment où elle était son père et simplement lui. Ce moment où elle ne se battait pas et surtout où elle ne cherchait pas à être différente de sa propre nature. Son regard se releva et elle observa le couteau un instant. Elle pouvait toujours tenter le chantage, c’était si simple, beaucoup trop simple qu’elle envisagea cette solution un instant la laissant dans un coin de son esprit. Ce n’était qu’en cas d’absolue nécessité cela. Lentement, la jeune rebelle enfouie à nouveau son visage alors qu’elle lançait sur un ton absolument t’ai demandé de partir Paul…. Je t’en pris… Tu as vu ce que je viens de faire, tu as vu… Ce n’était que moi, juste moi réellement, n’osait même pas lever le regard pour l’observer, lui jeter un simple coup d’œil. Non, elle venait de prononcer ces mots avec tant de venin et de froideur pour lui demander de partir encore et encore. Elle venait d’avouer que cette personne qui lui avait fait ce mal c’était elle, juste elle. Bizarrement, le poids devint plus faible sur la poitrine de la jeune rebelle qui se sentait beaucoup mieux. Elle voulait juste qu’il s’en aille et peu lui importait la façon dont elle le demander, peu importait la vérité qu’elle avouait. Elle désirait simplement qu’il soit en sécurité et il ne le serait que loin d’elle, simplement loin d’elle. Il était beaucoup trop têtu. Tellement trop têtu. Sa présence près d’elle, à sa gauche. Il était là , si près, trop près. Elle en frémit aussitôt. Malgré elle, malgré la situation, le désir martela sa peau et son crâne. Elle avait envie de relever la tête et de s’emparer des lèvres de son interlocuteur. Plonger dans l’instant d’auparavant, plonger dans le passé, avant qu’elle ne dérape, qu’il ne dérape, avant que tout cela n’arrive. Les larmes redoublèrent sur ses joues. La main de Paul sur son épaule, elle aurait voulu le rejeter, mais elle en était simplement incapable car elle ne voulait plus lui faire de mal, elle ne voulait plus le blesser ainsi. Et pourtant, pourtant elle n’aurait guère le choix un jour ou l’autre. Mieux valait que ça soit maintenant, maintenant, avant qu’elle ne le blesse réellement. Prière silencieuse alors qu’elle sentait les lèvres de son ami sur son épaule. Signe de tendresse, signe de paix qui n’aurait jamais dut exister. Ils ne faisaient pas la guerre. Ils étaient simple incompatible et elle refusait de le détruire, c’était si dur à comprendre. C’était dur de comprendre qu’elle l’aimait tellement, tellement fort qu’elle refusait de le condamnait dans cet enfer. Soudainement, elle se retrouva dans ces bras. Le geste n’était pas brusque mais simplement surprenant. Cependant, la brune n’opposa aucune résistance restant tout de même recroquevillée sur elle comme si elle se protégeait ainsi face à lui, face à elle, face à son père. Puis des mots se firent entendre, la voix de Paul résonna dans ses oreilles. Il ne lui en voulait pas pour ce qu’elle venait de lui faire. Comment pouvait-il dire ça ? Comment osait-il dire ça ? C’était tout bonnement impossible qu’il ne lui en veuille pas, qu’il soit aussi calme, aussi tendre et aussi doux comme si elle était victime, comme si elle était malade. Oui, c’était comme si elle était simplement malade, mentalement malade. D’une voix basse, si basse qu’elle se demandait s’il allait l’entendre réellement à travers ses mens pas pitié… Ne mens pas, ne me dis pas que tu m’en veux pas parce que ce n’est pas possible, ce n’est pas possible…Elle secouait la tête lentement contre lui. Elle sentait la respiration de son ami, elle voulait l’embrasser, pouvoir simplement demeurer blottie dans ses bras à croire que tout pouvait s’arranger et que tout irait mieux. A croire, vainement, qu’elle pouvait s’en sortir et qu’elle pouvait aller mieux ne serait-ce qu’un instant. Elle ne demandait qu’un répit, vivre quelques instants. Elle ne vivait jamais, se contentant sans cesse de survivre dans son enfer. Elle ne savait plus ce que vivre voulait dire, elle ne voulait plus le savoir. D’autres mots étaient parvenus à ses oreilles. Ce laisse nous une chance, cet espoir impossible. Ce souhait quasiment inaudible, silencieuse. Elle s’était aussitôt mise à secouer la tête comme une folle, frénétiquement. Prête à se décrocher la tête si cela était possible. Les pleurs avaient cessés d’être sonores. Les larmes continuaient de perler le long de son visage mais c’était en silence. Il caressait son épaule. Elle se sentait rassurée et pourtant tellement loin de là où elle aurait dût être, où il aurait dût être. Ses muscles se détendirent légèrement, son cœur se calmait de même que sa respiration. Seul son cerveau refusait de répondre à ce calme, à ce calme qui lui aurait alors permit de comprendre. Elle redressa la tête, jetant un regard au visage de Paul qui fixait le mur. Détournant la tête, la jeune brune fixa la fenêtre ouverte. C’était si simple. Se redresser violement et vivement, il ne devait pas s’y attendre. Courir vers la fenêtre et sauter simplement. Quatre étages. Quatre étages et on retrouverait son cadavre. Ça serait tellement plus simple, tellement mieux. Comme s’il devinait ses pensées, il resserra sa prise autour d’elle. Elle détacha aussitôt son regard de la fenêtre pour le poser sur le sol alors qu’elle disait en secouant la ne comprends pas… Je ne comprends pas ce qui s’est passé… Ça me fait si elle laissa ses jambes s’allonger. Elle se détendait au fil des secondes n’étant même plus recroquevillée sur elle-même. Ses bras restaient serrés contre elle comme si elle était incapable de bouger plus que cela, incapable d’oser bouger plus de peur de lui faire du mal. Dans ses bras, elle ne risquait rien. Elle espérait simplement ne pas faire d’autres crises semblables à celle qu’elle venait d’avoir. Elle avait besoin de comprendre, d’extériorisé, de parler. Il avait besoin de comprendre, d’entendre et de partir. Elle ouvrit la bouche, la referma avant de réellement commencer le récit, l’explication. Les mots passaient à travers ses lèvres. Elle se répétait très certainement mais elle avait besoin de tout dire à nouveau calmement. Elle parlait pour qu’il comprenne. Elle parlait pour faire le point. Elle parlait pour se calmer. Elle parlait pour le faire père aimait réellement ma mère, du moins je le crois encore aujourd’hui même si tout le monde prétend le contraire... Je n’ai jamais connu ma mère, elle est morte à ma naissance. Si ce n’était qu’une erreur des médecins ou une cause naturelle qui aurait causé sa mort, les choses auraient été différentes. Un soupir. Mais non, ce n’est pas cela. Mon père a débranché le câble qui la maintenait en vie, je ne sais pas pourquoi et je ne le serais jamais. Pendant le début de ma vie, mon père a fait comme si je n’existais pas, c’était tellement simple pour lui. Ignorer. Je crois que je le comprends. Un rire nerveux. A six ans, j’ai surpris mon père avouer qu’il ne pouvait même plus me regarder, qu’il ne voulait plus me regarder parce qu’il ne voyait qu’elle à travers moi. Je me suis forgeais une image, irréelle pour donner l’illusion que je ne savais rien. J’avais déjà commencé à enfouir tout en moi. Elle se racla alors la gorge, les larmes inondant à nouveau son visage silencieusement. Le jour même de mes sept ans, je voulais juste que tout soit parfait. Mais, ça ne le fut pas. J’ai découvert le corps de mon père gisant sur le sol dehors. Elle ferma les yeux, n’ayant aucun mal à visualiser de nouveau la scène. Il était mort, j’étais seule. Il y a eu un procès pour ma garde trop médiatisée et je me suis retrouvée à changer de villes et de familles toutes les semaines environ. C’était un enfer, je gardais tout pour soupir nouveau entre ses lèvres, les yeux baissés sur le sol comme si elle y cherchait un quelconque soutien. Inconsciemment, la jeune brune s’était mise à caresser le bras de Paul. Ses doigts allaient et venaient lentement sur le bras de son ami, comme si elle en avait besoin. C’était sa façon à elle de le rassurer et de le calmer face aux mots qu’elle allait prononcer, face à ce qu’elle allait avouer. Mais cela trahissait aussi sa nervosité. Jamais elle ne parlait comme cela, jamais elle n’avouait tout cela. Pas même chez le psychologue, l’endroit où elle aurait dût en parler avec ces inconnus qui auraient put l’aider et faire en sorte qu’elle puisse réellement vivre aujourd’hui. Se raclant lentement la gorge, la demoiselle reprit la y a peu de temps, j’ai découvert le journal de mon père…. Il devenait de plus en plus fou chaque jour c’était si visible, si notable que ça m’en effraie. Je me reconnais dans les mots de sa folie, je me reconnais dans comment il se décrit, dans la façon dont il vivait. Je vis comme lui. J’ai tellement peur, peur d’être simplement comme lui. Je suis simplement comme lui et j’ai peur parce que je pourrais moi aussi me jeter par une fenêtre maintenant pour en terminer. Relevant la tête, la demoiselle lança un regard suppliant envers Paul. Il a tué ma mère. Il l’a tué et ça l’a tué. Il est devenu fou au point de ne pas pouvoir se supporter, au point de mettre fin à ses jours. Son regard devint plus dur alors qu’elle annonçait. Il m’a aussi tué d’une certaine façon et c’est en train de me tuer également. Un rire nerveux alors qu’elle tente une pointe d’humour. Mon compte à rebours à déjà commencé et il s’approche dangereusement du zéro…Il ne rit pas, ne sourit même pas et tout sourire s’efface du visage de la jeune brune qui finalement détourne le regard fixant un point invisible en face d’elle. Elle voulait rendre la situation plus légère mais elle n’en ait que plus lourde. Le silence obscur s’installe entre eux et la jeune demoiselle hésite à le rompre. Elle a envie de le laisser digérer ce surplus d’informations soudaines. Il ne savait rien et maintenant il sait quasiment tout. Il ne peut certainement pas comprendre, mais il peut avoir un simple aperçu de ce qu’est devenue la vie de la jeune Wates. Il peut simplement l’accepter et se rendre compte qu’eux deux c’est simplement impossible, qu’elle ne cédera jamais et qu’il doit donc abandonner. Le silence demeure simplement percé par les bruits de l’extérieur. Soudainement, elle lance vais devenir comme lui… J’ai peur de devenir comme lui et pourtant je ne fais rien pour changer cela… Je peux juste faire tout pour n’entraîner personne avec moi dans ma chute au fond de ce gouffre. Je ne t’y entrainerais pas. Tu as beau être d’accord, tu as beau le vouloir, je n’agirais pas ainsi, je refuse de te condamner, tu risquerais d’en souffrir trop facilement et trop rapidement. Tu risquerais même d’en mourir simplement par ma faute et je ne peux pas assumer cela. Elle souleva alors ses deux bras les montrant rapidement. Regarde, regarde vers quoi je vais moi. Je me détruis chaque jour physiquement et psychologiquement bien que seules les traces physiques demeurent pour l’instant. Elle passa son doigt sur ses cicatrices. La douleur je ne la ressens pas lorsque je fais ça, la douleur n’est pas là , je me sens simplement libérée. Pourtant, ça me détruit au fond et j’ignore quoi faire d’autre pour lui échapper. Un soupir désespéré alors que les larmes redoublaient. Elle venait d’avouer que son père décédé la hantait, indirectement certes mais elle venait de le faire totalement devant lui alors qu’elle n’aurait jamais dût. Avouer que quelqu’un de mort nous hante ça conduit rapidement à l’hôpital psychiatrique, très rapidement. La jeune brune jette un nouveau regard au couteau posé plus loin. Elle pourrait aller s’en saisir rapidement et le menacé mais pas en pointant l’arme sur lui, plutôt en pointant l’arme sur elle. Fermant les yeux, la jeune brune renonce à cette idée s’enfouissant plus dans les bras de son interlocuteur comme si elle cherchait à faire en sorte qu’il l’empêche de bouger pour toujours. Ses doigts se remettent à se balader sur le bras de Paul alors qu’elle demeure totalement silencieuse maintenant. Les larmes cessent lentement. Elle a tout dit. Il doit partir. Il va partir. Et c’est mieux ainsi. Pourtant, elle se sent tellement en sécurité près de lui. Mais, il n’est guère en sécurité avec édition par Lena Wates le Dim 15 Mai - 1645, édité 2 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Dim 24 Avr - 1049 Tout. Tout devait être si simple à la base. Un appel, un rendez-vous, un moment simple avec elle. C’était tout ce qui devait arriver aujourd’hui. Rien de plus, rien de moins. Bien sur dans cette hypothèse, Paul n’aurait pas craché sur un baiser, bien au contraire. Il lui aurait pris la main, elle l’aurait retirée. Enfin, comme d’habitude, comme ça devait se passer. Bien que cette fois ci, les prévisions du jeune homme étaient fausse. Non pas que d’habitude, il avait raison pour autant. Simplement qu’il savait généralement à quoi s’en tenir avec Lena. La journée avait été jusqu’ici très rythmée et ce autant dans le mauvais que dans le bon sens. Paul avait connaissait désormais les réels sentiments de Lena, du moins c’est ce qu’il pensait. Jusqu’à quelques instants, elle avait tenté de se jeter dans le vide, l’avait menacé d’un couteau. Malgré cela, il était là , derrière elle à essayer de la consoler. Il ne se rendait pas bien compte de la situation. Lena avait été une violence extrême envers lui. Comment était-ce possible ? Une jeune femme si douce, exquise. La brutalité qu’elle venait d’engendrée était sans précédent. C’était une bête humaine, elle voulait le tuer, elle voulait sa mort. Comme un mécanisme d’auto-défense. Comme si le jeune homme était un danger pour elle. En quoi constituait-il une telle menace ? Sans bien comprendre, Paul avança vers elle. A chaque pas, il se posait une nouvelle question. La monstruosité qu’il venait d’animé Lena n’était pas elle. Pas elle, elle ne pouvait pas. Il l’aimait tant, il la chérissait tant. Elle ne pouvait pas se révéler être aussi odieuse. Paul n’aurait pas été dupe à se point. Lena n’était pas une illusion, elle n’était pas comme tout ces filles volages et superficielle. Elle avait quelque chose en plus, quelque chose de plus humain. Mais cette humanité ne pouvait pas résidait dans la bête à qui il avait été confronté. Impossible. Lena n’est pas comme ça. Elle ne peut pas l’être. Un nouveau pas vers elle, la jeune femme tremblait de plus en plus, se balançant comme un métronome d’avant en arrière. Elle avait ses démons, qui n’en a pas ? Paul aussi en avait. Il n’est pas parfait, loin sans faux. Ses yeux jade très pâle lui donnaient un regard glacé, il ne saisissait plus se qu’il percevait. Tandis qu’il avançait encore, une question vint à lui. Une question qu’il voulait éviter, ou peut être ignorer exactement. Quel sentiment ressentait-il à cet instant ? Il aimait toujours Lena. Ses sentiments ne partiraient pas en si peu de temps. Il n’était pas en colère envers elle, il ne lui en voulait pas. Du moins c’est ce qu’il pensait. Non. Il ne lui en voulait pas, pas pour ce qu’elle venait de faire, ce n’était pas elle, comme si Lena était ce héros de science-fiction aux deux visages, le docteur Jekyll et son acolyte mister Hyde. Pour la douleur qu’elle lui avait fait non plus il ne lui en voulait pas. Après tout ce n’était que peu de sang. La douleur était plus profonde, cet acte l’avait touché au fond de son âme. Mais la violence et l’amour ont toujours était intimement liés comme Thanatos et Eros. Il était près d’elle. A un mètre de Lena, s’apprêtant à faire un autre pas vers elle, il fût coupé court dans son action et sa pensée. Lena venait de parler. Elle voulait le voir partir, l’abandonner à son sort. C’était elle qui lui avait fait ça, c’était seulement elle. Et si c’était réel ? Si elle n’avait pas pu se contrôler ? Et si elle avait un instant laissé une folie prendre le dessus sur son esprit ? Le jeune homme ne savait pas comment réagir maintenant. Il était proche d’elle, il n’allait pas s’enfuir maintenant. Il n’allait pas la négliger. Elle avait besoin de quelqu’un. Il lui était dévoué. Sa décision était prise, quoiqu’elle fasse il resterait. Il continua son chemin vers sa dulcinée. Il s’assit à côté d’elle, et la pris sous son bras faisant basculer Lena sur lui. Lena, je ne t'en veux pas pour ce que tu m'as fait. »Elle restait recroquevillé sur elle même, et prononça quelques mots à voix basse. Paul ne mentait pas, il en était persuadé. Il aimait Lena bien trop pour lui en vouloir. Enfin, c’est dure à expliquer, il aimait tellement cette jeune femme que quoiqu’elle fasse, il ne pouvait pas lui résister. Par peur d’être abandonné peut-être comme quand il était jeune. Par peur qu’elle disparaisse. Pour vivre, nous avons besoin d’autrui. Seulement Paul, voulait que ce soit Lena qui le fasse vivre. Il ne voulait plus se contenter d’exister. Avec elle, il arrivait à vivre. Peut être c’était aussi une des causes de son attachement pour elle. Dans ses yeux il y voyait la vie. La plupart des gens se contente simplement d’exister, être spectateur de sa vie, Lena était actrice, et faisait de Paul un acteur. Il lui en demandait beaucoup. Peut-être même trop. Il la tenait dans ses bras, il sentait la jeune femme encore sous le choc de l’émotion. Elle semblait pâle, tremblante. Elle lui disait encore que tout ça n’était pas possible. Leur histoire, le fait qu’il l’aime, qu’ils soient ensemble, qu’elle ne lui offrirait jamais ce qu’il voulait, qu’elle ne serait jamais à la hauteur. le jeune homme ne pouvait s’y résoudre. Il aime Lena. Leur histoire tant pis si elle devait être courte tant qu’elle est passionnée. Le fait qu’il l’aime, il le lui prouvait minutes après minutes, à revenir quoiqu’il arrive. Impossible qu’ils soient ensemble, elle ne l’avait jamais essayé. Peut-être avec un autre, peut-être même des autres. Mais Lyde croyait fermement être différent pour elle. Il n’était pas de ces chiens galeux à attendre le sexe pendant entre les jambes qu’une jeune femme passe. Elle lui aurait demandé un amour chaste, qu’il l’accepterait et si jamais elle ne lui offrait pas ce dont il avait besoin et bien tant pis. Qu’il vive dans l’horreur, dans la damnation. Elle était son salut. Avec elle, il n’avait plus besoin de ses excès, il n’avait plus besoin de quelques drogues, plus besoin de l’alcool, avec elle, il boirait son n’était plus recroquevillé sur son frêle corps. Elle restait coite pendant un instant. Et en un instant, sa langue se délia. Elle avait un besoin de parler. C’était comme un exutoire à ce qu’il venait d’arriver. La jeune Wates lui parlait de folie, de son père, de son hérédité. Qu’en avait-il à faire ? Elle n’était pas une bête humaine. Il ne voulait pas la croire sur ce point. Du moins, quand il la regardait droit dans les yeux, il y voyait sa sincérité. Elle ne pouvait pas être mauvaise. Pas elle. Il aurait été trop déçu, dépité. Il en avait bavé avant de l’avoir rencontrée. Sans faire réel sensation au près de la gente féminine, il pensait avoir enfin trouvé un idéal idyllique, une utopie amoureuse. Paul essayait de comprendre tout ce que avançait Lena comme argument. Tout ce qu’elle lui disait. Mais le jeune homme pouvait être là . Il se ferait petit s’il fallait, il serait l’ombre de son ombre si elle le voulait. Il s’était dévoué à elle en si peu de temps, ça avait quelque part un côté effrayant à cette adoration. C’était peut-être aussi une des raisons de ses nombreuses rencontres ratées. Elle lui parlait de son enfance. Un enfant laissé pour compte. Seule, elle avait découvert le corps inerte de son père à sept ans. Les larmes déferlaient sur le visage de la jeune femme. Paul n’avait jamais connu la perte d’un être cher. Il n’avait connu que la violence et la séparation de ses parents mais non pas la perte. Il était touchait par Lena. Elle était nue face à lui désormais. Elle venait de résumer sa vie à un jeune homme qu’elle ne connaissait que très peu. Paul ne savait pas quoi dire. Il était très gêné par ce manque de parole, il voulait être là pour elle. Le silence s’installa de nouveau. Lyde sentit sur son bras la fraîche main de Lena lui caresser le bras. Elle semblait retrouver sa sérénité, elle se racla la gorge et reprit son récit. Elle avait retrouvé le journal de son père. Elle expliquait au jeune homme l’impact de ce dernier sur elle. Elle se retrouvait dans les mots de son père. Mais ce n’était pas elle, pas plus que c’était ses mots, pas plus que c’était elle qui avait écrit ces phrases. Elle était seulement son enfant. Non pas une créature de son père, Lena gardée son libre arbitre. Le jeune homme en était persuadé. Elle lança un regard à Paul. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas croisé son regard. Son si doux regard. C’est bel et bien de ces yeux que le jeune homme était sous l’emprise constante. Il l’avait tuée elle. Cette phrase résonnait dans le for intérieur du rebelle. Au fur et à mesure que Lena avançait dans son récit elle semblait de plus en plus détruite. Un rire nerveux échappa de ses lèvres. Paul ne riait pas. Il était triste à l’annonce de toute cette misère. Il adoptait un regard éploré. Lena détourna le regard. Un silence assourdissant envahissait la pièce. Le jeune Lyde voulait dire quelque chose, mais rien ne sortait de sa bouche. Il ne trouvait rien, pire, il ne savait pas quoi dire. Il ne savait pas comment consoler Lena. Il se sentait mal à la l’aise avec Lena dans ses bras et sans rien avoir à dire. Comme si la parole l’avait quitté. Cet art difficile de l’élocution semblait avoir quitté le jeune homme en un instant. Il se battait intérieurement pour trouver des mots qui la réconforteraient, qui lui feraient oublier ces difficultés. Mais rien, le néant, le vide total. Pris de panique, Paul aurait voulu s’enfuir à ce moment. Ça aurait été tellement plus simple, seulement il ne pouvait pas partir maintenant pas après tant de temps à passer à dire qu’il serrait toujours là . Il tiendrait parole. Lena reprit la parole. Elle devenait comme lui. Il lui volait on identité. Et toutes les tentatives de Paul pour être auprès d’elle étaient vaines. Elle ne voulait pas l’entraîner dans sa chute. Mais si elle ne tombait pas, elle ne l’entraînerait pas avec lui. Il suffisait qu’elle ne sombre pas dans les bas fonds de la folie de son père, non ? Elle ne ressentait plus la douleur, elle se délivrait même par la douleur. Bien qu’il ne comprenait pas ce geste. Il l’acceptait. Très bien, si ça la libérée, mais Paul qui était resté interdit jusqu’alors n’était pas d’accords avec Lena. C’était normal après tout. Pour lui elle était tout. Il ne vivait plus que pour elle depuis qu’il l’avait rencontrée. C’était peu être un peu exagéré mais il ne pouvait pas se permettre de perdre ce lien qu’il avait avec elle. Surtout qu’il était désormais gardien d’un secret. Il ne pouvait pas disparaître de la vie de la jeune Wates ainsi. Les larmes vinrent de nouveau inonder le visage de lourd silence était revenu. Lena semblait s’enfoncer dans les bras de Paul. La colère et la tristesse s’effaçaient sur le visage de la jeune femme. La quiétude revenait sur son portrait si longtemps en chagrin. Sa main se baladait de nouveau sur le bras de Paul. Elle semblait se complaire à ça. Comme si plus rien n’importait. Le jeune homme à la fois gêné de la situation et en même temps paisible dans l’attitude qu’adopté Lena. Il avait cru à la folie de Lena au point où il l’avait vu. Il connaissait les raisons de ces excès de fureur, les raisons de ses crises, les explications à sa peur, à son inquiétude. Quelque part à son isolement. Mais le jeune homme ne pensait pas que tout cela était réellement irrévocable. Il la tenait dans ses bras, et regardant en face de lui, et depuis longtemps, Paul prit la parole. J’ai compris ce qui t’arrive Lena. Du moins je le pense. Je sais désormais que tu n’as pas eu une enfance facile et c’est le moins que l’on puisse dire. Que tout ces événements nouveaux t’ont chamboulée. Mais je suis sur que tu n’es pas comme lui » Le jeune homme marqua une pause. Elle pouvait très mal le prendre. Un jeune blanc-bec fraîchement débarqué dont on sait où, lui dit qu’elle n’est pas comme ce qu’elle prétend être. Conscient de ce qu’il venait dire Paul était embarrassé. Enfin, je veux dire que toi tu n’as tué personne. Tu n’es pas folle Lena. Il ne te vole pas ton identité. C’est impossible, je ne peux pas croire que tu sois ainsi Lena. » Seul son jugement rentré en compte bien entendu. Il enchainait les maladresses. Sans réellement faire attention à ce qu’il disait, Paul ne se rendait compte de son manque de finesse qu’après qu’il ait prononcé ses paroles. Moi aussi j’ai eu une enfance difficile. » Un rire nerveux lui échappa, ce qu’il venait de dire semblait tellement dérisoire par rapport à l’enfance qu’eut Lena. Enfin mon père frappait ma mère, ils ont divorcés. J’ai passé mon enfance entre deux maisons. Tu me dira, c’est pas si terrible … »Le jeune homme se sentait bête d’avoir dit ça. De toute façon comment allait-il pouvoir réconforter Lena. Sans un mot, il la serra dans ses bras. Elle semblait bien avec lui. Elle était confortablement installée dans ses bras. Il pouvait se taire et en resté là . En attendant que quelque chose arrive … Lena je suis bien avec toi. Et si je dois tomber, je sombrerais avec toi. Je serais ton Clyde Barrow »Il n’avait plus rien à dire. Il s’adossa un peu plus confortablement contre le canapé. Il regardait Lena, elle, elle fixait un point en face. Ils étaient dans les bras l’un de l’autre. Et pourtant elle venait de tout faire pour le chasser. Peut-être ferait-il mieux de partir. Peut-être qu’elle en avait marre de sa présence. Mais Paul restait planté là . Il avait la jeune femme entre les bras. Il venait d’achever sa phrase et serra Lena dans ses bras, refermant ses paupières. Profiter de ce qui était peut-être ses derniers instants avec celle qu’il désirait. Lena Wates Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 10/10/2010 ▌MESSAGES 4276 ▌AGE DU PERSO 23 ▌ADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens ▌CÉLÉBRITÉ Emily Browning ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Lun 2 Mai - 1255 We can't be togetherYou have to go away nowEven if I have to do all so that you hate meI would do thatFor your own security »Les larmes avaient cessées sur son visage, seule marque de tristesse visible qui s’estompait déjà comme si le besoin essentiel de retrouver l’image qu’elle donnait était plus fort que tout. Elle désirait laisser glisser le couteau sur sa peau, elle avait besoin de sentir le sang couler, la douleur provoqué par la lame glissant sur sa chair, elle avait besoin de se retrouver à travers cet acte horrible. Ce n’était pas une simple nécessité, c’était indispensable pour la brune. Pourtant, elle était là à rester blottie dans les bras de Paul, à tenter de faire en sorte qu’il la garde et l’empêche totalement de bouger alors qu’elle pensait déjà à l’idée de se jeter par la fenêtre. Une idée plus rapide, plus réelle qui mettrait fin à tout rapidement. Quatre étages et une mort, c’était trop simple. Si simple qu’elle s’attendait à y voir un piège ne pouvant pas se résoudre à faire cela. La demoiselle gardait les yeux fermée comme si la réalité pouvait s’arrêter ainsi, comme si tout pouvait disparaitre. Et pourtant, elle gardait un point réel, une présence dans ce monde qu’elle haïssait tant. C’était volontaire, c’était instinctif, c’était inexplicable. Ses doigts se baladant sur le bras de Paul, allant et venant incessamment sur sa peau. C’était le seul lien qu’elle gardait avec la réalité affreuse dont elle était victime. Elle venait de tout lui raconter, de tout dire sans épargner aucun détail et il était là toujours et encore. Elle avait fait ça pour le faire fuir, il n’avait pas bougé bien au contraire. La brunette était déjà en train de réfléchir à un autre plan pour tenter de le faire partir. Elle désirait qu’il reste bien au fond d’elle mais c’était impensable. Il ne pouvait pas rester là , pour sa propre sécurité, elle était capable de tout. Lena était même prête à le blesser, à lui faire réellement du mal. Elle était même prête à subir de la haine. Oui, elle désirait qu’il la déteste, tout serait tellement plus simple et il serait en sécurité. Si simple, si facile et pourtant si douloureux. Elle n’avait plus qu’à agir, qu’à trouver le moyen pour agir. Il ne lui en voulait pas pour ce qu’elle avait fait, il avait osé prononcer ces mots. Elle avait suffisamment compris pour saisir que ce n’était que la vérité et certainement pas un mensonge. Pourtant, la brune ne pouvait tout simplement pas l’accepter, c’était impossible. Comment ne pas en vouloir à quelqu’un qui vous menace avec un couteau ? Elle en était venu à faire cela et elle savait qu’elle aurait très bien pût le blesser. Elle en était capable et cela la rapprochait de son père. Pourtant, elle n’osait jamais aller jusqu’au bout. Si elle se mettait à blesser quelqu’un, la brune abandonnait sur le champ et venu à la rescousse de cette personne et c’était juste cela qui faisait qu’elle était différente de son père. Il lui restait une part d’humanité, une part qu’elle ne pouvait pas fuir et qui la poussait à agir comme n’importe qui d’autre. Et, pourtant, cette part devenait de plus en plus petite, se réduisant chaque jour. Lorsqu’elle commettrait réellement un meurtre, là elle serait comme son père. Il aurait gagné, elle aurait perdu et elle n’aurait plus le choix. Elle deviendrait un monstre, obligée de vivre avec cette malédiction. La demoiselle ignorait quand tout cela allait devenir réel, elle ignorait si cela avait dépassé la fiction qui se déroulait dans sa tête s’amplifiant secondes après secondes, jours après jours. Elle se demandait surtout s’il y avait un quelconque moyen d’y mettre fin, elle aurait tellement aimé pouvoir y mettre fin et pouvoir gagner ce combat. Pourtant, elle n’avait jamais eu le choix. Jamais et elle ne l’aurait sans doute pas. La demoiselle aurait beau essayer d’obtenir un choix à faire, elle en reviendrait au même à chaque fois. Lena était persuadée que si elle choisissait, le destin s’abattrait sur elle et elle en souffrirait encore plus faisant également plus de mal par la même occasion. Elle ne voulait pas affronter cette conséquence et c’est pourquoi elle subissait cette douleur en silence et en acceptant tout purement et simplement. La jeune Wates ne se laissait jamais réellement faire mais les choix provenaient rarement d’elle. Avec Paul, cependant, elle avait le choix véritable. On ne l’a forcé à rien mais elle connaissait déjà les conséquences possibles. Elle pouvait choisir de rester près de lui et d’accepter de tenter quelque chose avec lui. Dans ce cas, il sombrerait et il en mourrait rapidement car ce n’était pas comme une maladie qu’on pouvait combattre, cette folie et ces ténèbres étaient incurables. On les supportait ou on mourrait. La demoiselle ne doutait pas de la force du jeune homme mais elle connaissait tout de ces ténèbres et de cette souffrance et elle savait donc ce qui allait se passer. Ou alors, elle pouvait choisir de tout faire pour le faire fuir. Elle pouvait le pousser à la haïr et dans ce cas il souffrirait aussi avec une ampleur moindre tout de même car il s’en remettrait un jour. Son absence la ferait souffrir jours après jours, elle aurait mal, il aurait mal mais il survivrait. La jeune femme l’aimait tellement que le choix était fait d’avance, il était hors de question de le laisser sombrer. Hors de question de l’entrainer avec elle. Il allait la haïr et c’était préférable. Elle devait simplement trouver quoi faire pour que tout marche comme elle le désirait et pour le moment aucunes idées n’osaient apparaitre dans sa tête surement à cause de cette angoisse de le perdre. Revenant à la réalité, la demoiselle se rendit compte que le silence était présent. En effet, une fois qu’elle avait tout dit, le silence s’installa terrible, effrayant. Elle avait tout dit, raconter toute son histoire sans rien cacher, sans rien laisser sous silence. Non, elle avait tout dit à ce jeune homme qu’elle ne connaissait pas véritablement et qu’elle aimait pourtant. Elle avait tout dit pour le faire fuir mais au contraire, il s’attachait encore plus à elle. Lena ne savait plus que faire et le silence la poussait à réfléchir à toute vitesse, les idées circulant sans qu’elle puisse en saisir les contenus véritable. La demoiselle appréciait ce silence au fond même s’il était en train de la faire paniquer lentement et très surement. Soudain, il le brisa et bizarrement en entendant sa voix, la brune se détendit aussitôt. Comme s’il avait le pouvoir de la calmer. Et pourtant, elle voulait le faire fuir. Comment se passerait-elle de ces apaisements passagers ? Comment survivrait-elle ? Elle y parviendrait c’était certain. La question était de savoir quelles séquelles la brune garderait de tout cela. Il avait compris ce qui lui arrivait. Automatiquement, elle secoua la tête négativement comme une folle parce que c’était impossible. Il ne pouvait pas comprendre, elle-même ne comprenait pas. Elle-même était perdue alors lui ne pouvait pas comprendre sans même l’avoir vécu, c’était impossible et il devait le savoir. Il avait beau le penser, ce n’était pas la vérité, ce ne pouvait pas être la vérité. Elle ne voulait pas que ça le soit d’ailleurs. Lorsqu’il dit qu’elle n’avait pas eu une enfance facile et que tout ces événements l’avaient chamboulée, la brune lâcha un rire nerveux. Elle se fichait de tout ça, ne pas avoir d’enfance, ne rien connaître de facile ce n’était plus ce qui importait maintenant. La seule chose qui comptait véritablement était le fait qu’elle était en train de s’enfoncer, sombrant chaque jour un peu plus dans des ténèbres qui s’accrochaient à elle et dont la demoiselle ne pourrait jamais se défaire. La seule chose qui importait c’était la douleur et la vie présente à cause du passé. Lorsqu’il dit qu’il était sur qu’elle n’était pas comme lui, comme son père, la demoiselle ne put s’empêcher de réagir automatiquement se redressant légèrement même si elle demeurait dans les bras de Paul. Lena ouvrit la bouche mais la referma aussitôt, elle était certaine qu’il avait déjà compris son erreur et qu’elle n’avait donc rien à dire sur cela. Pourtant, malgré elle, un sourire ironique se dessina sur ses lèvres. En effet il avait comprit, il se corrigea quelques secondes, quelques minutes après. Elle n’avait tué personne. La phrase se répéta dans sa tête de plus en plus forte la poussant à avoir envie d’hurler. Non, elle n’avait tué personne, elle avait faillit le faire plus d’une fois et rien que cela la rapprochait de son père plus que si elle avait osé commettre un meurtre. Lorsqu’il ajouta qu’elle n’était pas folle, la demoiselle avait envie de répliquer qu’elle l’était mais elle n’ajouta rien le laissant continuer, c’était la moindre des choses et elle ne voulait plus de disputes. Un nouveau rire nerveux se glissa entre ses lèvres lorsqu’il dit que son père ne lui volait pas son identité. Il ajouta qu’il ne pouvait pas croire qu’elle était ainsi et elle se sentit trembler aussitôt. Il ne voulait donc pas voir la réalité en face, trop enfoui dans un rêve et une fausse impression. Il reprit alors la parole en ajoutant qu’il avait eu aussi une enfance difficile. Cette annonce et le rire nerveux de Paul poussèrent Lena à arquer un sourcil alors qu’elle cessait de trembler. La conversation était déviée. Un court instant. Son père frappait sa mère, un divorce avant qu’il ne passe son enfance entre deux maisons. En comparant les deux histoires, ce n’était pas terrible oui mais au fond ça l’était réellement. Il la serra alors dans ses bras tandis qu’elle profitait de cet instant, un ultime instant car elle venait d’avoir une idée pour le faire fuir. Une idée qu’elle allait mettre en pratique rapidement. Il était bien avec elle. S’il devait tomber, il sombrerait avec elle. Il serait son Clyde Barrow. Ne pouvant retenir un léger rire d’amusement, une larme perla sur la joue de la brunette qui décida de revenir au mauvais sujet pour rapidement s’en débarrasser. Quelques secondes de silence s’écoulèrent avant qu’elle n’ouvre la bouche et prononce ces mots. Elle avait besoin de tout mettre au clair, de répondre au moindre de ces mots avant d’oser mettre son plan à exécution. La demoiselle ne pouvait pas le faire fuir sans que les choses ne soient claires, totalement. Tu ne peux pas comprendre… Tout simplement parce que même moi j’en suis incapable. Je suis comme lui. Silence après cette déclaration, elle hésitait à lui avouait la vérité par peur de ce qu’il pourrait penser. Finalement, elle continua. Je n’ai jamais tué personne mais j’ai faillit le faire, plus d’une fois et rien que cela me rend comme lui. Je suis capable de tuer. Je suis dingue, totalement, complètement. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle continuait tout de même cessant par la même occasion de caresser le bras de son ami avant de parler de son identité. Il me la vole ou alors je suis skyzophrene. Il est toujours là parfois avec une présence plus violente, parfois juste en observateur mais je sais qu’il est là . S’efforçant de calmer sa respiration agitée, la brune termina. Tu te fais un idéal de moi, tu fais de moi ce que je ne suis pas mais ce n’est que dans ta tête. Ce n’est pas la vérité encore moins la de passer à un autre sujet afin de clore ce débat qui pouvait s’annoncer, la brune reprit automatiquement la parole en quelques secondes ne laissant pas suffisamment de temps à Paul pour lui répondre. Elle ne voulait pas qu’il répondre, cette discussion là était close avec les vérités que la demoiselle venait de prononcer. Elle ne voulait plus de disputes, elle voulait juste profiter de ces ultimes secondes pour qu’il sache. C’est ainsi que Lena dévia la conversation instantanément sans laisser un temps de réponse, elle reprit donc à propos de l’enfance de Paul, sujet qui aurait moins de comparant ton enfance et mon enfance, la tienne n’est pas si terrible. Mais au fond si elle l’est complètement. Dans un murmure, la demoiselle ajouta. C’est surement horrible de dire cela mais j’aurais préféré avoir ton demoiselle haussa les épaules se remettant à laisser ses doigts se promener sur le bras du jeune homme qu’elle aimait. C’était horrible de dire cela, juste horrible et pourtant elle n’avait pas pût s’en empêcher parce qu’au fond c’était la pure vérité. Elle aurait aimé avoir la vie de Paul même si au fond elle ne voudrait pas qu’autrui est à porter le fardeau qu’elle se devait de porter jour après jour. La demoiselle continuait de fixer un point en face d’elle, immobile et soudainement silencieuse. Seuls ses doigts continuaient leur manège sur la peau de son bien aimé. Dans un murmure, la demoiselle reprit alors la parole. La sincérité faisait trembler sa voix déjà bien trop faible sur l’instant car il était rare qu’elle ose dire de tels ne veux pas que tu sombres, je ne pourrais pas le supporter… C’était comme annoncer qu’ils ne pouvaient pas être ensemble. Elle ajouta alors. Je suis demoiselle se rendit compte que, malgré cela, il n’était pas décidé à partir et elle se redressa alors obligeant par la même occasion Paul à la libérer. Elle se tourna vers lui, se mettant à genoux sur le sol et non plus assise. Elle s’approcha lentement de lui déposant ses mains de chaque côté du visage de son ange. Elle caressa un instant ses joues avant de s’approcher de lui et de l’embrasser. Un baiser d’adieu, un baiser tendre et empli d’amour. Pourtant si rapide comme volé. Déposant son front contre celui de Paul, une larme coula sur sa joue et elle murmura t’aime. Esquissant un petit sourire sincère entre ses larmes dévalant ses joues, elle reprit alors. Je reviens dans deux secondes. Il avait comprit que ce baiser était un adieu, elle se savait et il n’allait pas la laisser partir comme ça. Promis, je reviens, juste le temps que j’aille chercher quelque sourire passa sur ses lèvres alors qu’elle déposa un baiser sur le front du jeune homme. La brunette se redressa alors avant de mettre quelques secondes avant de retrouver son total équilibre sur le sol. Une fois cela fait, elle se dirigea vers sa chambre sans se retourner. C’était l’adieu final, elle allait le faire fuir du moins elle espérait. Le but était simplement de lui donner le cahier de son père, le but était qu’il le lisse et comprenne réellement au point de prendre conscience de la réalité, d’en prendre peur et de la fuir violement. Oui c’était cela qu’elle cherchait maintenant. Arrivée dans sa chambre, elle s’adossa au mur un moment avant de laisser les larmes se faire plus violente. Lena ignora combien de temps se déroula ainsi, une minute, cinq, dix ou simplement quelques secondes. Finalement, elle se redressa et se dirigea vers le coffre présent dans un coin de sa chambre. L’ouvrant lentement comme si elle avait peur de ce qu’elle allait faire, la demoiselle se mit à farfouiller dedans. Ses doigts rencontrèrent un objet dont elle se saisit par automatisme. C’était un flingue, elle l’avait toujours gardé. Le posant à côté d’elle soudainement comme prise par une nouvelle idée, une nouvelle envie, la brune chercha le journal. Elle le trouva finalement et se laissa tomber contre le coffre lentement en soupirant. Puis, une nouvelle fois par automatisme, elle chargea le flingue, le gardant dans sa main gauche. Prenant le journal dans sa main droite, elle se releva et revint rapidement dans le salon. Se plantant en face de Paul à une dizaine de centimètre, elle fit un sourire rassurant gardant sa main gauche derrière elle. Lançant le cahier, elle se transforma soudainement en lançant d’un ton trop tu lis ça tu comprendras légèrement et seulement en surface ce qu’était mon père, ce qu’il pensait de moi et surtout ce que je vais brune demeurait debout la main derrière son dos cachant l’arme. Il se saisit du cahier et l’ouvrit. Lorsqu’il commença sa lecture, elle l’observait lentement. Lena n’avait qu’une envie laisser l’arme tomber sur le sol et se réfugier dans ses bras. Serrant plus fort l’arme dans sa main, elle releva la tête, les larmes redoublant. Lentement, elle retira sa main de derrière son dos. Tout bascula. Elle tenait l’arme de telle façon à ce que Paul soit dans sa ligne de tir alors qu’il relevait à la tête à l’instant même. Elle saisit l’incompréhension, la peur et pourtant il ne semblait pas avoir l’idée de fuir. Prenant sur elle, la demoiselle respira lentement avant de lancer d’un ton t’en Paul, va t’en et ne reviens pas. Je ne veux pas te faire sombrer, je ne veux pas te tuer. Ne m’y oblige pas, va t’en s’il te fil des secondes, la force la quittait et elle sentait le désespoir et la peur s’emparer d’elle alors qu’elle se rendait compte que son acte était imbécile. Il n’avait pas fuit après un couteau sous la gorge, ce n’était pas avec une arme qu’il allait fuir. Et soudainement, une autre idée lui vint. Une idée qui pouvait peut être marchée. C’est ainsi que la brune retourna l’arme vers elle. Elle déposa le canon contre son crâne alors qu’elle lançait un regard suppliant à celui qu’elle aimait. Sa langue se délia alors trop t’en supplie, je ne veux pas que tu restes. Déteste moi si ça peut t’aider mais va t’en et ne reviens jamais vers moi. Je ne peux pas te faire de mal, ne va pas m’y obliger. Je tiens tellement à toi que je te protégerais coûte que coûte et c’est comme ça que je vais le faire. En t’obligeant à partir, je te protège. C’est pour ton bien crois-moi. S’il y avait une meilleure solution faisant en sorte que je puisse te garder près de moi, je n’hésiterais pas. Mais il n’y en a pas. Soudainement, la brune se mit à crier. IL N’Y A AUCUNES AUTRES SOLUTIONS, AGIT COMME JE TE LE DEMANDE, JE T’EN PRIS. JE TAIME TELLEMENT QUE JE NE VEUX PAS TE FAIRE DE MAL ALORS NE M’OBLIGE PAS. JE PREFERE ME TUER SUR LE CHAMP QUE TE VOIR SOMBRER AVEC MOI. Tombant à genou sur le sol, la demoiselle mit un de ses doigts sur la détente alors qu’elle regardait Paul dans les yeux. Il s’était relevé, le cahier était au sol. Il allait partir n’est-ce pas. Sanglotant, la brune ne tremblait pourtant pas et sa main tout comme l’arme restait intactes posées sur son crâne. Dans un murmure, la demoiselle reprit la parole parlant comme pour elle-même, les yeux sur le voudrais redevenir comme avant, je veux qu’il disparaisse de ma tête, je veux vivre sans sa présence. Je ne veux pas devenir le même monstre que lui. Je ne veux pas…. Je ne veux pas qu’il continue à me détruire ainsi. Je ne peux plus le supporter. Je me larmes redoublaient. Relevant les yeux, la demoiselle remarqua que Paul avait avancé de quelques pas vers elle et aussitôt elle retrouva sa froideur et son agressivité en lançant un t’approche pas où je me fais fous une balle dans la tête !Ses yeux reflétaient sa détresse, sa peur. Elle voulait qu’il parte alors qu'il levait les mains en signe de paix. Lena enleva son doigt de la détente un instant, un instant de paix qu'elle acceptait. Elle jeta pourtant un regard à la porte comme lui indiquant directement de partir. Les larmes coulaient à flot. Elle voulait qu’il parte parce qu’elle l’aimait et qu’elle désirait le protéger. C’est ainsi qu’elle prit la parole d’une voix faible où se mêlait les Pardonne-moi… Pardonne-moi. Dans un autre murmure, remettant son doigt sur la détente, elle ajouta alors comme la fin de tout. Je t’aime. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Ven 6 Mai - 1045 Le temps s’écouler lentement. Le silence régnait dans la pièce. Les deux jeunes gens étaient ensembles. Ce moment était un certain moment de félicité. Chacun était enfermé sur en son for intérieur et pourtant ils étaient indéniablement connectés. Dix secondes, puis quinze … Lena ouvrit la bouche à nouveau. Elle brisait cette insupportable harmonie qu’ils avaient aménagée dans ce climat ne pouvait pas comprendre. Un nouveau silence s’installa mais beaucoup plus court cette fois. Elle n’avait jamais tué personne mais tant de fois essayé. Toute ces tentatives ratées n’étaient-elles pas la preuve irréfutable que Lena n’était pas comme lui ? Elle se déclarée folle. Baliverne ! Ce n’était pas plausible. Pas elle. Pas Lena. Elle le sentait en lui, elle se disait schizophrène. Impossible. Elle n’était pas malade, elle n’avait pas une de ces maladies. Ça se voyait dans son regard. Elle avait toujours était seule, son regard, fenêtres de son âme, le prouvait. Par contre, elle avait toujours était seule dans sa vie. Du moins affectivement, ça pouvait venir de là . Lena ne caressait plus le bras du jeune homme, elle calma sa respiration est repris. Elle était le fruit de son imagination. Elle n’était pas celle qu’il souhaitait. Elle était différente de ce qu’il voyait. Faux. FAUX. Paul le pensait terriblement fort. Il la voyait comme tout le monde et combien même serait elle une illusion, ou même un tour de son imagination, le jeune homme préférait être bercé dans son enchantement plutôt que dans la réalité. Si son image de Lena était simplement une vision que lui envoyait son imagination débordante, c’était sa réalité non ? Sans aucune transition et certainement comme habile moyen de détourner la conversation, Lena repris la parole en un instant. Elle aurait préféré avoir son enfance. C’est compréhensible et en même temps un peu vexant. Mais c’est vrai. L’enfance de Paul avait été beaucoup plus facile. Le seul à blâmer, c’était lui. C’était de sa faute en quelques sortes s’il n’avait pas eu la meilleure jeunesse. C’est lui qui était difficile à vivre. Un nouveau silence. Paul se contenter d’écouter. Il e savait pas vraiment quoi répondre. Il sentit à nouveau le contact de Lena sur son bras. La jeune femme dit alors d’une voix chevrotante quelques mots. Quelques mots qui voulaient dire tellement de chose. Elle ne voulait pas être avec lui de peur de lui faire du mal. Mais l’amour rend forcément malheureux. Les passions sont destinées à être douloureuses, c’est ce qui les rend si délicieuses. Petit à petit, Lyde se décomposait en lui-même. Je suis désolée » lui dit-elle. Et lui donc. Paul ne bougea pas, ses yeux étaient perdus dans le vide. Il ne savait expliquer ce qu’il se passait. La jeune femme se posta en face de lui à genou. Ses mains étaient sur les joues de Paul, elle s’approcha l’embrassa. Je t’aime »Mais comment osait elle ? Comment pouvait elle accepter de lui faire ça. Le détruire et l’instant d’après lui dire qu’elle l’aimait ! Paul était totalement détruit. Il ne ressentait plus rien. Une colère commencer à s’immiscer en lui. Elle disait qu’elle revenait. Un instant après elle disparu de la pièce. Le jeune homme était extrêmement mal à l’aise. Elle déposa à nouveau un baiser sur le front de Paul et elle partit dans une pièce adjacente. L’attente fût longue. Paul entendait Lena chercher quelque chose dans des cartons. Il demeurait là au milieu de cette pièce froide. Il ne pensait plus, il ne voyait plus, il ne vivait plus. Il était bien présent mais tout venait de s’anéantir et l’ambiguïté des sentiments de Lena lui pesait. Il ne savait plus quoi faire. Elle réapparu, lançant un vieux cahier vers le jeune homme. Elle était froide désormais. Paul n’en pouvait plus, qu’avait-il fait de mal ? Ça ne pouvait pas venir seulement de Lena !Il prit le cahier et en commença la lecture. Une page, puis deux, le jeune homme n’eut pas le temps d’aller plus loin. Lena bougeait et par reflexe, Lyde leva la tête. Elle pointait une arme feu vers lui désormais. Il était saisit de peur, pas celle de mourir, non. Pas à cet instant. Mais être braqué par un pistolet n’était pas chose commune dans la vie du jeune homme. Il détourna le regard du canon et regardait Lena. Il ne comprenait pas ce qui lui prenait. Il ne savait pas comment réagir, une catastrophe et si vite arrivée. Elle voulait son départ, elle ne voulait pas lui faire de mal. Elle voulait juste l’obliger à s’en aller. Paul restait de marbre face à elle …Le temps s’écouler lentement, très lentement. Après quelques secondes qui paraissaient être des jours, Lena dévia l’arme. Elle apposa le canon sur son crane. Une arme si froide et si violente sur sa douce peau blanche. Elle commença à parler. Elle le suppliait encore une fois de partir, de s’en aller. Sa présence semblait lui être perturbante. Elle qui avait maintenu si longtemps les barrières fermées semblait céder aujourd’hui. Elle semblait détruire chaque obstacle qui les séparait, choisissant la violence en extrémité. Elle ne voulait pas le faire sombrer avec elle par amour. Elle tombant au sol, l’arme dans la main. Un doigt sur la gâchette. Elle semblait prête à se faire exploser la boîte crânienne. Paul s’était immédiatement relevé, elle était à quelques mètres de lui, les genoux aux sols. Le jeune homme s’approcha pour l’aider. Il voulait d’abord la faire lâcher cet objet de mort qui lui sied si mal. Larmoyante, la jeune femme releva le regard vers Paul. Lena le menaçait de se tuer sur le champ si il avançait encore. La peur au ventre, Paul s’immobilisa. Il leva les mains en l’air. Quel geste stupide, ce n’était pas lui qui était visé. Elle semblait s’enliser dans sa détresse. Son regard se dirigea vers la porte d’entrée. Paul devait la quitter. Elle ne voulait pas le voir jeune Wates relâcha un instant la gâchette de l’arme. Un dernier instant de paix. Le jeune homme hésita à avancer. C’était le moment propice pour lui venir en aide. Et aussitôt que sa décision était prise, la jeune femme reprit la parole. Pardonner. Bien sûr qu’il le pouvait. Il le ferait sans réticence, sans animosité aucune. Et au même moment, la jeune femme posa son index sur la détente de l’arme. Prononçant à voix basse Je t’aime ». Le jeune homme ne savait plus quoi faire. S’il avançait elle serait prête à se faire sauter la tête devant lui. Elle en était capable. Il regardait intensément Lena, les bras toujours en l’air. Il devait accepter les choix de Lena. Il devait obéir à ses désirs, c’était la seule solution possible pour le moment. Sans dire un seul mot, Paul se dirigea vers la sortie. Les larmes se faisaient sentir derrière ses yeux. Il sentait désormais qu’elles coulaient le long de ses joues. Arrivé à la porte. Paul l’ouvrit, il était dans l’ouverture de la porte et se retourna. Si je fais ça, ce n’est pas parce que je t’abandonne Lena. Tu ne me laisses pas le choix. Je serais toujours là pour toi. »Il baissa la tête, la jeune femme ne semblait pas même le regarder. Il était en train d’exécuter ce qu’elle voulait. Et elle restait à genoux, l’arme sur la tempe. Paul releva le regard vers elle, les larmes coulaient en abondance sur ses joues. Il reprit. Je t’aime Lena, quoique tu dise. Je suis près à tout perdre pour toi. »Il sortit de la pièce, laissant la porte ouverte. Paul faisait quelques pas dans le corridor de ces nombreux appartements. Il espérait tant qu’elle le poursuive et qu’elle saute dans ses bras comme dans une mauvaise comédie-dramatique cinématographique. La seule chose qu’il entendit c’était une porte qui claque derrière lui. Mais pas de fins bruits de pas courant vers lui. Le jeune homme commença à descendre les escaliers lentement. Il faisait froid dehors et n’avait pas récupérer sa veste. Tant pis, il n’allait pas y retourner. Elle lui en aurait tellement voulu. Il arrivait en bas de l’immeuble, effectivement la pluie continuer de tomber. Il n’y avait pas un chat dehors. Lyde ouvrit la porte d’entrée et un courant d’air glacial pénétra dans le hall de l’immeuble. Il frissonna. Il voulait faire demi tour et remonter les escaliers quatre à quatre pour revenir voir Lena. Mais, elle l’avait clairement formulé ; elle ne voulait plus le voir. De nouvelles larmes coulèrent sur le visage de Paul. Il avança dehors, le froid paralysé ses muscles. Il portait encore les vêtements que Lena lui avait prêtés. Paul longea les immeubles pour éviter la pluie le plus longtemps possible. Il était démoralisé, le froid le prenait de partout et ses mains tremblaient dans les fines poches du jeans. Il s’arrêta au premier angle de rue. Lena était au dessus de lui, qu’est ce qu’elle faisait ? Comment était elle ? Se sentait elle mieux depuis son départ ? Le jeune homme était assailli par d’innombrables questions. Il voulait en avoir le cœur net. Il fouilla dans ses poches pour trouver son téléphone. L’idiot ! Il l’avait oublié dans sa veste chez Lena. Elle avait encore toute ses affaires, ses vêtements, sa veste, son portefeuille, son téléphone, ses clés. Il devait défaire ses incertitudes qui lui trainait dans la tête. Il devait la revoir. Il devait récupérer ses affaires, il devait savoir ce qu’elle faisait maintenant. Si tout cela était passé. Si elle l’avait déjà effacé de sa mémoire. Il ne voulait pas la mettre à nouveau en colère, il ne voulait pas la décevoir. Il ne voulait pas qu’elle se sente obliger de revenir. Mais il avait besoin de revenir vers elle. Paul hésita un instant. Et fit demi-tour. Il marchait beaucoup plus vite qu’à l’allée. Il courait presque. Sans faire attention à la pluie cette fois, il était rapidement mouillé et le froid continuer de venir immobiliser ses muscles. Ses jambes et ses avants bras étaient engourdis par le froid. Il n’était plus qu’à quelques mètres de l’immeuble. Il passait sous les fenêtres de sa dulcinée. Aucun bruit. Il continuait jusque la porte d’entrée. Elle était fermée. Paul était brisé dans son élan. Il allait revenir et le fait de voir cette porte fermée l’avait ramené à la réalité. C’était certain, elle le lui avait dit et répété, elle ne voulait plus le voir. Elle ne voulait plus l’aimer. Paul ne sonna pas à l’interphone. Il attendait sous le porche de l’immeuble que Lena sorte. Une attente qui s’avérer être très longue. Au bout de dix minutes à attendre dans le froid, Paul n’en pouvait plus. Il avait le nez qui coulait et commençait à tousser. Par faiblesse et parce qu’il était bien trop tenté et n’avait plus que l’envie de la revoir. Il sonna à l’interphone. Personne ne répondait. Paul s’inquiéter terriblement, il pensait à elle, qu’est ce qu’elle avait fait une fois seule. Pourquoi elle ne répondait pas ? Elle savait certainement que c’était lui, ça ne pouvait pas être quelqu’un d’autre. Deux enfants d’une dizaine d’années sortirent à cet instant de l’immeuble. Le jeune homme profita de leur sortie pour pénétrer dans l’immeuble. Il y faisait bien plus chaud. C’était un vrai plaisir pour Paul qui venait de passer une vingtaine de minutes dans le froid à plus attendre, Il prit les escaliers et commença une course effrénée. Premier étage, deuxième, troisième. Sa montée l’avait essoufflé. Il reprit rapidement son souffle et continua son ascension vers l’étage numéro quatre. C’était là qu’elle résidait. Dix-huit marches, il y était. C’était l’étage de Lena qu’il avait quitté quelques instants au par avant. Il avança vers son appartement, le 401. C’était celui tout au fond du couloir. Il parcourut le corridor et arriva en face de la porte. Paul essaya d’entendre à travers la porte ce qui était en train de se passer chez Lena. Il n’entendait rien à part le son de la télévision du voisin. Paul hésitait un instant. Il savait que Lena lui en voudrait qu’il soit de retour. Mais lui en mourrait de la laissée ainsi, livrée à elle même. Son poing se serra et avant d’atteindre le bois, Paul s’arrêta de nouveau. Non, il ne pouvait pas lui faire ça. Il pensait à retourner chez lui dans le froid, il trouverait bien un moyen de retourner chez lui. Lena l’obsédait, elle était toujours là dans sa tête. Le jeune homme toqua et dit d’une voix faible à travers l’épaisse porte. C’est encore moi … » Lena Wates Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 10/10/2010 ▌MESSAGES 4276 ▌AGE DU PERSO 23 ▌ADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens ▌CÉLÉBRITÉ Emily Browning ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Sam 14 Mai - 1610 Sing me to sleepAnd then leave me aloneDon't try to wake me in the morning'Cause I will be gone »En quelques secondes, les choses se modifiaient. En quelques minutes, plus rien n’était contrôlable. En quelques temps, la brune ne comprenait même plus ce qu’elle faisait réellement. Les choses changeaient trop rapidement et trop facilement comme si tout était prévu, comme si tout était écrit. Elle croyait agir pour le protéger, pour son bien mais au fond elle ne savait pas réellement si cela allait avoir un impact. Elle agissait ainsi parce qu’elle l’aimait beaucoup trop mais au fond c’était dégueulasse et égoïste de sa part. Elle l’obligeait à choisir alors qu’il n’y avait qu’un choix qu’elle acceptait. Ça ne s’appelait même plus un choix mais un ordre. C’était horrible de sa part et pourtant elle ne désirait pas revenir dessus. C’était mieux ainsi, dans sa tête au moins. Elle se sentirait mieux en le sachant loin d’elle, elle se sentirait plus en mesure de tout affronter en sachant que ceux qu’elle aimait été en sécurité. Être près d’elle relevait de la folie pure et surtout de l’envie de mourir absolue. On ne pouvait pas rester à côté d’elle en espérant survivre parce que c’était tout bonnement impossible. Elle détruisait tout autour d’elle. Elle avait fait du mal à Sasha, elle avait poignardé Gavin, elle avait blessé Tom. Et il y aurait encore et encore des épisodes comme cela jusqu’à ce que la limite soit franchie et qu’elle finisse par commettre l’irréparable. Un jour ça arriverait. Mais pas aujourd’hui, pas encore. A genoux sur le sol, l’arme contre son crâne, le doigt sur la détente. La situation était pire que critique alors qu’elle demandait pardon à Paul autant qu’elle demandait son départ, elle l’exigeait même. Il partait où elle se tirait une balle dans la tête. La brune avait décidé d’agir de cette façon car elle savait que l’arme pointée sur lui ne ferait rien tout comme elle savait qu’elle ne pourrait pas réellement tirer sur lui, pas le blesser comme ça sans raisons. Elle avait d’abord laissé l’arme pointé sur lui mais voyant qu’il n’y avait aucuns effets, elle s’était attaquée à son point sensible. Elle. Il était en face d’elle à quelques mètres, mains levées comme en signe de paix. Elle refusait qu’il avance lui faisant bien comprendre. Elle n’était pas capable de le blesser mais elle était complètement capable de s’exploser la tête. La question tournait dans sa tête la poussant à trembler légèrement toujours secouée de sanglots. Pouvait-elle réellement se tuer là devant lui en se plantant une balle dans la tête ? S’il avançait ne serait-ce que d’un millimètre, en serait-elle capable ? Resserrant sa prise sur l’arme, la brune tentait de se convaincre qu’elle pouvait le faire et qu’elle y parviendrait sans problèmes. Croisant le regard de Paul, elle saisissait qu’il ne savait gère comment agir. Il voulait rester mais ne voulait pas qu’elle se fasse de mal et le choix était trop rude. Elle était quasiment certaine qu’il allait finit par lui obéir et faire ce qu’elle lui demandait. Ça serait ridicule de ne pas le faire. Il avait vu de quoi elle était capable, il savait qu’elle n’hésiterait pas une seule seconde à se foutre cette foutue balle dans la tête. C’était peut-être là où il avait tord et où elle ne voulait pas qu’elle sache cela. S’il s’approchait et s’il tentait de la désarmer, elle n’était absolument pas certaine de résister bien au contraire. Prise de faiblesse, elle désirait abandonner l’arme et se réfugier dans les bras de celui qu’elle aimait tout simplement parce qu’elle en avait besoin. Elle avait besoin de toutes ces personnes à qui elle faisait du mal si bien qu’elle ne parvenait jamais à s’en éloigner suffisamment. Elle prenait sans cesse de gros risques et ça lui faisait extrêmement peur parce qu’elle ignorait encore de quoi elle était complètement capable. En une soirée, sans raisons apparentes, elle avait placé le couteau sous la gorge de Paul. En une soirée, elle en venait à utiliser une arme depuis si longtemps enfermée dans un coffre qu’elle n’aimait guère ouvrir car il contenait tout son passé. Le pire c’est qu’à chaque fois ces actes là n’étaient guère ses idées premières. C’était comme si, à chaque fois, une force inconnue et surnaturelle la poussait à agir de cette façon si improbable au départ dans l’esprit de la jeune fille. Mais, elle était là . Elle était prête à agir, elle était prête à s’exploser la tête si jamais il approchait trop. Du moins c’était ce dont elle tentait, vainement, de se convaincre. C’était un choix à faire et il était fait depuis longtemps. Un choix entre elle et les autres et elle en revenait toujours à choisir les autres tentant tout pour les protéger et les tenir à l’écart du monstre qu’elle était en train de devenir. C’était plus fort qu’elle, c’était sa nature et c’était surtout cela qui la différenciait complètement de son père. Elle se préoccupait des autres avant elle, elle désirait faire attention à la sécurité d’autrui capable de mourir pour eux. Son acte de ce soir le prouvait encore. Elle était en mesure et capable de se faire sauter la cervelle simplement pour tenir Paul à l’écart, pour le protéger parce qu’elle l’aimait beaucoup trop. La scène pourrait sortir tout droit d’un film d’amour beaucoup trop pathétique. Mais on était loin du film, on était loin de cet amour même si on était trop proche du côté pathétique qui se dessinait. Mourir pour protéger l’autre. C’était une belle preuve d’amour même si c’était stupide. Lena devenait donc réellement stupide puisqu’elle acceptait de mourir pour le protéger. Non, ça n’irait pas aussi loin. Ce n’était pas ce qu’elle cherchait au fond. Certes, elle cherchait à le protéger mais pas en se tuant non. Elle désirait simplement qu’il s’éloigne d’elle et le seul moyen pour qu’il fasse ce qu’elle demandait était bel et bien la menace pure et simple de sa mort imminente. Un esprit machiavélique qui tentait de faire tout pour éloigner celui qu’elle aime. Le scénario d’un assez mauvais film en soi. La brune lui avait demandé de partir trop de fois. Elle ne cessait pas de le faire comme si c’était la seule solution possible. Le doigt sur la gâchette, elle répétait qu’elle l’aimait comme si c’était un adieu. C’en était un au fond, c’en était un véritable. Une fois qu’il aurait franchit cette porte, la demoiselle ferait tout pour ne plus jamais le revoir. C’était son propre choix et elle allait s’en tenir car si elle craquait, tout serait à reprendre à zéro et elle n’y arriverait certainement pas. Encore quelques secondes d’attente et elle n’hésiterait pas à se planter une balle dans la tête. Il restait silencieux, les mains levées en signe d’une paix qui ne viendrait jamais. Qui ne pouvait plus venir entre eux. Le regard de la brunette se perdit sur la porte indiquant silencieusement au jeune homme de quitter l’appartement, une nouvelle fois. Elle ne savait que faire cela. Son regard se perdait ensuite à nouveau sur le sol alors qu’elle tentait désespérément de se reprendre et de ne surtout pas craquer alors que les larmes inondaient son visage, incontrôlables. Des pas lui firent redresser la tête afin de voir dans quelle direction le jeune homme allait. Elle resserrait sa prise sur l’arme prête à appuyer sur la détente au cas où il s’approcherait vers elle. Mais, non il se dirigeait vers la sortie, elle n’abaissait pas son arme pour autant comme si c’était tout simplement impossible. La porte s’ouvrit et la voix surgit de nouveau la faisant soudainement frémir. S’il faisait ça ce n’était pas parce qu’il l’abandonnait mais parce qu’elle ne lui laissait pas le choix. Il serait toujours là pour elle. Les larmes s’intensifiaient sur son visage alors que son regard s’était fixé sur le sol, sur un point invisible. Elle était incapable de relever la tête et de le regarder partir. Elle était incapable d’encaissait tout ce qu’elle faisait en le voyant de ses propres yeux. Il l’aimait quoiqu’elle dise. Il était prêt à tout pour elle. Un sanglot s’échappa de ses lèvres qui s’étaient alors mises à trembler. Le silence absolu revint soudainement. Plus de voix, plus de pas. Rien. La paix en apparence. Elle était seule, absolument seule maintenant. Elle l’avait chassée pour son bien alors qu’au fond elle n’en savait rien. Elle ignorait si c’était réellement préférable mais elle venait de le pousser à s’en aller ne pouvant s’en prendre qu’à elle-même. Elle entendit les pas s’éloigner mais la porte ne se fermait pas. Pourquoi ? Elle attendit immobile avant que son doigt ne glisse et lâche la détente. L’arme tomba sur le sol, elle s’en écarta en se relevant trop rapidement en manquant de tomber. Assise sur le sol à quelques mètres de l’arme, la brunette se demandait comment elle avait fait pour porter cette arme contre elle, contre lui. Un nouveau sanglot lui échappa. Son regard se perdit vers la fenêtre alors que l’idée de sauter par celle-ci s’intensifiait. Elle serait comme son père comme cela. Aussi lâche que lui. Au fond ce n’était qu’une libération suite à la folie qui la rongeait lentement. Elle sursauta en entendant une porte claquer dans le couloir se relevant aussitôt. La demoiselle avança lentement dans la pièce comme si elle s’attendait à voir surgir un démon ou dieu sait qui pour la tuer. Arrivée devant la porte, la demoiselle passa la tête dans l’encadrement pour remarquer que ce n’était qu’un de ses voisins qui rentraient en fermant la porte trop violemment. Aucunes traces de Paul ne demeuraient ici. Non, rien. Elle était seule et pour longtemps certainement. La demoiselle ignorait ce qui allait se passer maintenant, elle ignorait ce dont elle était à présent capable de commettre pour soulager ce poids qu’elle ressentait encore et encore, trop présent, trop douloureux. Elle recula lentement de l’encadrement avant de refermer la porte et de lui tourner le dos. S’appuyant contre celle-ci, elle se laissa lentement glisser sur le sol, comme une victime. Etait-ce qu’elle était ? Une victime ? En voyant la scène, on pouvait bel et bien penser le contraire. C’était elle qui avait eu le pouvoir, elle qui avait pût choisir. Elle qui l’avait obligé à partir, c’était donc elle la plus forte et lui la victime. Mais, au fond, elle n’était qu’une autre victime qui tentait désespérément de prendre le pouvoir pour protéger et pour survivre. Elle était, depuis toujours, la victime de son père et, à présent, Lena était certaine de ne jamais pouvoir se débarrasser de cette emprise tout simplement parce que cela faisait d’elle ce qu’elle était. La brunette s’était toujours reposer sur cette sorte de normalité et elle chercherait toujours à le faire, c’était sa vie, son habitude. Elle refusait de tout changer, elle ne s’en sentait guère capable. Passant sa main dans ses cheveux, la brune soupira commençant légèrement à se détendre au fur et à mesure que la vérité des événements s’imposait dans son esprit. Elle était prise au piège toute sa vie et ce n’était qu’un des premiers adieu qu’elle aurait à faire. D’autres suivraient. A moins qu’elle ne change et que tout aille mieux. Se relevant soudainement, la demoiselle se tourna pour faire face à la porte et comme s’il était toujours là , la demoiselle se mit alors à murmurer suis désolée, c’est tellement mieux ainsi…Voilà qu’elle parlait seule maintenant comme si elle lui parlait à lui. La folie prenait une part importante dans sa vie. Son poing s’abattit sur la porte et un cri de douleur jaillit de ses lèvres. Elle avait frappé avec une telle force qu’elle ne sentait plus sa main. Pas de sang en revanche et c’était cela qui dérangeait le plus la brunette. Elle avait besoin de se faire du mal, elle avait besoin de voir du sang. Sans attendre une seconde de plus, la demoiselle se dirigea vers la salle de bain. Elle y allait dans pas décidé dans une semi course. Une semi course qui fut stoppée lorsque son regard se posa sur l’arme demeurant toujours sur le sol du salon. Elle se pencha et la ramassa avant de la faire tourner entre ses doigts. C’était si simple. Trop simple. Elle n’avait qu’à déposé le canon sur sa tempe et appuyer sur la détente et tout serait fini. Rapidement, facilement. Non, elle ne pouvait pas agir ainsi. Elle voulait souffrir, elle voulait avoir mal. C’était ça l’essentiel. Et, si jamais, elle en venait à devoir mourir ça serait dans d’atroces douleurs. Posant l’arme sur la table, elle lui tourna le dos rapidement tout en reprenant sa course dans la salle de bain. Sa main gauche lui faisait terriblement mal, quelle idée de frapper la porte ainsi ?! Elle se mit alors à fouiller dans les placards à la recherche de sa lame. Rien, elle ne trouvait rien laissant toutes les affaires tomber sur le sol. Sous l’effet de la rage, la brune en venait à jeter les objets au sol. La cuisine. C’était là -bas qu’elle avait dût laisser sa lame. Sans attendre plus longtemps, elle s’y rua et se remit à fouiller laissant les objets tomber sur le sol. Enfin ses doigts rencontrèrent le métal familier et un sourire se dessina sur les lèvres de la demoiselle. Attrapant une bouteille de vodka, elle en but quelques gorgées avant de retourner lentement dans la salle de bain. Sa tête tournait, elle voyait flou et ne comprenait plus rien. Un arrêt fut obligatoire aux toilettes où ce qu’elle venait juste de boire se retrouva dans la cuvette. Haletante et soupirant, elle se leva avec difficulté pour retourner dans la salle de bain où elle manqua de tomber. Se mouillant les cheveux, elle finit par se passer de l’eau sur le visage sans même faire attention au fait qu’elle était en train d’en mettre partout. Trempée, elle se laissa tomber sur le sol resserrant la lame dans sa main. Quelques secondes après, le sang coulait intensément le long de son bras gauche et elle était dans une sorte d’état second, avachie sur le sol. Un toc contre la porte la poussa à se redresser. Une voix la ramena sur terre. Paul. Pourquoi était-il revenu ? Se levant aussitôt, elle tangua et se dirigea avec difficulté vers le salon. La brune ignorait s’il était dans la pièce, elle n’osait même pas lever le regard pour vérifiait cela. S’accoudant contre le mur à l’entrée de celui-ci, elle lança alors bien qu’ignorant s’il pouvait l’entendre ou nonJe t’avais demandé de partir…Levant soudainement les yeux, la brunette distingua la pièce enfin ainsi qu’une forme humaine. Paul était en face d’elle plusieurs mètres loin d’elle et ce n’était pas plus mal. Un soupir passa entre ses lèvres, soupir qui la fit tressaillir. Elle était trempée, elle tremblait, le sang s’écoulait le long de son bras gauche termina sa course sur le sol. Elle avait chaud, beaucoup trop chaud même si elle ne se rendait pas compte du fait qu’elle était brûlante. Sa main gauche était comme inerte après le coup donné dans la porte. Elle devait avoir l’air pitoyable. Elle l’était certainement d’ailleurs. Elle lui lança un regard, son regard passant par la même occasion sur l’arme posée sur la table. Elle pouvait faire vite, s’en saisir et se faire exploser la boîte crânienne. Il n’avait pas à revenir, il aurait dût partir. Il ne devait pas être là et elle devait donc accomplir la part de son marché, de sa menace. Il n’avait pas fait ce qu’elle avait demandé alors autant faire ce qu’elle avait prévu de faire si telle était le cas. Il n’avait plus le droit d’être ici, plus maintenant. La brune avança d’un pas mais se stoppa aussitôt lorsqu’elle vit qu’il en fit de même. C’était comme si, maintenant, c’était elle qui avait peur de lui. Reculant alors, elle s’accouda à nouveau contre le mur et ferma les yeux se délectant de la douleur qui traversait chaque parcelle de sa peau. Il était plus près de l’arme qu’elle, il pouvait s’en saisir ou même l’utiliser. Ouvrant à nouveau les yeux, elle lui lança un regard noir alors qu’elle demandait soudainement d’une voix sèche et froide comme s’il avait commis une erreur. Une trop grosse erreur pour eux deux. Une erreur dont le prix allait être à payer, pour lui, pour elle. Pour es-tu revenu ?Son regard retrouvait le contact du sol comme à son habitude. Celui-ci semblait bouger et elle se croyait sur un bateau si bien que la nausée revint comme une envie forte. Les larmes affluaient sur son visage soudainement alors qu’elles avaient cessées depuis le départ du jeune homme sans même que la rebelle ne s’en rende compte. Elle le regardait soudainement, vaguement. Elle était là sans être réellement là . La demoiselle ressentait la douleur trop fortement, une douleur insoutenable qui la poussait à une trop grande faiblesse. Elle avait trop fait de choses, elle avait atteint ses limites soudainement, grandement. Pourtant, en ayant découvert cela, la brunette était certaine que d’ici quelques jours elle recommencerait pour atteindre cette fabuleuse limite, jusqu’à ce qu’elle s’y habitue. Elle voyait flou et la pièce semblait tourner autour d’elle, comme un manège qui passe devant nous dont on ne saisit que de brèves images. Elle se sentait défaillir à chaque seconde. Elle avait peur de tomber d’autant plus qu’elle refusait d’être faible devant lui. Le sang coulait le long de son bras si bien qu’on avait du mal à distinguer sa peau sous cette couleur rouge. Dans un murmure, la demoiselle reprit alors pour toujours… Ne reviens pas…Ce n'était même plus un ordre, c'était une demande douce et calme. C'était une envie, une proposition pure et simple. Elle ne l'obligeait plus à rien, il devait choisir. Il avait le pouvoir, elle le lui cédait en même temps qu’elle lui offrait une grande marge de manœuvre sur un nouveau territoire. Se laissant tomber à genoux, un hurlement de douleur s’échappa de ses lèvres suivi d’un gémissement et d’un sanglot. Sa main gauche avait heurtait le sol et la vague de douleur l’avait parcouru alors que du sang continuait de s’écouler de la blessure de son bras gauche. S’appuyant contre le mur, elle ferma les yeux tentant de respirer plus lentement afin de se calmer et de reprendre le dessus. Tout était amplifié, trop douloureux et insupportable. Trop irréel. Elle sentait qu’il avait le regard posé sur elle, elle sentait sa présence sans même savoir s’il était à quelques mètres ou à quelques centimètres. Se remettant à pleurer de plus belle, la brune laissait échapper d’une voix ampli de suis désolée… Je suis désolée…. Je suis désolée…Lena ignorait de quoi exactement elle était désolée. Elle ne voulait d’ailleurs pas le savoir, ça n’avait plus de réelle importance. Se balançant d’avant en arrière, elle ne mit pas longtemps à se stopper à cause de la douleur qui parcourait son bras sans cesse. Elle avait mal, elle avait si mal qu’elle ne cessait de laisser échapper des gémissements de douleur retenant les cris intenses qu’elle aurait pût lancer. Lentement, la brunette releva le regard vers Paul pour constater qu’il n’était plus à la même place que tout à l’heure mais qu’il avançait mains levées, comme si elle pouvait se décider de l’attaquer. C’était assez ironique car elle n’en avait guère la force maintenant. En le voyant approcher, la jeune fille cherchait une issue, elle cherchait à s’enfuir, la peur la prenant à la gorge. La demoiselle voulu reculer mais elle se trouvait déjà contre le mur et lorsque son bras gauche rencontra la cloison, un nouveau hurlement jaillit de ses lèvres. Un hurlement à glacés le sang qui lui coupa même la respiration. Essoufflée, haletante, les larmes coulaient sur son visage alors qu’elle murmurait à ne veux pas que tu restes, je ne veux plus que tu sois là , c’est tellement mieux crois-moi…Reniflant, la demoiselle passa le revers de ses mains contre ses joues, y laissant du sang sans même s’en rendre compte, sans même y faire attention. Les secondes s’écoulaient trop lentes, trop longues, trop absentes, trop inexistantes dans la tête de la brune. Elle ne savait même plus ce qu’elle cherchait à faire au fond, elle ne savait même plus ce qu’elle devait faire. Le silence demeurait et elle se sentait sombrer de plus en plus. Une lente chute vers le trou noir comme si elle ne pouvait plus s’en sortir, plus jamais. Mais, elle avait besoin de comprendre, elle avait besoin de saisir. C’est ainsi que, fixant le sol, elle murmura t’en supplie, dis-moi ce qu’il m’arrive… Dis-moi que ça va aller même si c’est un mensonge… Elle leva le regard vers le jeune homme avant d’ajouter. J’ai mal…Ce n’était que la vérité et elle avouait sa faiblesse totale, pour la première fois. Peut-être et surement la dernière car ce n’était pas son genre. Elle qui ne voulait jamais l’avouer venait de dire qu’elle avait mal. Elle ne supportait plus rien, rien du tout. La douleur était trop violente, les sanglots déchiraient ses lèvres déjà tremblantes. La chaleur se propageait dans son corps. Son cœur loupait des battements et sa respiration n’était plus que des halètements incessants comme si elle était sur le point de laisser sa peau. A chaque tremblement, un gémissement de douleur franchissait ses lèvres alors qu’elle tentait de contenir les hurlements qu’elle aurait pût produire. Le sang s'écoulait de son bras posé comme inerte sur le sol près d'elle couvrant le sol d'une nouvelle couleur. La peur tournait dans ses prunelles lisibles. Ses yeux étaient posés sur Paul et elle attendait. Au fond, elle attendait qu’il vienne à son secours. Mais, en apparence et dans ses désirs exprimés, elle attendait qu’il s’en aille. Elle attendait sa fuite, incertaine de tout ce qui allait suivre. Incertaine de tout ce qui l’entourait maintenant, incertaine de sa propre existence. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Lun 23 Mai - 1527 Paul toqua à la porte. Rien. La porte n’était pas close, et le jeune homme apposa la paume de sa main sur la porte et poussa pour l’ouvrir. Sans un grincement, la porte s’ouvrit et l’appartement de Lena réapparaissait devant le jeune Lyde. Paul pénétra dans l’appartement, Lena ne semblait pas présente. Paul s’inquiétait au fur et à mesure de son avancée dans l’appartement. Où était-elle ? Pourquoi ne venait-elle pas voir ce qui arrivait dans son appartement ? C’était très étrange. Trop sortant d’un encadrement de porte, Lena. Elle ne semblait pas bien, elle était accoudée à la porte. Elle prit la parole. Elle ne voulait plus le voir, elle lui avait demandé de partir déjà . Elle poussa un soupir. Ce soupir blessa profondément le jeune homme. C’était donc bel et bien fini eux deux ? Cela avait-il déjà commencé était plutôt la question à se poser. En quelques sorte oui. Du moins c’est ce qu’il voulait temps semblait à nouveau être stoppé lorsqu’il était face à face. Il la regardait dans les yeux, elle lui faisait du mal c’était certain mais il ne pouvait pas se résoudre à la laisser ainsi. C’était un mal nécessaire. Quelque chose interpella le jeune homme, le bras de Lena était en sang. Elle avait recommencée. Elle avait recommencé à se faire du mal, à souffrir, à se mutiler. Il y avait forcément un autre moyen pour elle pour se délivrer, la souffrance n’était pas sa dernière extrémité. Paul pouvait l’aider. Le sang tombait goûte à goûte sur le sol. Elles retentissaient à chaque fois qu’elles rencontraient le sol, et des projections se propageaient partout sur le sol. La jeune femme lança un regard vers Paul et sur l’arme. Le jeune homme comprit, elle voulait rejouer la scène. Au même instant sans rien dire ils avancèrent l’un vers l’autre. Lena se stoppa immédiatement. Son visage semblait s’être pétrifié l’espace d’un instant. Elle fit un pas en arrière, elle semblait inquiète. Paul était proche du pistolet. Il pouvait devenir le dominant en très peu de temps. Elle lança un nouveau regard vers le jeune homme. Pourquoi était-il là ? Elle n’avait pas remarqué qu’il était tout simplement glacé par le froid. J’ai oublié mon manteau, j’ai pas mes clefs ni mon téléphone … Je voulais te prévenir mais … »Elle ne semblait pas l’écouter. Elle était perdue. Et le sang continuer de couler. Ne plus revenir, ne plus le revoir. C’était son souhait, ce n’était pas un ordre cette fois. Elle se laissa tombée par terre. Elle semblait accablée. Sa main avait heurtée le sol. Elle s’était fait mal encore une fois. Mais cette fois-ci la douleur semblait être différente. Elle ne semblait pas la supporter, non, cette fois-ci toutes ces conneries ne lui plaisaient pas. Les larmes coulaient en même temps que le sang à présent. Il la regardait et inquiétait par l’état de Lena il s’approcha. Elle semblait toute tremblante, elle pleurer. Paul voulait la prendre dans ses bras, lui dire que tout irait. Mais avant qu’il s’avance, Lena se mise à parler. Elle répétait qu’elle était désolée. Elle recommençait à se balancer d’avant en arrière, Paul tenta de s’approcher. Il leva les bras en l’air comme tout à l’heure. Pour qu’elle raison ? Bonne question. Peut-être voulait-il prouver sa bonne volonté, qu’il ne lui ferait aucun mal. Elle le savait déjà . Elle semblait vouloir fuir et soudain un cri s’échappa de la jeune femme. Paul s’arrêta brusquement, de peur qu’il l’ait provoqué. De peur qu’elle tente à nouveau quelque chose d’insensé. Il laissa échapper le prénom de la jeune femme entre ses lèvres. Comme une prière dite à voix basse. Son regard était emplit de peur. Le froid lui rongeait les os et la peur de sa mort à elle le faisait mourir. Elle seule avait le pouvoir de rallumer la flamme, dissiper ces terreurs qui la rongée et apaiser son âme. Elle semblait dépourvue de souffle. Elle reprit pourtant la parole. C’était mieux qu’il parte. Mieux pour qui ? Elle essuya ses larmes. Le sang taché désormais son divin visage. Elle était à elle seule l’union d’Eros et de Thanatos. Elle était à la fois belle et inquiétante. Lena fixait le sol, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, elle ne savait plus quoi faire. Elle avait mal. La première qu’elle l’avouait véritablement. C’était peut-être un premier pas vers sa libération. Paul était debout à quelques mètres d’elle et mourait d’envie de venir la prendre dans ses bras. Il avança de nouveau vers elle. Lena, ne t’inquiète pas. Tout ira bien, je ne suis jamais réellement parti. »Bien qu’il claquait des dents entre chaque mot, Paul adoptait un ton rassurant. Pas à pas il avançait, le sang commencé à se rependre autour de la jeune femme. Les bras du jeune homme s’abaissèrent vers la jeune femme. Il était à côté, elle sentait l’alcool et le sang coulait toujours. Sans un mot, il se baissa et enlaça Lena. Il était là . La jeune femme semblait toujours perdue. Mais le jeune homme lui dit ces mots dans le creux de son oreille. Je suis là , tu ne peux plus te faire du mal ainsi. Je vais t’aider Lena. S’il te plait laisse moi être à tes côtés. » Sans attendre de réponse, le jeune homme se retourna, il avait toujours la jeune femme dans ses bras. Paul cherchait du regard un tissu ou quoi que ce sois. Rien. Il se détacha alors de Lena et ôta la chemise du père de la jeune femme. Le tissu était encore trempé. Sans plus attendre, le jeune homme pris le bras de Lena. Elle tremblait, la plaie semblait profonde. Ça devait lui faire affreusement mal. En faisant bien attention, Paul nettoya d’abord le bras enlevant le sang et laissant apparaître la plaie seulement. La plaie faisait au moins six centimètres de longueur. Paul en avait mal pour elle. Il fallait qu’elle ait des points de suture et que sa torture finisse. Lena, il te faut médecin mon ange … »Pourquoi avait-il dit cela ? Ils n’étaient pas ensemble. Excuse moi ça m’a échappé »Ajouta t-il. Il était très gêné, ce n’était pas le moment de repartir dans une dispute. Avec un peu de chance, Lena ne l’aurait pas entendu, ou ne s’en souviendrait plus une fois dessaoulée. Lena, écoute moi, quoique tu fasse, cette fois-ci je ne partirais pas. Même sous la menace, je t’empêcherai de refaire une connerie. Tu m’entends ? Je ne veux plus qu’il t’arrive quoi que ce soit. »Paul finit d’essuyer le sang autour de la plaie. Il entoura l’avant-bras de Lena avec les deux manches de la chemise pour faire un garrot. Pris de peur, une larme coula sur la joue du jeune homme et vint atterrir sur la jambe de la jeune femme. Paul ne savait plus quoi faire … Il devait nettoyer cette plaie. Mais quitter un nouvelle fois la fille qu’il aimait, ne serait-ce qu’un instant était un véritable supplice. Paul entoura ses bras autour de la tête de la jeune femme et ramena le visage de Lena contre son buste. Ceci fit basculer la jeune femme vers lui. Il avait la tête poser sur la sienne. Paul était emplit de tristesse, il l’aimait mais tout cela semblait impossible à partir du moment qu’il était seul à y croire. Il s’en rendait maintenant compte. Lena l’aimait mais apparemment pas comme lui. Pas une larme ne vint titiller sa rétine cette fois-ci. Étrange … Non cette fois, la tristesse ne venait pas de là , elle était différente. C’était une sorte de vérité qui retentissait dans sa tête. Il ressentait plutôt un vide dans son ventre. La jeune femme qu’il tenait dans les bras était celle dont il avait besoin. Mais lui ne l’était pas. Triste déception. Il était comme Ophélia de Shakespeare qui connaissant son amour impossible avec l’homme qu’elle aime, se noie. Paul ne se tuerait pas, il était bien trop lâche et tenait bien trop à la vie. Mais la vérité lui donnait un certain choc. Il voulait ne plus y croire, se cacher continuellement la réalité. Mais désormais il y pensait toujours. Celle qu’il tenait dans ses bras, celle qui voulait réconforter, celle pour qui il était là , celle qu’il aimait, ne l’aimait pas réellement. Instant après instant, il s’en convainquait … Il avait l’impression de la perdre, ou pire de ne jamais l’avoir eu ne serait-ce qu’un instant. Tous ces baisers étaient-ils faux, il avait toujours était sincère avec elle. De nouveau, ses lèvres s’écartèrent et dans un léger souffle, sa bouche adopta la forme de son prénom. Lena. Lena Wates Empire State of Mind ▌INSCRIT LE 10/10/2010 ▌MESSAGES 4276 ▌AGE DU PERSO 23 ▌ADRESSE 5117 Rose Avenue 401, Queens ▌CÉLÉBRITÉ Emily Browning ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Dim 29 Mai - 1304 I know this love is passing timePassing through like liquidI am drunk in my desire...But I love the way you smile at meI love the way your hands reach out and hold me near...I believe... »La vie est bien différente de ce que l’on croit. On espère des choses alors que la vérité est tout autre et que le choix ne nous appartient même pas. Lena était enfermée ailleurs dans un monde si loin de la réalité alors qu’elle était complètement ancrée dans celle-ci. En effet l’alcool n’était pas assez fort pour la faire décoller et la faire partir loin de cet enfer même ses blessures ne l’aidaient pas à s’évader se contentant de la faire encore plus souffrir. Appuyée contre l’encadrement de la porte pour maintenir un certain équilibre, la brune avait lancé la seule question qui lui était venu à l’esprit. La seule qui avait de l’importance à ce moment là . La seule à laquelle elle attendait une réponse bien qu’elle soit certainement incapable de la comprendre. Il avait parlé, il avait répondu expliquant la raison de sa présence ici et elle n’avait rien saisit comme si elle n’était pas en mesure d’entendre ce qu’il avait à dire. Elle avait entendu les mots sans même les comprendre. Elle entendait une sorte de charabia sans rien de plus et ça n’avait guère d’importance. C’était comme s’il parlait une autre langue ou si un terrible voile se trouvait entre eux empêchant la demoiselle d’accéder à la compréhension comme toutes personnes normales. Son état empiré à chaque seconde, pas seulement physiquement mais mentalement avant tout. Trempée, tremblante, le sang s’écoulant le long de son bras terminant sa course sur le sol en un bruit complètement normal comme si chaque goutte s’écoulant marquait le temps et la fuite de celui-ci. Brûlante, perdue, incapable de sentir sa main gauche qui la faisait terriblement souffrir suite au coup sur la porte. Les douleurs étaient trop irréelles, amplifiées, insupportables, douloureuses. Elle n’était même plus ancrée dans la réalité s’y sentant trop éloignée. Le sang tâché son visage alors qu’elle avait tenté d’enlever les larmes y affluant. Elle retenait déjà les cris immenses de douleur s’échappant de ses lèvres laissant uniquement quelques gémissements de douleur passer entre ses lèvres. Elle ne pouvait pas les retenir ou faire comme s’ils n’existaient pas. Elle lui demandait de partir sans l’ordonner réellement, c’était comme une demande, une prière. Elle avouait sa faiblesse et sa douleur sans honte, sans même chercher à se cacher derrière son image de d’habitude. Sa respiration se transformait en halètement au fur et à mesure qu’elle paniquait intérieurement. Bizarrement, elle avait peur de Paul. Paul qui ne lui ferait jamais de mal. Jamais. Assise à même le sol, la brune perdait peu à peu tous repères autour d’elle comme si plus rien ne pouvait la retenir ici. Que cherchait-elle au fond ? Lena avait toujours cherché la mort, elle avait toujours cherché à mettre fin à sa vie et à mettre fin à cet enfer certain qui ne cessait de s’emparer d’elle à chaque instant la faisant plonger un peu plus dans un tourbillon de souffrance dont elle ne pouvait plus s’échapper. Pourtant, elle n’allait jamais jusqu’au bout. Jamais. Comme si elle en était incapable, comme si quelque chose la retenait ici. Pourtant qu’avait-elle ? Hormis la douleur et la hantise, rien ne venait compléter sa vie. Son père la hantait jour après jour et nuit après nuit. Elle se transformait, les choses se transformaient. La demoiselle était restée trop longtemps ici à New York et, pour survivre, il n’y avait plus qu’une solution fuir. La fuite. Lena s’était toujours révélée douée pour cela, c’était tellement plus simple que d’oser se dresser totalement contre les démons la hantant. Fuir c’était comme un vent de liberté et un souffle sain retrouvé. Deux ans qu’elle se trouvait dans cette ville. Deux ans que les choses ne cessaient de se transformaient. Elle ressentait de l’attachement voir même de l’amour pour certaines personnes alors qu’elle s’était jurée que ça ne serait jamais le cas. Pourtant, eu fil des années, au fil du temps, la brune n’avait pas put rester seule fermée chez elle et dans son monde. Les interactions avec le monde et d’autres personnes avaient eues lieu et, bien que désireuse de ne se créer aucuns attachements, la demoiselle avait fini par craquer possédant une véritable vie sociale maintenant. C’était un changement immense pour la demoiselle qui avait toujours eu l’habitude d’être seule et loin de tout ce monde que les gamines de son âge connaissaient parfaitement. Le pire était que le monde d’autrefois convenait parfaitement à la jeune Wates alors que celui d’aujourd’hui poussait la brunette à se poser plus de questions et à jouer son rôle sans cesse. Il n’y avait plus un seul moment où elle pouvait juste être Lena Wates. La jeune fille était sans cesse obligée d’être l’image de Lena Wates, l’image qu’elle voulait donner, l’image que les autres avaient. C’était en partie sa faute certes mais elle ne pouvait plus supporter ce tissu de mensonges derrière lequel elle ne cessait de se cacher. Ce soir, face à Paul, elle avait craqué laissant le tissu se consumer au fil des secondes. La jeune demoiselle se retrouvait faible face à lui en venant même à lui demander de l’aide, à le supplier de l’aider. Elle se sentait elle-même et pourtant elle avait trop peur de l’assumer complètement. Après tout qu’était-elle ? Une fille soumise à son passé qui se vengeait sur sa santé et sur sa peau pour faire passer cette folie et cette peur qui faisait d’elle ce qu’elle était. Elle n’était rien, rien hormis une fille faite de blessures du passé et incapable de s’en débarrasser quand bien même elle allait voir les personnes qui auraient put l’aider. Ce soir, face à Paul, elle était ce qu’elle était réellement. Juste Lena Wates sans fausses images, sans mensonges, sans tissu cachant la réalité. Elle était sang et plaie, elle était pleur et douleur. Elle était juste prononça son prénom à voix basse comme s’il avait peur qu’elle fasse une bêtise. D’un, côté, en la voyant dans un tel état, on ne pouvait qu’avoir peur de ce qu’elle était encore en mesure de faire ne serait-ce que pour se venger sur elle même. Elle le sentait avancer vers elle entendant les mots qu’il prononçait comme s’ils étaient loin, c’était tellement flou dans sa tête qu’elle n’arrivait pas à en saisir complètement le sens. Comme si sa compréhension l’avait désertée et qu’elle avait perdu ces capacités qui auraient put la sauver. Elle ne devait pas s’inquiéter. C’était tellement facile à dire ce genre de mot mais elle était incapable de ne pas s’inquiéter. La douleur la déchirait, elle avait trop chaud mais elle ne devait pas s’inquiéter. Un sourire ironique passa sur ses lèvres arrachant par la même occasion une grimace à la brune lorsqu’elle bougea légèrement. Il était vraiment comique sur le coup mais ça ne la faisait pas rire du tout, c’était juste de la moquerie. Tout irait bien, tout. Pour qui ? Lui ? Elle ? Eux ? Lui irait bien c’était certain. Après tout, il allait juste partir et il se serait en sécurité. Elle n’irait jamais bien quand bien même elle essayera. Eux. C’était finis sans même que ça commence réellement alors non ça n’irait pas bien. Secouant la tête, un nouveau gémissement passa entre ses lèvres tremblantes. Il n’était jamais réellement parti. La bonne blague. Lena eut envie de répliquer qu’il aurait dût mais lorsqu’elle tenta d’ouvrir la bouche pour prendre la parole, la brune en fut tout simplement incapable sa respiration coupée. Soudainement, tout changea sans même qu’elle s’y attende, sans même qu’elle soit en mesure de résister ou de s’éloigner. Elle se retrouva dans les bras de Paul incapable de s’éloigner, incapable de résister à cette emprise. Le souffle sur sa peau la calma un instant alors qu’il prononcer des mots au creux de son oreille. Des mots qui pénétraient dans son esprit sans qu’elle les comprenne. Des mots qui lui semblaient vains et emplis de mensonges. Il était là , elle ne pourrait plus se faire de mal ainsi. Il allait l’aider. Il la suppliait pour qu’elle le laisse être à ses côtés. Ce souffle, cette voix. Elle se sentait apaisée le temps d’un instant, profitant de ce contact pour tenter de retrouver des forces, pour retrouver le tissu de mensonges qu’elle laissait apparaitre devant elle. D’un seul coup, le contact se perdit et elle se remit à trembler de plus belle alors qu’il se détachait d’elle. Il prit alors son bras et elle gémit de douleur instantanément. Il ne cherchait pas à lui faire du mal mais elle avait mal rien qu’en bougeant. Lena sursauta légèrement face au tissu mouillé et à la douleur qu’elle ressentit. Une douleur violente qui la poussa à se mordre la lèvre pour faire taire le hurlement naissant dans sa gorge. Elle ne voulait pas crier, elle ne voulait pas exprimer sa douleur aussi fortement. Juste subir et se taire. Subir et demeurer forte. Il enlevait le sang et elle souffrait fermant les yeux pour se laisser envahir par la douleur absolue, s’en délectant comme si c’était son oxygène. La douleur était ce qui lui permettait de vivre et de profiter. Elle aimait la ressentir, elle aimait trembler face à ce mal dans son corps. Tout d’un coup, il prononça une phrase qui la fit ouvrir les yeux trop soudainement. Elle devait voir un médecin et il l’appelait son ange. Médecin, ange. Médecin, ange. Les mots se répercutaient dans sa tête et un rictus apparut sur ses lèvres alors qu’il ajoutait qu’elle devait l’excuser parce que ça lui avait échappé. Refermant les yeux, la brune se délecta à nouveau de la douleur alors qu’il parlait. Des nouvelles promesses en l’air, des mots lancés comme ça sans significations pour la demoiselle à cet instant même. Il ne partirait pas, même sous la menace, il l’empêcherait de refaire une connerie. Il ne voulait plus qu’il lui arrive quoi que ce soit. La douleur cessa un instant avant de revenir plus violemment lorsqu’il fit un garrot sur son avant-bras. Une larme atterrit sur sa jambe, ce n’était pas la sienne et elle se sentit aussi responsable. Une vague de culpabilité l’accablant comme si l’arme était posée sur sa tempe. Elle était responsable d’une douleur qu’elle ne pouvait pas contrôler, une douleur qui ne lui appartenait pas et face à laquelle elle ne pouvait rien faire. Elle bascula vers lui sans s’y attendre alors qu’il l’avait entourée de ses bras l’apaisant instantanément. Son prénom résonna à nouveau dans un souffle, dans un murmure. La brune avait gardé le silence total laissant la scène se rejouer dans son esprit afin de trouver l’occasion de comprendre le sens de chaque mot qu’il avait prononcé. Elle n’avait pas tout compris, elle n’avait pas tout saisi. Un seul mot revint à son esprit. Médecin. Il était hors de question qu’elle en voit un, il était hors de question qu’elle voit quelqu’un qui se rendrait compte de ce qu’elle avait fait. Il la soignerait peut-être mais il voudrait l’envoyer dans une maison pour les fous et elle ne voulait pas se retrouver là -bas. Non, elle ne voulait pas se retrouver fermée dans un enfer qu’elle ne pouvait absolument pas contrôler. Fixant un point en face d’elle, sa vue se troublait peu à peu alors qu’elle lançait dans un murmure, comme une ne veux pas voir de médecin je t’en supplie, je ne veux pas…. Il va vouloir m’enfermer dans un hôpital pour les fous… Je ne veux pas me retrouver là -bas… Je ne veux pas…Secouant la tête trop rapidement, la jeune fille laissa échapper un nouveau gémissement. En s’agitant ainsi la douleur se faisait plus vive, plus existante. Il était hors de question qu’elle se retrouve enfermée dans un hôpital psychiatrique. Plutôt crevée que de rester enfermée dans un endroit où elle n’avait pas sa place. La question était là pourtant. Avait-elle sa place là -bas ? Lorsqu’on voyait le degré de rejet et de souffrance qu’elle avait accumulé, on ne devait pas hésiter face à cette question. Oui, elle y avait parfaitement sa place, c’était peut-être même le seul moyen de la guérir et de la faire aller mieux. Le seul moyen de la pousser à vivre à nouveau. La brune en avait conscience et pourtant elle ne voulait absolument pas se retrouver fermée dans cet enfer. Après tout, elle était capable de réfléchir, de donner l’illusion et surtout de s’arrêter ce qui faisait qu’elle n’avait pas sa place là -bas. Lena se redressa légèrement pour croiser le regard de Paul, pour tenter de lire dans celui-ci et voir s’il pensait qu’elle avait sa place dans un tel hôpital. La quête de la demoiselle fut vaine. Sa vue ne cessait de se troubler la poussant à cligner des yeux trop souvent et l’obligeant donc à ne pas lire ou comprendre. Se remettant dans sa position initiale, la demoiselle fixait à nouveau en face d’elle. Si Paul voulait qu’elle voie un médecin et qu’elle se fasse enfermée, Lena ne serait guère en mesure de résister. Elle n’en avait pas la force psychologique mais encore moins la force physique. S’il choisissait cela, elle ne pourrait rien faire pour l’en empêcher. Lena Wates serait une simple victime. Tremblante face à cette pensée, la jeune fille se remit à murmurer en demandant encore ton ange »… Murmure n’importe quoi à mon oreille…. Je veux que ton souffle caresse encore ma peau… Je veux que ta voix m’apaise encore….Ce n’était que des mots, ce n’était que des phrases et pourtant elles avaient un tel impact qu’on ne pouvait pas négliger, qu’on ne pouvait pas oublier. C’était un simple murmure. Une demande courtoise et douce. Pourtant, c’était un besoin que l’on ne pouvait pas nier, qu’elle ne parvenait même pas à cacher. C’était essentiel qu’elle l’entende encore et encore. C’était indispensable qu’elle se sente en sécurité à cet instant. Elle avait besoin de lui mais elle se sentait coupable. Elle l’obligeait à certaines choses alors qu’au final elle ne faisait que le blesser. La brune se dégoûter elle-même au fil des secondes, au fur et à mesure qu’elle prenait conscience de la manipulation inconsciente qu’elle était en train de commettre. Elle avait besoin de lui là et maintenant. Pourtant, elle désirait qu’il parte et que tout soit finit. Elle ne voulait plus le revoir. Elle croyait agir pour le mieux. Elle croyait le protéger. Mais au fond, n’était-elle pas juste en train de le détruire ? Les larmes se mirent à affluer sur ses joues emportant le sang dans leur course. Les doigts de sa main droite se dirigèrent vers sa blessure ouverte sur son bras gauche. Elle caressa sa peau à côté remarquant que l’entaille était longue et plus profonde qu’elle ne l’aurait pensée. Lena n’aurait jamais pensé qu’elle était capable de se faire aussi mal, aussi violement, aussi profondément. Elle sursautait à diverses reprises lorsque la douleur l’assaillait soudainement sans qu’elle ne puisse rien faire. Le sang tâchait ses doigts si blanc et elle n’en avait rien à faire trop perdue dans ses pensées et dans son monde pour se soucier de la réalité. Une nouvelle fois elle murmura alors malgré son souffle haletant et sa difficulté à parler. Je suis désolée d’avoir tout gâché…La brune se redressa lentement alors qu’elle se dégageait brutalement de l’étreinte de Paul se relevant presque aussitôt. Un cri passant entre ses lèvres lorsqu’elle se heurta à l’encadrement de la porte en voulant s’y appuyer ne trouvant pas son équilibre. Tout était flou, tout faisait mal et surtout elle n’avait plus aucuns repères. La douleur la guidait. Elle souffrait et cela se ressentait dans son comportement à chaque seconde. La demoiselle ferma les yeux un instant comme pour retrouver ses esprits, retrouver quelque chose à quoi s’accrocher. Une mélodie se joua lentement dans sa tête et elle se laissa bercer un instant avant que le silence ne revienne lorsqu’elle perdit à nouveau ses capacités d’imagination. Instantanément, la brune rouspéta fait trop chaud son tee-shirt, elle le lança à travers la pièce avec les forces qui demeuraient présentes en elle. Le tee-shirt s’échoua quelques centimètres plus loin. La jeune fille n’était pas en mesure de rendre la distance plus grande. S’éloignant de l’encadrement de la porte, la brune marchait en zigzag dans la pièce se dirigeant vers la cuisine. Elle s’appuya contre l’évier de la cuisine crachant dans celui-ci se retrouvant alors effrayée de voir le sang dans son crachat. Soupirant, elle alluma l’eau, glissant sa main droite sous celle-ci pour la porter à sa nuque afin de se rafraîchir un peu. Quelques secondes s’écoulèrent ainsi avant qu’elle ne se mette à farfouiller dans les placards afin de dénicher une bouteille d’alcool. Instantanément un sourire triomphant s’installa sur ses lèvres. Lena n’arrivait guère à supporter la douleur mais elle pourrait toujours la noyer grâce à ce liquide miracle. Se retournant pour faire face à Paul qui n’avait pas bougé, la demoiselle demanda alors d’une voix soudainement veux boire un coup ?Secouant la bouteille un instant, elle la porta ensuite à ses lèvres sans même attendre de réponses de la part du jeune homme comme si elle s’en fichait complètement. En bougeant la bouteille, une goutte de l’alcool avait glissé sur sa peau glissant sur sa peau. Lorsque cette goute rencontra sa blessure, Lena posa une main devant sa bouche pour masquer l’horrible hurlement qui la déchirait intérieurement face à cette douleur insupportable. Elle passa de longues minutes à tenter de se calmer, à tenter de mieux respirer et de se sentir complètement mieux. Paul n’avait pas répondu. En lui jetant un regard, elle remarqua qu’il était debout mais qu’il lui faisait toujours dos. On aurait dit quelqu’un de désespéré. Peut-être l’était-il. Peut-être. Lentement, la demoiselle murmura son simple Revenant vers lui, elle s’appuya à nouveau contre l’encadrement de la porte posant son regard sur lui sans réellement le regarder alors qu’elle affirmait. Au-delà de m’être ouvert le bras, je crois que je me suis cassée la main. Elle tenta de remuer les doigts de sa main gauche sans même y parvenir laissant simplement un bref hurlement lui échapper. J’ai donné un coup dans la porte, j’ai frappé trop fort et ça me fait mal, je sens plus ma vers lui, la brune avait passé la bouteille dans la main qu’elle ne sentait plus comme pour tester ses capacités. Elle porta à nouveau la bouteille à ses lèvres avant de sentir ses doigts se mettre à trembler trop fortement au point que la jeune fille lâcha la bouteille sans même s’en rendre compte, sans être capable de mettre fin à cette chute. La bouteille éclata sur le sol répandant l’alcool et des morceaux de verre. Demeurant immobile, la demoiselle releva le regard comme si rien ne s’était passé. Les larmes avaient cessés. Elle souffrait simplement. Lena demeurait toujours brûlante et elle crevait de chaud comme si sa température ne cessait d’augmenter. La jeune fille s’était remise à trembler laissant échapper des gémissements de douleur à chaque fois qu’une vague de douleur la parcourait. Sa respiration était haletante et le sang se remettait à couler le long de son bras s’échappant de sa blessure glissant jusqu’à la main gauche de la jeune fille, main qui tremblait et qu’elle ne sentait pourtant pas. Avalant difficilement sa salive, la demoiselle demanda alors à ma chambre… Il doit y avoir des aiguilles et du fil pour recoudre mon bras… Va les chercher, je vais m’occuper de ma blessure…Une idée folle. Une idée terrible. Une chose dont elle était incapable car elle n’avait jamais recousu son bras, ni même un habit d’ailleurs. Pourtant elle le demandait d’une voix froide et sûre. Comme si c’était normal alors qu’elle ne savait même pas ce qu’elle allait faire. Son regard se posa sur l’arme posée sur la table et elle baissa les yeux. Il allait partir de la pièce à la recherche de quelque chose qu’elle n’avait certainement pas et cela laisserait le temps à la demoiselle de se planter une balle dans la tête. L’idée était simple. Pourtant, la brune était certaine qu’il comprendrait trop facilement le plan, elle n’était pas en mesure de mentir correctement. Elle ne se sentait même plus vivante. Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] L'attente est toujours longue lorsque c'est quelqu'un qu'on aime. [PV Lena Wates] Page 2 sur 2Aller à la page 1, 2Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage a9qnVaP.