etpris pour l’application de l’article L. 242-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Le code de la sĂ©curitĂ© sociale est ainsi modifiĂ© : AprĂšs l’article R. 242-1, il est insĂ©rĂ© quatre articles ainsi rĂ©digĂ©s : « Art. R. 242-1-1.-Pour bĂ©nĂ©ficier de l’exclusion de l’assiette des
Depuis le 1er janvier 2016, tout employeur du secteur privĂ© entreprise, associations etc. doit proposer une complĂ©mentaire santĂ© Ă  ses salariĂ©s. Celle-ci permet de complĂ©ter le remboursement de la sĂ©curitĂ© sociale lors de vos dĂ©penses de Ă  la mutuelle de l’entreprise est-elle obligatoire ? Vous devez en principe adhĂ©rer Ă  la complĂ©mentaire santĂ© proposĂ©e par votre entreprise. Mais il existe certains cas de n’ĂȘtes pas obligĂ© d’adhĂ©rer si Vous ĂȘtes couvert par la mutuelle obligatoire d’un ayant droit votre conjoint par exemple Vous disposez d’une couverture individuelle de frais de santĂ© au moment de votre embauche ou de la mise en place de la mutuelle obligatoire. La dispense joue alors jusqu'Ă  l'Ă©chĂ©ance de votre contrat individuel Vous bĂ©nĂ©ficiez de la complĂ©mentaire santĂ© solidaire ex-CMU-C ou de l’aide complĂ©mentaire santĂ© ACS. La dispense ne joue que jusqu'Ă  la date Ă  laquelle vous cessez d'en bĂ©nĂ©ficier Vous ĂȘtes en contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e CDD ou en intĂ©rim moins de 3 mois et la couverture collective obligatoire Ă  une durĂ©e infĂ©rieure Ă  3 mois. Vous devez alors justifier d’une couverture complĂ©mentaire dispositif de complĂ©mentaire obligatoire peut prĂ©voir d’autres cas de dispense, par exemple pour les CDD ou missions de plus de 12 mois mais vous devrez produire la preuve que vous avez une mutuelle individuelle avec le mĂȘme type de garanties ou de moins de 12 mois mĂȘme si vous n'ĂȘtes par ailleurs pas couvert.Puis-je rĂ©silier ma mutuelle santĂ© individuelle Ă  tout moment ?La loi ne prĂ©voit pas la possibilitĂ© de rĂ©silier votre assurance santĂ© individuelle avant la date d'Ă©chĂ©ance de votre contrat pour souscrire Ă  l’assurance collective obligatoire de votre consultez votre contrat de complĂ©mentaire santĂ© individuel, car certains le prĂ©voient. Que faire si mon contrat individuel ne permet pas la rĂ©siliation pour ce motif ?Attendez la date d’échĂ©ance de votre contrat individuel et respectez bien le prĂ©avis de juridiquesArticles L 911-1 et suivants du Code de la sĂ©curitĂ© D 911-1-1 et suivants du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Article R242-1-6 du Code de la sĂ©curitĂ© par Allianz PJ le 06/02/2017 - DerniĂšre modification le 24/06/2022
Codede la sĂ©curitĂ© sociale > Titre I : Dispositions gĂ©nĂ©rales relatives Ă  la protection sociale complĂ©mentaire des salariĂ©s (Articles L911-1 Aller au contenu; Aller au menu; Aller au menu; Aller Ă  la recherche; Menu. Informations de mises Ă  jour; Gestion des cookies; Nous contacter; Activer l’aide sur la page. Droit national en vigueur. Constitution. Constitution du 4
Qu’est-ce qu’une mutuelle d’entreprise ?On appelle mutuelle entreprise le contrat frais de santĂ© collectif issu de la loi de sĂ©curisation de l’emploi n° 2013-504 du 14 juin 2013 qui impose Ă  tous les employeurs de droit privĂ©, PME, TPE, indĂ©pendants ou professions libĂ©rales de souscrire auprĂšs d'une mutuelle ou complĂ©mentaire santĂ© un contrat collectif responsable pour leurs salariĂ©s, cadres et employĂ©s. En principe obligatoire, une mutuelle de santĂ© d'entreprise » ou complĂ©mentaire de santĂ© d'entreprise » permet Ă  tout salariĂ© de complĂ©ter ses remboursements de frais de santĂ© en plus de la partie remboursĂ©e par la SĂ©curitĂ© sociale. Bon Ă  savoir l’obligation de souscrire Ă  une mutuelle d’entreprise ne concerne pas la fonction publique. À quoi sert une mutuelle d’entreprise ?La mutuelle d’entreprise est collective elle protĂšge l’ensemble des salariĂ©s et dirigeants de l’entreprise. Le contrat peut cependant prĂ©voir des garanties distinctes selon les catĂ©gories professionnelles cadres ou non-cadres. Certains contrats permettent aux salariĂ©s de garantir leurs ayants droit conjoint, enfants Ă  charge, ascendants Ă  charge ou mĂȘme d’amĂ©liorer leurs garanties en souscrivant Ă  titre individuel des garanties supplĂ©mentaires. >> Quelles sont les garanties obligatoires pour la mutuelle d’entreprise ? La loi oblige les entreprises Ă  souscrire un contrat dit responsable et solidaire », qui respecte certaines prescriptions en matiĂšre de prestations prises en charge et de taux de remboursement. La mutuelle d’entreprise doit obligatoirement contenir un niveau minimal de garanties on parle de panier de soins minimum ». Celles-ci sont dĂ©crites Ă  l’article D. 911-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale issu du D. n° 2014-1025, 8 sept. 2014 intĂ©gralitĂ© du ticket modĂ©rateur sur les consultations, actes et prestations remboursables par l'assurance maladie sauf exception cures thermales, homĂ©opathie et certains mĂ©dicaments Ă  service mĂ©dical faible ou modĂ©rĂ© ; totalitĂ© du forfait journalier hospitalier en cas d'hospitalisation en 2019, 20 € en hĂŽpital ou en clinique privĂ©e conventionnĂ©e et 15 € en psychiatrie ; frais dentaires prothĂšses et orthodontie Ă  hauteur de 125 % du tarif de base de la sĂ©curitĂ© sociale ; frais d'optique de maniĂšre forfaitaire par pĂ©riode de 2 ans 1 an pour les enfants ou en cas d'Ă©volution de la vue avec un minimum de prise en charge fixĂ© Ă  100 € pour une correction simple, 150 € voire 200 € pour une correction complexe. Le panier de soins minimum est amenĂ© Ă  Ă©voluer au 1á”‰Êł janvier 2020 pour l’optique et les frais dentaires, et au 1á”‰Êł janvier 2021 pour les prothĂšses auditives D. n° 2019-21, 11 janv. 2019 et et D. n° 2019-65, 31 janv. 2019. >> Quelles sont les autres garanties pour la mutuelle d’entreprise ? En plus des prises en charge obligatoires, un contrat responsable » peut prendre en charge d’autres dĂ©penses, de maniĂšre optionnelle. Exemple remboursement des honoraires de mĂ©decin ou des frais d’hospitalisation au-delĂ  du ticket modĂ©rateur sans limite si le mĂ©decin est adhĂ©rent au contrat d’accĂšs aux soins Le contrat responsable exclut certaines prises en charges, comme le remboursement des mĂ©dicaments Ă  hauteur d’un forfait, ou le dĂ©passement d'honoraires liĂ©s au non-respect du parcours de soins, ou la participation forfaitaire de 1 €. Une mutuelle peut Ă©galement offrir d’autres prestations santĂ©, telles que le tiers payant, des services d’assistance, de prĂ©vention ou d’accompagnement. Bon Ă  savoir en plus de la garantie santĂ©, la mutuelle d’entreprise peut proposer une garantie dĂ©pendance, dĂ©cĂšs... Le fonctionnement de la mutuelle d’entreprise>> La mise en place de la mutuelle d’entreprise La mutuelle d’entreprise est mise en place au niveau de l’entreprise ou de la branche professionnelle. L’entreprise choisit la mutuelle, nĂ©gocie et souscrit le contrat, et assure son suivi. Le salariĂ© n’a aucune dĂ©marche Ă  faire l’employeur lui adresse un bulletin d’adhĂ©sion Ă  remplir. Il reçoit dans un second temps une attestation d’affiliation Ă  la complĂ©mentaire santĂ©. >> Le dĂ©part de l’entreprise Un salariĂ© qui quitte l’entreprise peut conserver la mutuelle de l’entreprise sous conditions. C’est ce qu’on appelle la portabilitĂ© du contrat. Il faut pour cela que la rupture du contrat de travail ait eu un motif autre qu’une faute lourde du salariĂ© ; que le salariĂ© ait droit au bĂ©nĂ©fice de l’assurance chĂŽmage ; et que le salariĂ© ait adhĂ©rĂ© Ă  la mutuelle d’entreprise. La portabilitĂ© dure aussi longtemps qu’a durĂ© le contrat de travail du salariĂ©, dans la limite d’un an. Elle cesse quand le salariĂ© arrive en fin de droits ou quand il retrouve du travail. Au terme de la pĂ©riode de portabilitĂ©, l’assureur adresse au salariĂ© une proposition de maintien de la couverture santĂ© Ă  titre individuel. Les salariĂ©s qui partent en retraite ne bĂ©nĂ©ficient pas de la portabilitĂ©. Ils peuvent cependant bĂ©nĂ©ficier du maintien de la mutuelle d'entreprise Ă  titre individuel, Ă  des conditions avantageuses. En effet, la premiĂšre annĂ©e, les tarifs ne peuvent pas ĂȘtre supĂ©rieurs aux tarifs globaux applicables aux salariĂ©s actifs, la deuxiĂšme annĂ©e, ils ne peuvent pas augmenter de plus de 25 %, et au-delĂ , ils ne peuvent pas augmenter de plus de 50 % par rapport au montant des cotisations au moment du dĂ©part en retraite. Bon Ă  savoir en cas de suspension du contrat de travail indemnisĂ©e comme un arrĂȘt maladie, la couverture santĂ© collective est maintenue La rĂ©siliation de la mutuelle d'entreprise par le salariĂ©Dans certains cas limitĂ©s, il est possible de rĂ©silier son contrat de mutuelle Fin du contrat de travail dĂ©mission, licenciement, CDD... DĂ©part Ă  l'Ă©tranger. Affiliation Ă  la complĂ©mentaire santĂ© obligatoire de son conjoint dĂšs lors que celle-ci est plus ancienne que la mutuelle du salariĂ©. La rĂ©siliation de la complĂ©mentaire santĂ© doit se faire par LRAR dans un dĂ©lai de 3 mois Ă  compter du changement de situation. Un justificatif devra ĂȘtre joint, notamment en cas d’affiliation Ă  une autre complĂ©mentaire obligatoire.
i-la couverture en matiĂšre de remboursement complĂ©mentaire de frais occasionnĂ©s par une maladie, une maternitĂ© ou un accident des salariĂ©s en contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, en contrat de mission ou Ă  temps partiel mentionnĂ©s au prĂ©sent article est assurĂ©e, dans les cas prĂ©vus aux ii et iii, par le biais d'un versement, par leur employeur, d'une Lorsqu’un salariĂ© est amenĂ© Ă  quitter son entreprise, il lui est obligatoirement proposĂ© d’opter pour le maintien de ses garanties des risques d’invaliditĂ© et d’incapacitĂ©, auxquelles il a adhĂ©rĂ© par le biais de son entreprise. Il s’agit de la portabilitĂ© des garanties de prĂ©voyance. Saviez-vous en revanche que cette portabilitĂ© est automatique et gratuite pour les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires de l’assurance chĂŽmage ? L’article L911-8 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale dispose Les salariĂ©s garantis collectivement, dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 911-1, contre [
] les risques d'incapacitĂ© de travail ou d’invaliditĂ© bĂ©nĂ©ficient du maintien Ă  titre gratuit de cette couverture en cas de cessation du contrat de travail, non consĂ©cutive Ă  une faute lourde, ouvrant droit Ă  prise en charge par le rĂ©gime d'assurance chĂŽmage » - Conditions de mise en oeuvre Avant toute chose, le salariĂ© doit avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© de la couverture collective pendant l’exĂ©cution de son contrat de travail. Ensuite, Ă  l’exception de la faute lourde, tout mode de rupture du contrat de travail ouvrant droit Ă  l’assurance chĂŽmage permet d’appliquer la portabilitĂ©. À ce titre, le salariĂ© sortant doit justifier auprĂšs de l’organisme assureur qu’il bĂ©nĂ©ficie bien du chĂŽmage. - DurĂ©e de la portabilitĂ© La durĂ©e du dispositif est Ă©gale Ă  la durĂ©e d’exĂ©cution du contrat de travail, apprĂ©ciĂ©e en mois entier, et les cas Ă©chĂ©ant, arrondie au nombre supĂ©rieur. Un salariĂ© dont le contrat de travail est rompu aprĂšs 6 mois et 10 jours, a droit Ă  un maintien de ses garanties de prĂ©voyance pour 7 mois. Le Code de la sĂ©curitĂ© sociale prĂ©cise toutefois que la portabilitĂ© ne peut excĂ©der 12 mois. - GratuitĂ© du dispositif La loi du 13 novembre 2013 a rendu la portabilitĂ© gratuite pour les salariĂ©s indemnisĂ©s par l’assurance chĂŽmage, imposant le systĂšme de la mutualisation comme financement exclusif du dispositif. C’est-Ă -dire que le coĂ»t de la portabilitĂ© des garanties de prĂ©voyance, est supportĂ© par l’employeur, et les salariĂ©s en activitĂ© dans l’entreprise. Les obligations de l'employeur Exemple d’affaire traitĂ©e par notre cabinet Les manquements de l’employeur Ă  ses obligations d’information et de dĂ©claration, ayant pour effet de priver le salariĂ© d’une rente d’invaliditĂ© complĂ©mentaire Une salariĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e invalide 1Ăšre catĂ©gorie au cours de la pĂ©riode de portabilitĂ© de ses droits Ă  prĂ©voyance. Ayant continuĂ© Ă  payer ses cotisations postĂ©rieurement Ă  la rupture de son contrat de travail, elle s’est pourtant vue refusĂ©e l’attribution d’une rente d’invaliditĂ© complĂ©mentaire par l’organisme de prĂ©voyance. Celle-ci a donc sollicitĂ© notre conseil pour la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. Le double manquement de l’employeur carence d’information de la salariĂ©e et absence de dĂ©claration auprĂšs de l’organisme assureur L’article L911-8 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale impose cumulativement Ă  l’employeur - d’informer le salariĂ© des modalitĂ©s d’application de la portabilitĂ© de la prĂ©voyance via la remise du certificat de travail - de dĂ©clarer auprĂšs de l’organisme assureur, la cessation du contrat de travail PrĂ©cision faite que l’Accord interprofessionnel du 11 janvier 2008 modifiĂ©, impose Ă  l’employeur de remettre au salariĂ© sortant une notice d’information en matiĂšre de portabilitĂ©. Le signalement dans le certificat de travail ne fait par pour autant disparaĂźtre l’obligation de remise d’une notice d’information. En l’espĂšce, aucune notice d’information n’a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă  la salariĂ©e. De plus, l’employeur n’a nullement informĂ© l’organisme de prĂ©voyance de la cessation du contrat de travail, au contraire, il a demandĂ© Ă  celui-ci, des annĂ©es aprĂšs la rupture du contrat de travail, la radiation rĂ©troactive de la salariĂ©e. Cette demande, en plus d’ĂȘtre parfaitement illĂ©gitime, prouve que l’assureur n’a pas Ă©tĂ© informĂ© de la cessation du contrat de travail. La salariĂ©e a continuĂ© de s’acquitter de ses cotisations. La salariĂ©e, mal informĂ©e, n’a pu pleinement bĂ©nĂ©ficier du dispositif, ce qui justifie la condamnation de l’employeur devant le Conseil de prud’hommes.

Lesarticles L.911-1 et L.921-4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, en ce qu’ils habilitent les partenaires sociaux Ă  dĂ©finir, par voie d’accords nationaux interprofessionnels l’intĂ©gralitĂ© des rĂšgles des rĂ©gimes complĂ©mentaires obligatoires de retraite, sont-ils contraires aux droits et libertĂ©s garantis par la Constitution, faute d’avoir dĂ©terminĂ© les principes fondamentaux

En sus des prises en charge mentionnĂ©es Ă  l'article R. 871-2, la couverture minimale mentionnĂ©e au II du L. 911-7 comprend 1° Un forfait de prise en charge des dĂ©penses d'acquisition des dispositifs d'optique mĂ©dicale composĂ©s de verres ou d'une monture appartenant Ă  une classe prĂ©vue Ă  l'article L. 165-1 autre que celle Ă  prise en charge renforcĂ©e dĂ©finie en application du deuxiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article. Par dĂ©rogation aux dispositions du 3° de l'article R. 871-2, les montants minimums prĂ©vus aux a Ă  f dudit 3° sont fixĂ©s Ă  -100 euros par Ă©quipement mentionnĂ© au a ;-150 euros par Ă©quipement mentionnĂ© au b et au d ;-200 euros par Ă©quipement mentionnĂ© au c, au e et au f. 2° La prise en charge Ă  hauteur d'au moins 125 % des tarifs servant de base au calcul des prestations d'assurance maladie des frais de soins dentaires prothĂ©tiques et de soins d'orthopĂ©die dento-faciale pour les actes autres que ceux mentionnĂ©s au 5° de l'article R. Ă  l’article 2 du dĂ©cret n° 2019-65 du 31 janvier 2019, ces dispositions s'appliquent aux contrats souscrits ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er janvier 2020 dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article 5 du dĂ©cret n° 2019-21.
ArticleD911-1 Version en vigueur depuis le 03 février 2019 Modifié par Décret n°2019-65 du 31 janvier 2019 - art. 1 En sus des prises en charge mentionnées à l'article R. 871-2, la couverture minimale mentionnée au II du L. 911-7 comprend :

Conseil d'ÉtatN° 403810ECLIFRCECHR2017 au recueil Lebon1Ăšre - 6Ăšme chambres rĂ©uniesM. FrĂ©dĂ©ric Pacoud, rapporteurM. RĂ©mi Decout-Paolini, rapporteur publicSCP CELICE, SOLTNER, TEXIDOR, PERIER, avocatsLecture du jeudi 28 dĂ©cembre 2017REPUBLIQUE FRANCAISEAU NOM DU PEUPLE FRANCAISVu la procĂ©dure suivante Par une requĂȘte sommaire et un mĂ©moire complĂ©mentaire, enregistrĂ©s les 27 septembre et 27 dĂ©cembre 2016, le Conseil national de l'ordre des pharmaciens demande au Conseil d'Etat 1° d'annuler pour excĂšs de pouvoir la dĂ©cision du 27 juillet 2016 par laquelle le ministre des affaires sociales et de la santĂ© a rejetĂ© sa demande, reçue par le Premier ministre le 6 juin 2016, tendant Ă  l'adoption du dĂ©cret d'application du 8° de l'article L. 5125-1-1 A du code de la santĂ© publique, ainsi que, en tant que de besoin, la dĂ©cision implicite de rejet nĂ©e du silence gardĂ© par le Premier ministre sur cette demande ; 2° d'enjoindre au Premier ministre, en application de l'article L. 911-1 du code de justice administrative, d'Ă©dicter ce dĂ©cret dans un dĂ©lai de quatre mois Ă  compter de la dĂ©cision Ă  intervenir ; 3° de mettre Ă  la charge de l'Etat la somme de 3 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Vu les autres piĂšces du dossier ; Vu - la Constitution ; - le code de la santĂ© publique ; - le code de la sĂ©curitĂ© sociale ; - l'arrĂȘtĂ© du 4 mai 2012 portant approbation de la convention nationale organisant les rapports entre les pharmaciens titulaires d'officine et l'assurance maladie ; - le code de justice administrative ; AprĂšs avoir entendu en sĂ©ance publique - le rapport de M. FrĂ©dĂ©ric Pacoud, maĂźtre des requĂȘtes, - les conclusions de M. RĂ©mi Decout-Paolini, rapporteur public. La parole ayant Ă©tĂ© donnĂ©e, avant et aprĂšs les conclusions, Ă  la SCP CĂ©lice, Soltner, Texidor, Perier, avocat du Conseil national de l'ordre des pharmaciens. ConsidĂ©rant ce qui suit Sur les conclusions Ă  fin d'annulation pour excĂšs de pouvoir 1. En vertu de l'article 21 de la Constitution, le Premier ministre assure l'exĂ©cution des lois et exerce le pouvoir rĂ©glementaire, sous rĂ©serve de la compĂ©tence confĂ©rĂ©e au PrĂ©sident de la RĂ©publique par l'article 13. L'exercice du pouvoir rĂ©glementaire comporte non seulement le droit, mais aussi l'obligation de prendre dans un dĂ©lai raisonnable les mesures qu'implique nĂ©cessairement l'application de la loi, hors le cas oĂč le respect des engagements internationaux de la France y ferait obstacle. 2. Aux termes de l'article L. 5125-1-1 A du code de la santĂ© publique " Dans les conditions dĂ©finies par le prĂ©sent code, les pharmaciens d'officine / ... 8° Peuvent proposer des conseils et prestations destinĂ©s Ă  favoriser l'amĂ©lioration ou le maintien de l'Ă©tat de santĂ© des personnes. / Un dĂ©cret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application des 7° et 8° ". 3. Il rĂ©sulte des travaux prĂ©paratoires de la loi du 21 juillet 2009 portant rĂ©forme de l'hĂŽpital et relative aux patients, Ă  la santĂ© et aux territoires, dont elles sont issues, que ces dispositions visent Ă  permettre aux pharmaciens d'officine de remplir de nouvelles missions, en complĂ©ment des missions qui leur incombaient dĂ©jĂ  lĂ©galement au titre, en particulier, de l'acte de dispensation du mĂ©dicament, lequel inclut, en vertu de l'article R. 4235-48 du code de la santĂ© publique, la prĂ©paration Ă©ventuelle des doses Ă  administrer ainsi que la mise Ă  disposition des informations et les conseils nĂ©cessaires au bon usage du mĂ©dicament. Ce faisant, le lĂ©gislateur n'a pas entendu ouvrir au pouvoir rĂ©glementaire une simple facultĂ© mais le charger de prendre les mesures nĂ©cessaires Ă  l'application de ces dispositions, en prĂ©cisant le contenu et les conditions d'exercice de ces nouvelles missions, pouvant relever notamment de l'Ă©ducation Ă  la santĂ©, de la prĂ©vention et du dĂ©pistage de certaines affections, de la lutte contre les addictions, du suivi de certains traitements ou encore de la prĂ©vention de la iatrogĂ©nie mĂ©dicamenteuse. 4. Il est vrai que le 8° ajoutĂ© Ă  l'article L. 162-16-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale par la loi du 21 dĂ©cembre 2011 de financement de la sĂ©curitĂ© sociale pour 2012 renvoie Ă  la convention dĂ©finissant les rapports entre les organismes d'assurance maladie et l'ensemble des pharmaciens titulaires d'officine la dĂ©termination de la rĂ©munĂ©ration, autre que celle des marges des produits, versĂ©e par les rĂ©gimes obligatoires d'assurance maladie en contrepartie du respect d'engagements individualisĂ©s pouvant " porter sur la dispensation, la participation Ă  des actions de dĂ©pistage ou de prĂ©vention, l'accompagnement de patients atteints de pathologies chroniques, des actions destinĂ©es Ă  favoriser la continuitĂ© et la coordination des soins, ainsi que sur toute action d'amĂ©lioration des pratiques et de l'efficience de la dispensation ". Toutefois, si ces dispositions poursuivent, pour partie, le mĂȘme objectif, elles ne peuvent ĂȘtre regardĂ©es comme s'Ă©tant substituĂ©es Ă  celles du 8° de l'article L. 5125-1-1 A du code de la santĂ© publique. De mĂȘme, la convention dĂ©finissant les rapports entre les organismes d'assurance maladie et les pharmaciens titulaires d'officine, approuvĂ©e par arrĂȘtĂ© interministĂ©riel, ne peut tenir lieu, contrairement Ă  ce que soutient le ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©, des mesures rĂ©glementaires qui, selon les termes mĂȘmes de la loi, doivent ĂȘtre dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d'Etat. 5. Le refus du ministre des affaires sociales et de la santĂ© de proposer Ă  la signature du Premier ministre, qui lui avait transmis la demande du Conseil national de l'ordre des pharmaciens, le dĂ©cret dont ce dernier sollicitait l'intervention est intervenu prĂšs de sept ans aprĂšs la publication de la loi du 21 juillet 2009, soit bien aprĂšs l'expiration du dĂ©lai raisonnable qui Ă©tait imparti au Gouvernement pour le prendre. Ce refus est, en consĂ©quence, entachĂ© d'illĂ©galitĂ©. 6. Il rĂ©sulte de ce qui prĂ©cĂšde que le Conseil national de l'ordre des pharmaciens est fondĂ© Ă  demander l'annulation de la dĂ©cision qu'il attaque rejetant sa demande. Sur les conclusions Ă  fin d'injonction 7. L'annulation de la dĂ©cision attaquĂ©e implique nĂ©cessairement que le Premier ministre prenne le dĂ©cret nĂ©cessaire Ă  l'application de la loi. Il y a lieu, dans les circonstances de l'espĂšce, de lui enjoindre de prendre ce dĂ©cret dans un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la notification de la prĂ©sente dĂ©cision. Sur les frais exposĂ©s par les parties Ă  l'occasion du litige 8. Il y a lieu, dans les circonstances de l'espĂšce, de mettre Ă  la charge de l'Etat la somme de 3 000 euros Ă  verser au Conseil national de l'ordre des pharmaciens au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. D E C I D E - Article 1er La dĂ©cision du ministre des affaires sociales et de la santĂ© refusant de proposer Ă  la signature du Premier ministre le dĂ©cret en Conseil d'Etat nĂ©cessaire Ă  l'application du 8° de l'article L. 5125-1-1 A du code de la santĂ© publique est annulĂ©e. Article 2 Il est enjoint au Premier ministre de prendre, dans un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la notification de la prĂ©sente dĂ©cision, le dĂ©cret en Conseil d'Etat nĂ©cessaire Ă  l'application du 8° de l'article L. 5125-1-1 A du code de la santĂ© publique. Article 3 L'Etat versera au Conseil national de l'ordre des pharmaciens la somme de 3 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Article 4 La prĂ©sente dĂ©cision sera notifiĂ©e au Conseil national de l'ordre des pharmaciens, au Premier ministre et Ă  la ministre des solidaritĂ©s et de la santĂ©. Copie en sera adressĂ©e Ă  la prĂ©sidente de la section du rapport et des Ă©tudes.

i ― les entreprises dont les salariĂ©s ne bĂ©nĂ©ficient pas d'une couverture collective Ă  adhĂ©sion obligatoire en matiĂšre de remboursements complĂ©mentaires de frais occasionnĂ©s par une maladie, une maternitĂ© ou un accident dĂ©terminĂ©e selon l'une des modalitĂ©s mentionnĂ©es Ă  l'article l. 911-1 dont chacune des catĂ©gories de garanties et la part du
Comme annoncĂ© en marge des Ordonnances Macron, le DĂ©cret n° 2017-1820 du 29 dĂ©cembre 2017 propose notamment un modĂšle de lettre de licenciement pour motif disciplinaire. Explication et analyse Le modĂšle proposĂ© par le dĂ©cret n’est pas obligatoire et il est tout Ă  fait possible de rĂ©diger la lettre d’une autre maniĂšre, pour autant, ce modĂšle reste un guide utile Ă  la rĂ©daction. Attention toutefois, un modĂšle reste un outil qu’il faut utiliser avec prĂ©caution en prenant le plus grand soin Ă  l’adapter Ă  la situation dĂ©tailler les faits reprochĂ©s, respecter le rĂšglement intĂ©rieur de l’entreprise, les Ă©ventuelles spĂ©cificitĂ©s de la convention collective telles qu’une soumission pour avis Ă  un conseil de discipline, etc. S’agissant du licenciement disciplinaire, il s’applique lorsque le salariĂ© a commis une faute. Ainsi par exemple, la simple insuffisance professionnelle n’entre pas dans ce cadre puisqu’elle n’est pas fautive le salariĂ© n’est pas capable de remplir la tĂąche pour laquelle il a Ă©tĂ© engagĂ© mais il n’a pas commis de faute en tant que telle. Un licenciement disciplinaire suppose encore que la faute soit suffisamment importante il existe une Ă©chelle des fautes et une Ă©chelle des sanctions. La premiĂšre faute est la faute lĂ©gĂšre » qui ne justifie pas un licenciement mais Ă©ventuellement un rappel Ă  l’ordre ou un avertissement. Le grade supĂ©rieur est celui de la faute simple » ou sĂ©rieuse » qui est suffisante pour justifier une sanction plus lourde comme une mise Ă  pied ou un licenciement. Dans le cas de licenciement pour faute simple, l’indemnitĂ© de licenciement est due et le salariĂ© effectue son prĂ©avis ou perçoit une indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis si l’employeur souhaite l’en dispenser. Si la faute est une faute grave » en revanche, c’est-Ă -dire d’une telle importance qu’elle rend impossible le maintien du salariĂ© dans l’entreprise, c’est le licenciement pour faute grave qui est encouru avec pour consĂ©quence de priver le salariĂ© de son indemnitĂ© de licenciement et de son prĂ©avis. Enfin, si le salariĂ© s’est rendu coupable d’une faute lourde » qui suppose d’avoir volontairement cherchĂ© Ă  nuire Ă  l’employeur, il encourt un licenciement pour faute lourde qui le prive Ă©galement de son indemnitĂ© de licenciement et de son prĂ©avis et autorise l’employeur Ă  se retourner contre le salariĂ© pour lui demander rĂ©paration financiĂšre du prĂ©judice qu’il a subi. En vertu du principe non bis in idem, une faute peut faire l’objet d’une seule sanction ainsi, il est impossible de licencier un salariĂ© uniquement pour une faute qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© sanctionnĂ©e Ă  titre disciplinaire, par exemple par un avertissement ou une mise Ă  pied. Un dernier point d’attention concerne le dĂ©lai, puisqu’en matiĂšre disciplinaire l’employeur dispose de seulement deux mois pour engager la procĂ©dure disciplinaire, c’est-Ă -dire concrĂštement, envoyer la lettre de convocation Ă  entretien prĂ©alable. PassĂ© ce dĂ©lai et sauf exceptions, le licenciement n’est plus possible pour cette faute. Le modĂšle proposĂ© par le dĂ©cret est le suivant DĂ©nomination sociale et adresse du siĂšge social de l’entreprise Lieu et date Nom, prĂ©nom et adresse du salariĂ© Objet notification d’un licenciement pour faute prĂ©ciser s’il s’agit d’une faute sĂ©rieuse, grave ou lourde Lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception ou lettre remise contre rĂ©cĂ©pissĂ© en cas de remise en main propre, la lettre doit ĂȘtre Ă©tablie en double exemplaire et celui de l’employeur doit ĂȘtre accompagnĂ© de la mention reçue le
 » avec la signature du salariĂ© ; la lettre ne peut ĂȘtre expĂ©diĂ©e ou remise en main propre moins de deux jours ouvrables aprĂšs l’entretien prĂ©alable et au plus tard un mois Ă  compter de l’entretien prĂ©alable ou, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  compter de l’avis rendu par une instance disciplinaire. Madame, Monsieur
, Suite Ă  notre entretien qui s’est tenu le 
 date Ă  complĂ©ter, nous vous informons de notre dĂ©cision de vous licencier pour les motifs suivants 
 Ă©noncer les Ă©lĂ©ments fautifs de façon prĂ©cise et objective. Ils doivent ĂȘtre matĂ©riellement vĂ©rifiables, si possible en prĂ©cisant les dates, les lieux, le contexte plus gĂ©nĂ©ral de l’attitude fautive du salariĂ© et ĂȘtre imputables personnellement au salariĂ©. S’il est reprochĂ© une faute lourde, mentionner l’intention de nuire Ă  l’entreprise. [Ou] Si le salariĂ© ne s’est pas prĂ©sentĂ© Ă  l’entretien prĂ©alable, indiquer Nous vous avons convoquĂ© Ă  un entretien prĂ©alable en date du 
 auquel vous ne vous ĂȘtes pas prĂ©sentĂ©. Nous vous informons, par la prĂ©sente, de notre dĂ©cision de vous licencier pour les motifs suivants 
 » Ă©noncĂ© des Ă©lĂ©ments fautifs comme ci-dessus. Si le salariĂ© est un salariĂ© protĂ©gĂ©, ajouter Votre licenciement a fait l’objet d’une autorisation de l’inspecteur du travail ou du ministre du travail en date du 
 » date Ă  complĂ©ter. Si le salariĂ© est licenciĂ© pour faute sĂ©rieuse et si vous souhaitez qu’il exĂ©cute son prĂ©avis Vous restez tenu d’effectuer votre prĂ©avis d’une durĂ©e de 
 durĂ©e du prĂ©avis Ă  complĂ©ter, qui dĂ©butera Ă  la date de premiĂšre prĂ©sentation de cette lettre. » Si le salariĂ© est licenciĂ© pour faute sĂ©rieuse et si vous le dispensez d’effectuer son prĂ©avis Nous vous dispensons d’effectuer votre prĂ©avis qui dĂ©bute le 
 date prĂ©sumĂ©e de premiĂšre prĂ©sentation de cette lettre Ă  complĂ©ter et se termine le 
 date Ă  complĂ©ter selon la durĂ©e du prĂ©avis, date Ă  laquelle vous quitterez les effectifs de l’entreprise. Votre salaire continuera de vous ĂȘtre versĂ© durant cette pĂ©riode. » Si le salariĂ© est licenciĂ© pour faute grave ou faute lourde Compte tenu de la gravitĂ© des faits qui vous sont reprochĂ©s, votre maintien dans l’entreprise est impossible. Votre licenciement prend donc effet immĂ©diatement, sans indemnitĂ© de prĂ©avis ni de licenciement. » Si le salariĂ© est licenciĂ© pour faute grave ou lourde et qu’il fait l’objet d’une mise Ă  pied Ă  titre conservatoire au cours de la procĂ©dure de licenciement Vous avez fait par ailleurs l’objet d’une mise Ă  pied Ă  titre conservatoire qui vous a Ă©tĂ© notifiĂ©e le 
 prĂ©ciser la date. DĂšs lors, la pĂ©riode non travaillĂ©e du 
 indiquer la date de dĂ©but de la mise Ă  pied au 
 indiquer la date de la notification du licenciement ne sera pas rĂ©munĂ©rĂ©e. » Pour l’ensemble des cas A l’expiration de votre contrat de travail, nous tiendrons Ă  votre disposition [ou] nous vous remettrons [ou] nous vous adresserons par courrier votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation PĂŽle emploi. Vous pouvez faire une demande de prĂ©cision des motifs du licenciement Ă©noncĂ©s dans la prĂ©sente lettre, dans les quinze jours suivant sa notification par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception ou remise contre rĂ©cĂ©pissĂ©. Nous avons la facultĂ© d’y donner suite dans un dĂ©lai de quinze jours aprĂšs rĂ©ception de votre demande, par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception ou remise contre rĂ©cĂ©pissĂ©. Nous pouvons Ă©galement, le cas Ă©chĂ©ant et dans les mĂȘmes formes, prendre l’initiative d’apporter des prĂ©cisions Ă  ces motifs dans un dĂ©lai de quinze jours suivant la notification du licenciement. » Nom, prĂ©nom QualitĂ© Signature Remarques Dans tous les cas, l’apprĂ©ciation finale de l’existence de la faute et de son degrĂ© de gravitĂ© revient au juge en cas de contestation, Dans tous les cas Ă©galement et mĂȘme en cas de faute grave ou lourde le salariĂ© pourra s’inscrire Ă  PĂŽle emploi et bĂ©nĂ©ficier de l’allocation de retour Ă  l’emploi, Il convient par prĂ©caution de collecter et conserver les preuve des faits reprochĂ©s au salariĂ© pendant toute la durĂ©e de la prescription, soit un an Ă  compter de l’envoi de la lettre de licenciement, voire par sĂ©curitĂ© pendant deux ans pour les salariĂ©s susceptibles de bĂ©nĂ©ficier de l’aide juridictionnelle puisque la demande d’aide juridictionnelle interrompt le dĂ©lai de recours et en fait partir un nouveau d’une durĂ©e Ă©gale Ă  compter de la dĂ©cision rendue par le bureau d’aide juridictionnelle, Il n’est plus nĂ©cessaire de mentionner les droits Ă  la portabilitĂ© en matiĂšre de frais de santĂ© et de prĂ©voyance dans la lettre de licenciement depuis 2013, une simple mention sur le certificat de travail suffit cf article du Code de la sĂ©curitĂ© sociale, De mĂȘme pour les retardataires, le DIF n’existant plus, il n’est plus nĂ©cessaire de mentionner les droits acquis Ă  ce titre dans la lettre de licenciement, Penser Ă  vĂ©rifier l’existence d’une clause de non-concurrence dans le contrat et Ă  l’opportunitĂ© de la lever ou d’en demander l’application en respectant les formes prĂ©vues par le contrat ou la convention collective qui prĂ©voient souvent que la clause doit ĂȘtre levĂ©e dans la lettre de licenciement.
Accidentou maladie de la vie courante. En ce qui concerne le dĂ©lai de carence lĂ©gal, l’article R. 323-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale prĂ©voit que le point de dĂ©part de l’indemnisation du salariĂ© au titre de sa maladie / accident de la vie courante est fixĂ© au 4e jour d’arrĂȘt de travail, et ce, en raison du respect du dĂ©lai de Bonjour, Le code de la sĂ©curitĂ© sociale dit que "La protection sociale complĂ©mentaire a pour objet de venir complĂ©ter les prestations offertes par la SĂ©curitĂ© sociale, et n'a pas vocation Ă  s'y substituer. Ainsi, il rĂ©sulte notamment de l'article du code de la SĂ©curitĂ© sociale que ces garanties collectives » viennent en complĂ©ment de celles qui rĂ©sultent de l'organisation de la SĂ©curitĂ© sociale ».Par consĂ©quent, la rente d'invaliditĂ© versĂ©e dans le cadre d'un rĂ©gime collectif de prĂ©voyance complĂ©mentaire ne peut constituer un salaire ou gain au sens des articles L. 341-12 et du code de la SĂ©curitĂ© pension doit donc est pris en compte pour le calcul de l'APL, je ne perçois pas l'ASI ?Avec la formule de calcul automatique, je ne peux pas la retirer des mes ressourcescordialement p99L.
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