Samedi7 septembre, de 14h à 18h, rendez-vous sur la place de la Fraternité pour le Forum des associations de La Courneuve. Plus de quarante associations socio-culturelles et vingt-cinq clubs sportifs seront présents. Cet aprÚs-midi est souvent le moment idéal pour rencontrer les membres du tissus associatifs de la ville, de discuter, d'échanger et pourquoi pas de s'engager
26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 2031 Le comitĂ© de soutien et de lutte des expulsĂ©s de la Barre Balzac appelle Ă  un rassemblement mercredi 27 avril 2011 Ă  18 heures place de la FraternitĂ© A la Courneuve Ci-dessous, l'affiche de soutien aux ExpulsĂ©s de la Courneuve - Occupants de la FraternitĂ©, Partager cet article Repost0 AGEN commenter cet article 
 Houdrementcultural centre in La Courneuve extended an invitation to SaĂŻdo Lehlouh, who introduced a new dance format: a non-stop electro and break dancefloor for professionals and amateurs alike, in front of the centre on Place de la FraternitĂ©. Malte Martin designed the dĂ©cor for the square and the dancers’ outfits, to get the neighbourhood and its residents swinging.

Place de la FraternitĂ©, Ă  La Courneuve, 10 heures du matin. Les femmes se mettent Ă  la cuisine sur des rĂ©chauds de camping, pendant que les hommes discutent, un peu plus loin. © RĂ©mi Ochlik En plein cƓur de la citĂ© des 4 000, aux portes de Paris, 80 familles de travailleurs squattent la rue depuis le mois d'avril. [Alors que nous publions ce reportage sur le site, ces familles sont en cours d'Ă©vacuation, comme l'a ordonnĂ© le tribunal administratif de Montreuil, mercredi dernier] Autour de la vieille table en bois rĂ©cupĂ©rĂ©e, Adama, Sendou et Djouladje parlent d’une voix qui monte progressivement dans les aigus, avec un dĂ©bit rapide, musical, rocailleux. Ils usent d’un français Ă  eux, Ă  la fois vĂ©loce et un peu cassĂ©. Il est 11 heures et tous ont travaillĂ© la nuit derniĂšre, comme vigile, livreur ou homme de mĂ©nage. Les femmes, ce matin discrĂštes et peu bavardes, Ă©coutent, amusĂ©es, tandis que les gamins, sourires Ă©dentĂ©s, chahutent avec leurs jouets cassĂ©s. Le soleil automnal nous rĂ©chauffe, l’air est n’est pas encore le moment de dĂ©jeuner, mais dĂ©jĂ  les mains plongent dans les boĂźtes en plastique qui servent de plats, grappillant du bout des doigts des morceaux d’omelette et de bananes plantains ­grillĂ©es. On mange avec les mains, ­expliquent les hommes, car lorsqu’elles se touchent, on renforce nos liens d’amitiĂ©. » Mais on nous avertit Toujours avec la droite. La gauche, c’est pour s’essuyer les fesses ! » La bande s’esclaffe, le rire se rĂ©pand. Ici, assure Adama, on partage tout. La nourriture, les corvĂ©es, les soucis, mais aussi la bonne humeur ! » La place de la FraternitĂ© oĂč ces Africains bivouaquent clandestinement depuis six mois, porte bien son nom. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Le 18 avril dernier, Adama et les autres, en tout quatre-vingt-sept hom­mes et femmes, pour la plupart ivoiriens, se sont installĂ©s dans un campement de fortune au cƓur de la citĂ© des 4 000 Ă  La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Un quartier difficile, majoritairement constituĂ© de logements sociaux, lourd de misĂšre humaine, gangrenĂ© par le trafic de drogue. Une trentaine de tentes ont Ă©tĂ© plantĂ©es devant le Centre municipal de la santĂ©. L’histoire remonte Ă  l’étĂ© 2010 dĂ©but juillet, la tour Balzac est Ă©vacuĂ©e puis dĂ©molie. Cent quatre-vingt-six personnes se retrouvent sans domicile et s’entassent alors dans des hĂŽtels de marchands de sommeil. Pendant neuf mois, l’Etat dĂ©pense presque 2 000 euros par mois et par famille. La suite aprĂšs cette publicitĂ© On est salariĂ©s, on paie des impĂŽts, on veut une adresse»Une solution coĂ»teuse et Ă©phĂ©mĂšre en avril 2011, une trentaine de personnes – selon la mairie – sont relogĂ©es, les autres retournent Ă  la rue. Le squat recommence. Djeneba, l’un des cinq dĂ©lĂ©guĂ©s du camp, affirme On n’a pas eu le choix. » Tous gardent le drame Ă  distance. Tous ont espoir de voir la situation changer. Car la plupart travaillent. Adama soutient On ne rĂ©clame pas la charitĂ©, on ne souhaite pas ĂȘtre Ă  la charge de la France, on veut participer. On est salariĂ©s, on paie des impĂŽts, on veut juste une adresse. » Ni la mairie, submergĂ©e par les demandes, ni la prĂ©fecture, qui en est responsable, n’a trouvĂ© de solution. A Neuilly, le problĂšme aurait Ă©tĂ© rĂ©glĂ© en deux jours, lĂąche ­Nabiha Rezkalla, adjointe Ă  la mairie et habitante du quartier. A La Courneuve, on a 58 % de logements sociaux. On aimerait les aider, mais on ne peut plus. Il y a des centaines de gens qui attendent depuis des annĂ©es. » Elle reprend Il faudrait rĂ©cupĂ©rer l’argent des amendes des villes qui n’ont pas les 20 % de logements sociaux obligatoires. On en ferait bon usage ! Maintenant, c’est Ă  l’Etat de prendre ses responsabilitĂ©s. Nous, on est impuissants. »Vendredi, 5 h 40 du matin. BagatĂ©, 42 ans, s’habille dans sa tente encombrĂ©e par ses affaires, son sac de couchage, ses couvertures. Son corps mince et long est pliĂ© en deux. BagatĂ© vit seule, son compagnon l’a quittĂ©e lorsqu’elle s’est retrouvĂ©e sans toit. AprĂšs une nuit de mauvais sommeil, elle a des petits yeux, un peu rouges. On dort mal, les gens parlent trĂšs tard le soir, c’est difficile de s’endormir avec le brouhaha », explique-t-elle de sa voix douce, presque inaudible. DerriĂšre elle, sa voisine prie. Elle se prosterne sur le tapis en louant le nom d’Allah dans un souffle saccadĂ©. Il fait nuit noire. BagatĂ© se dĂ©barbouille avec une lingette, prend son sac Ă  main en ­simili cuir et enfile sa veste couleur crĂšme. Elle est femme de mĂ©nage et ­cumule trois boulots deux le matin, un le soir, seul moyen de survivre. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Elle quitte le camp endormi. Une dizaine de personnes sont dĂ©jĂ  parties avec le premier RER B de 5 h 15. BagatĂ© prend celui de 6 h 11. Direction Denfert-­Rochereau, puis deux changements dans le mĂ©tro. Une heure de voyage tous les matins pour arriver dans le XVe arrondissement de la capitale. Sur ce long trajet, elle nous dit qu’elle ne dort pas dans les transports et qu’elle s’imaginait une autre vie en France, un quotidien moins dur ». Son regard est rĂȘveur ; ses sourires, rares. Elle nous parle de sa fille restĂ©e en CĂŽte d’Ivoire, oĂč BagatĂ© travaillait dans le commerce. Elle s’appelle Rakoa, continue la maman. Son pĂšre n’a pas voulu qu’elle m’accompagne. Cela fait neuf ans que je ne l’ai pas vue. Elle a 20 ans aujourd’hui. » Puis On communique. Je reçois des photos, des lettres, je l’ai au tĂ©lĂ©phone aussi. Un jour, j’y retournerai. Je l’espĂšre. » Il y a sept mois, BagatĂ© a Ă©tĂ© rĂ©gularisĂ©e, un soulagement. Pour la premiĂšre fois, elle semble heureuse J’attendais ce moment depuis mon arrivĂ©e en France le 10 avril 2002. » Entre deux stations, elle nous raconte ses projets Ma demande de formation dans la restauration a Ă©tĂ© acceptĂ©e. » Reste Ă  trouver un logement. Sans, c’est trop difficile, je ne me sens pas capable. »Dans le camp, Ă  notre retour, vers 9 h 30, presque tout le monde est levĂ©. BagatĂ© croise Aboubakar, leur porte-parole, un grand bonhomme, des Ă©paules larges et un visage dur taillĂ© Ă  la serpe. Il part travailler. Lui aussi rĂ©gularisĂ©, il est cuisinier dans un grand restaurant des Champs-ElysĂ©es. C’est lui qui gĂšre les relations avec les associations, l’ambassade, la prĂ©fecture. Il craint l’hiver et les tempĂ©ratures nĂ©gatives. Les enfants ne rĂ©sisteront pas », dit-il. Une odeur piquante de la cuisine aux Ă©pices et Ă  l’huile de palme se rĂ©pand. Les rĂ©chauds de camping servent de cuisiniĂšre. Dans les marmites, des ragoĂ»ts avec des queues de bƓuf, des tĂȘtes de poissons, du riz et de la purĂ©e. A cĂŽtĂ©, d’anciens pots de peinture servent de rĂ©serves d’eau, utiles pour cuisiner et se coquette pour oublier que l'on dort dehors»A notre passage, deux femmes, des bandeaux dans les cheveux, se redressent avec un sourire en coin, hochent la tĂȘte et recommencent Ă  frotter, avec leurs mains fines et ridĂ©es, des vĂȘtements gorgĂ©s de lessive. Massou, en boubou couleur moutarde, court se doucher au centre de Protection maternelle infantile PMI. Massandje, 26 ans, la talonne. Dans sa trousse de toilette un gel douche fruitĂ©, une Ă©ponge rose et une petite serviette orange. Le minimum pour la toilette. DerriĂšre, une habitante se maquille dans l’ombre, assise en tailleur devant sa tente ouverte. Du mascara sur les yeux, une touche de blush et du gloss. Rester coquette est important pour oublier que l’on dort ­dehors », nous dira Massandje, assistante dans une sociĂ©tĂ© Ă  Paris. Ses ongles sont parfaitement manucurĂ©s. Elle porte de grosses boucles d’oreilles argentĂ©es. On doit ĂȘtre propre pour le travail mais aussi pour le moral, poursuit-elle. On ne sait pas quand on va partir d’ici. Si on se laisse aller, c’est terminĂ©. » Elle confiera vouloir un enfant, mais pas dans ces la place, ­Khaladji vient de terminer sa nuit de travail il est livreur. Assis sur le banc Ă  l’ombre, le tĂ©lĂ©phone dans une main, il prend une cigarette de l’autre, l’allume, puis recrache la fumĂ©e sur le cĂŽtĂ© avant d’aller se coucher. Devant lui, les chiens des vigiles, attachĂ©s aux arbres, aboient. Nahoua n’y prĂȘte pas attention, elle coupe ses Ă©pis crĂ©pus avec un couteau de cuisine. Dimanche, elle ira se faire des longues tresses. Ibrahim, son fils, tout juste 13 mois, renverse son lait sur le sol en bĂ©ton qui colle aux semelles. Trois rats viennent lĂ©cher la flaque. En face, devant une tente qui fait office de mosquĂ©e, Djouladje joue au maĂźtre d’école avec Adja, 12 ans, en cinquiĂšme, et lui fait rĂ©viser l’accord du participe passĂ©. Avant d’apprendre les mathĂ©matiques, tu dois maĂźtriser parfaitement le français », lui squatteur ­balaie les dĂ©chets et les feuilles. Une des corvĂ©es quotidiennes. Autour, les ­passants restent mĂ©dusĂ©s du spectacle de ce village africain. Parfois attristĂ©s. Souvent excĂ©dĂ©s par les nuisances et les conditions sanitaires dĂ©sastreuses. Jamais insensibles. InstallĂ© sous un arbre, sur les bancs en bois, un groupe d’hommes Ă©voque le bled », la CĂŽte d’Ivoire, la politique, Sarkozy, la circoncision, l’excision. Et l’amour. Djouladje, la trentaine passĂ©e, cherche une femme, une Ă©pouse dont il serait fou amoureux ». Car l’amour, il en est persuadĂ©, c’est d’abord par le regard. Ensuite, c’est avec les mots. » Il a une silhouette longiligne, de longues mains. Un visage anguleux, des yeux rieurs et de grandes oreilles. Il porte une veste de costume anthracite Ă©paisse et chaude, un jean brut et des sandales usĂ©es. Ses amis le taquinent, l’appelle François Mitterrand ».Djouladje sourit, il regrette que la France ait oubliĂ© l’élĂ©gance du costume ». Je lui dis qu’il est romantique, fleur bleue. Djouladje sourit encore. Il rĂ©pond avec une ­sincĂ©ritĂ© touchante J’essaie de faire bonne figure. Mais quelle femme voudrait d’un homme qui vit sous une tente, qui n’a pas de quoi se laver tous les jours, qui n’a pas de toilettes, qui n’a pas de vie digne ? Aucune. On peut rĂȘver, mais la rĂ©alitĂ© nous rattrape je ne suis pas fiable, je vis dans un camp dans des conditions dĂ©sastreuses et humiliantes. Personne ne peut tomber amoureux d’un homme comme moi. Quand on me voit ici, on ne peut que me refuser. » ­Silence. D’un ton lĂ©ger, Sendou plaisante Dieu a dĂ©jĂ  signĂ© pour notre logement. Il ne reste plus que la signature de Sarkozy. » Les ­sourires reviennent. L’espoir de changer de vie aussi. © Quelle que soit la tempĂ©rature, pour Nahoua, 30 ans, le savonnage est obligatoire. Photo RĂ©mi Ochlik

\n\n place de la fraternité la courneuve
Plusieursdizaines de personnes sont installĂ©es depuis la mi-avril, avec quelques biens et des matelas, sur la place de la FraternitĂ©, au coeur de la citĂ© des 4.000 de La Courneuve. Elles ont PremiĂšre visite ? Le moteur de recherche vous permet de naviguer dans la base de donnĂ©es en cherchant une personne, un spectacle, une structure ou une Ɠuvre. Vous pouvez aussi commencer par un spectacle choisi au hasard
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Lessquatteurs installés depuis mi-avril sur la place de la Fraternité, au coeur de la cité des 4 000, ont été évacués. ma région Paris Ile-de-France . à la une; direct tv
Mieux que la petite maison en carton de la chanson ñ€”  pirouette, cacahuÚte » ñ€” un édifice gigantesque va voir le jour sur la place de la Fraternité, à La Courneuve, en marge du festival Rencontre des jonglages. Haut de plusieurs mÚtres, vous ne risquez pas de passer à cÎté sans le voir. Vous pourrez mÃÂȘme participer à sa construction vendredi et à sa destruction plusieurs jours que, sous la houlette du plasticien Olivier GrossetÃÂȘte, un groupe de créatifs met les boÃtes en volume, scotche à tours de bras et assemble arches, fenÃÂȘtres et charpentes. Vendredi, niveau aprÚs niveau, le bùtiment de carton va prendre de la hauteurñ€© jusqu'à dépasser le centre culturel Houdremont il atteindra 15 jours plus tard, il s'écroulera comme un chùteau de cartes. Vous avez de l'énergie à revendre ? Retroussez vos manches et participez à la destruction. Cette ultime étape, plus courte, est sans aucun doute la plus spectaculaire !Quoi les villes qui place de la Fraternité, à La de vendredi à entrée libre.
Bienvenuesur la place de la Fraternité, rebaptisée «camping 4000», le bivouac sauvage de La Courneuve. Vendredi midi sous un soleil de plomb, femmes, hommes et enfants se ruent sur le déjeuner : trois morceaux de poulet noyés sous du riz froid, la
video titleÉvacuation ce matin du campement de la place de la FraternitĂ© Ă  la Courneuve en Seine Saint Denis. Pas de violence mais quelques bousculades avec les forces de l'ordre. Les familles campaient depuis 7 mois pour rĂ©clamer des logements. Elles avaient Ă©tĂ© expulsĂ©es de la barre Balzac Ă  la citĂ© des Ă  la Courneuve. Des solutions de logement temporaires, dans des hĂŽtels, ont Ă©tĂ© proposĂ©es Ă  certaines d'entre elles. Voir les images tournĂ©es ce matin par Matthieu Caillaud. Le tribunal administratif de Montreuil avait ordonnĂ© mercredi leur expulsion. Lundi matin, Ă  partir de 9H00, environ 140 policiers et gendarmes ont procĂ©dĂ© dans l'agitation Ă  l'Ă©vacuation des squatteurs. La zone, oĂč Ă©taient stationnĂ©s de trĂšs nombreux vĂ©hicules de police, a Ă©tĂ© bouclĂ©e. Faute de logement, environ 80 adultes et 20 enfants selon les chiffres de l'association Droit au logement, Dal vivaient depuis 7 mois dans des tentes installĂ©es devant un centre de santĂ©, place de la FraternitĂ©, au cƓur de la citĂ© des Lors de l'Ă©vacuation, une quarantaine d'entre eux seulement Ă©taient prĂ©sents, beaucoup Ă©tant partis travailler. Les personnes en situation rĂ©guliĂšre vont ĂȘtre hĂ©bergĂ©es en hĂŽtel, selon la prĂ©fecture de Seine-Saint-Denis. Cela concerne 14 hommes, 21 femmes et 9 enfants, selon cette source. La situation de 11 autres personnes Ă©tait en cours de vĂ©rification en milieu de journĂ©e. Un retour volontaire dans leur pays sera proposĂ© aux personnes en situation irrĂ©guliĂšre. Une personne a Ă©tĂ© placĂ©e en garde Ă  vue pour des violences lors de l'Ă©vacuation, a prĂ©cisĂ© la prĂ©fecture. Certains Ă©vacuĂ©s, ceux qui doivent ĂȘtre hĂ©bergĂ©s, sont montĂ©s dans un bus aprĂšs l'Ă©vacuation. D'autres n'y ont pas eu accĂšs ou ont refusĂ©, demandant une nouvelle fois un logement. "Moi, je ne monte pas, je ne veux pas passer l'hiver Ă  l'hĂŽtel et l'Ă©tĂ© dehors. On a passĂ© 9 mois Ă  l'hĂŽtel l'annĂ©e derniĂšre, puis on a Ă©tĂ© jetĂ©s dehors", a ainsi criĂ© une jeune mĂšre, MassandjĂ© Kamara. "Je paie des impĂŽts, je veux un logement, il y en a derriĂšre le RER, pourquoi ils ne nous les donnent pas?", a-t-elle critiquĂ©. Ces personnes, pour beaucoup originaires de CĂŽte d'Ivoire, n'en sont pas Ă  leur premiĂšre expulsion. Rappel des faits En juillet 2010, ces familles avaient Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es de la barre Balzac, oĂč elles vivaient sans droit. Elles se sont ensuite installĂ©es au pied de la barre, ce qui a provoquĂ© leur deuxiĂšme expulsion au bout de quelques semaines. Elles ont alors Ă©tĂ© hĂ©bergĂ©es en hĂŽtel jusqu'en avril. Depuis, elles Ă©taient installĂ©es sur la place de la FraternitĂ©, demandant toujours des logements.
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Villade la FraternitĂ©, La Courneuve Voir la carte Sur cette page, vous pouvez trouver une carte de localisation, ainsi qu'une liste des lieux et des services disponibles sur ou Ă  proximitĂ© Villa de la FraternitĂ©: HĂŽtels, restaurants, installations sportives, centres Ă©ducatifs, distributeurs automatiques de billets, supermarchĂ©s, stations d'essence et plus. ï»żSociĂ©tĂ© Place de la FraternitĂ©, Ă  La Courneuve, prĂšs de 80 personnes originaires de CĂŽte d'Ivoire ont Ă©tĂ© dĂ©logĂ©es par la police de leur campement de fortune. Ultime Ă©pisode d'un bras de fer commencĂ© il y a seize mois. Lundi 7 novembre, comme tous les matins depuis bientĂŽt sept mois, MassandjĂ© Kamara, 26 ans, s'est rĂ©veillĂ©e sous sa tente igloo, installĂ©e avec une cinquantaine d'autres, place de la FraternitĂ©, au milieu de la citĂ© des 4 000 de La Courneuve Seine-Saint-Denis. En l'absence de sanitaires, elle s'est dĂ©brouillĂ©e avec l'eau stockĂ©e dans de grands bidons pour faire sa toilette, avant de partir comme chaque jour au travail, les cheveux bien tressĂ©s, les yeux soigneusement maquillĂ©s, et de jolies boucles accrochĂ©es Ă  ses oreilles. A 9 heures, elle dĂ©butait sa journĂ©e de standardiste. A 9 h 20, une amie l'avertissait que la police Ă©tait en train de dĂ©truire le campement, de saisir sa tente, comme celles des quelque 80 personnes, originaires de CĂŽte d'Ivoire, qui vivaient lĂ , dans des conditions trĂšs prĂ©caires, depuis le 18 avril. Une Ă©vacuation ordonnĂ©e le 2 novembre par le tribunal administratif de Montreuil Seine-Saint-Denis, saisi par la mairie de La Courneuve. L'ultime Ă©pisode d'un bras de fer commencĂ© seize mois plus tĂŽt. Le 8 juillet 2010, des CRS envahissent aux aurores la barre Balzac, Ă  cent mĂštres de la place de la FraternitĂ©. Ils tambourinent aux portes, font sortir hommes, femmes, enfants avec toutes leurs affaires. Ce ne sont pas des locataires mais des squatteurs, venus s'installer dans des appartements vides la vieille HLM est promise Ă  la destruction dans le cadre du projet de rĂ©novation urbaine qui doit transformer le quartier. Tandis que les 274 familles qui l'habitaient lĂ©galement ont dĂ©mĂ©nagĂ©, d'autres se sont installĂ©es illĂ©galement dans une quarantaine d'appartements, souvent trompĂ©es par des marchands de sommeil. Au pied de la barre, contemplant mĂ©dusĂ©s matelas, chaises et tĂ©lĂ©visions jetĂ©s sur le trottoir, tous racontaient alors sensiblement la mĂȘme histoire. Venus de CĂŽte d'Ivoire, d'abord accueillis par des proches, ils avaient entendu dire qu'il y avait lĂ  des "maisons" disponibles. Peu au fait des rĂ©alitĂ©s françaises, certains avaient cru devenir propriĂ©taires d'un 100 mÂČ en versant quelques milliers d'euros Ă  des intermĂ©diaires malhonnĂȘtes. D'autres brandissaient des courriers de l'office HLM Ă  leur nom prouvant, selon eux, qu'ils Ă©taient locataires. On pouvait y lire "avis d'Ă©chĂ©ance, indemnitĂ© d'occupation, provision consommation d'eau... Total quittance 623,59 euros". Mais une "indemnitĂ© d'occupation" n'est pas un loyer c'est une façon de faire payer les squatteurs. D'autres, enfin, se savaient dans l'illĂ©galitĂ©, mais disaient "n'avoir pas le choix" dans des pochettes, ils gardaient prĂ©cieusement leurs demandes de logement social inabouties. Et avec, leurs fiches de paie et leurs dĂ©clarations d'impĂŽt. Car qu'ils soient en situation rĂ©guliĂšre ou sans papiers, la plupart travaillent. Le soir de l'expulsion, plus de 200 personnes restent dormir sur le trottoir. Trois jours aprĂšs, les tentes multicolores ont poussĂ© comme des champignons et des banderoles "Un toit c'est un droit" dĂ©corent les rĂ©verbĂšres. Le dĂ©but d'un combat collectif soutenu par l'association Droit au logement. Mais le campement de fortune n'a pas le temps de s'organiser le 21 juillet 2010, les CRS sont de retour et empoignent sans mĂ©nagement les "campeurs". FilmĂ©es par des militants, les images de cette expulsion montrant des mĂšres de famille traĂźnĂ©es par les pieds alors qu'elles portent leurs bĂ©bĂ©s dans le dos, font le tour des mĂ©dias, jusque sur CNN. Le camp Ă©vacuĂ©, les ex-squatteurs acceptent un hĂ©bergement d'urgence dans des hĂŽtels. Vint la trĂȘve hivernale pendant laquelle on n'expulse pas. Les familles restent au chaud. La barre Balzac est murĂ©e. La prĂ©fecture trouve un logement pour seize mĂ©nages. On croit la situation en voie d'ĂȘtre rĂ©glĂ©e. Mais pour la moitiĂ© des expulsĂ©s, le printemps va ĂȘtre synonyme de retour Ă  la case dĂ©part. Car le 18 avril 2011, la prĂ©fecture met fin aux hĂ©bergements provisoires. "Quand on s'est retrouvĂ© Ă  la rue, raconte Bamory Coulibaly, on est tous revenus spontanĂ©ment Ă  notre point de dĂ©part, la barre Balzac. On savait que c'est lĂ  qu'on retrouverait les autres pour recommencer la lutte." Cet Ivoirien de 36 ans a quittĂ© son pays il y a deux ans parce qu'il s'y sentait menacĂ© en raison de ses convictions politiques. "J'habitais Gagnoa, le village de Laurent Gbagbo. Or, moi, je soutenais Ouattara. A chaque manifestation, la rĂ©pression Ă©tait plus forte. J'ai dĂ» partir", raconte-t-il. Couturier dans son pays, il est devenu agent de sĂ©curitĂ© en France. En CDI, il a Ă©tĂ© rĂ©gularisĂ©. Mais son salaire modeste ne lui permet pas de louer dans le privĂ©. Il n'a d'espoir que dans le parc HLM. Et dans ce combat collectif dĂ©butĂ© en 2010. Ce 18 avril, il a donc rachetĂ© une tente, et l'a posĂ©e sur le bĂ©ton de la place de la FraternitĂ©. Comme MassandjĂ© Kamara, qui malgrĂ© sa carte de sĂ©jour de dix ans, son CDI, et ses 1 400 euros mensuels, renouvelle sans succĂšs les demandes de logement depuis cinq ans. "Je travaille, je ne veux pas ĂȘtre Ă  la charge de la France, je peux payer mon loyer !" D'autres "campeurs" sont dans des situations plus compliquĂ©es. Jeune maman, Meite, 30 ans, femme de mĂ©nage, reste sans papiers. Les jours passant, gamelles et rĂ©chauds Ă  gaz ont trouvĂ© leur place entre les igloos. De nouvelles tentes sont apparues pour stocker les affaires. Des vĂ©los d'enfant, des patins Ă  roulettes. Du linge sĂ©chant sur les arbustes. Un village prĂ©caire s'est organisĂ©, sans que, cette fois, personne ne l'empĂȘche. En mai, le maire prend un premier arrĂȘtĂ© d'expulsion. Non suivi d'effet. Mal ficelĂ©e, une deuxiĂšme action en justice lancĂ©e par la communautĂ© d'agglomĂ©ration n'a pas abouti. Les chaleurs de l'Ă©tĂ© sont arrivĂ©es et avec elles des effluves nausĂ©abonds, restes de nourriture mal nettoyĂ©s. CernĂ©s par les tentes, les personnels du centre de santĂ© et de la protection maternelle et infantile PMI, d'abord accueillants, ont fini par perdre patience. "Cela me fait mal au coeur de voir ces enfants Ă  la rue. Il y a des bĂ©bĂ©s, certains sont presque nĂ©s ici. Mais je ne supporte plus de devoir me faufiler tous les matins entre les tentes et de constater un tel manque d'hygiĂšne", confiait une employĂ©e du centre de santĂ© Ă  la rentrĂ©e. "Certains jours, ça me soulĂšve le coeur. Et je ne parle pas des rats ! Je ne comprends pas qu'on les laisse lĂ  comme ça..." Personne n'a non plus semblĂ© chercher de solution, chacun des acteurs se renvoyant la balle. Rappelant que contrairement Ă  d'autres communes d'Ile-de-France, elle respecte largement le quota de 20 % de logement social imposĂ© par la loi SRU, la mairie PC de La Courneuve n'a pas voulu ajouter ceux-lĂ  Ă  sa liste de 2 000 demandeurs de logement. Dans plusieurs courriers au prĂ©fet, le maire, Gilles Poux, en a appelĂ© "Ă  la responsabilitĂ© de l'Etat". Mais la prĂ©fecture a Ă©galement avancĂ© qu'elle recevait "un nombre considĂ©rable de demandes de logement chaque jour. Il n'y a pas de raison qu'ils passent devant d'autres familles qui attendent depuis parfois six ou sept ans". Solidaires dans les premiers temps, les habitants du quartier ont fini par dĂ©sapprouver ce qu'ils considĂ©raient comme une façon de "forcer la file d'attente". "Pourquoi ne sont-ils pas allĂ©s squatter Ă  Paris pour embĂȘter les riches ?, confiait une Courneuvienne, mĂšre de cinq enfants. Si c'est pour faire la misĂšre Ă  des gens qui sont dĂ©jĂ  dans la misĂšre, je ne suis pas d'accord !" "Cette situation montre surtout la grande pĂ©nurie de logement dans notre pays qui finit par opposer les populations entre elles", rĂ©sumait un employĂ© de la ville lors d'une manifestation devant la prĂ©fecture. LancĂ©e mi-octobre par la mairie, l'ultime procĂ©dure juridique a fini par aboutir. Lundi matin, 140 policiers et gendarmes envahissent la place. Ses occupants ont peu rĂ©sistĂ©. En file indienne, bien encadrĂ©s, ils sont montĂ©s dans des cars, laissant une nouvelle fois leurs affaires. Comme l'hiver dernier, un hĂ©bergement Ă  l'hĂŽtel a Ă©tĂ© proposĂ© Ă  ceux qui sont en situation rĂ©guliĂšre. Pour les autres "Un retour volontaire au pays", explique sur place un reprĂ©sentant de la prĂ©fecture. Son interlocuteur reste bouche bĂ©e "Mais je suis lĂ  depuis trois ans, j'ai tout abandonnĂ© lĂ -bas, je ne peux pas repartir..." Seize mois aprĂšs, aucune solution pĂ©renne n'a donc Ă©tĂ© trouvĂ©e. Alors pour continuer la lutte, MassandjĂ© Kamara et quelques autres ont refusĂ© lundi soir l'hĂ©bergement Ă  l'hĂŽtel. Quitte Ă  dormir dehors. Blog Urbains sensibles . Aline Leclerc Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. z3Rcjwf.
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